lundi 30 avril 2012

Sujets du 30 avril 2012


Proverbe/citation du jour
«Il nous faut peu de mots pour exprimer l'essentiel; il nous faut tous les mots pour le rendre réel.»
Eluard (Eugène Grindel, dit Paul)



Les deux porte-parole de Québec solidaire, Françoise David et Amir Khadir
Photo: David Boily, La Presse

Le programme de Québec solidaire
Lors d'un congrès qui se déroulait à Montréal en fin de semaine, Québec solidaire (QS) a annoncé ses positions en vue des élections des élections à venir.

La formation politique dirigée par Amir Kadhir et Françoise David promet la gratuité scolaire du préscolaire à l'université et souhaite financer le tout en taxant le capital des entreprises bancaires et financières à 0,6% .

QS propose aussi 50 000 logements sociaux, un revenu minimum garanti de 12 000 $, la révision de l'impôt des entreprises et une assurance médicaments publique et universelle. On pense également à la possibilité de plafonner les salaires pour éviter les abus.

La formation politique est sûre d'obtenir les revenus nécessaires pour réaliser son programme. Elle souhaite le démontrer dans la prochaine campagne. Françoise David croit qu'en augmentant les impôts des plus riches d'un ou deux paliers, même s'il ne représentent que 2 % de la population, le parti pourra aller chercher plus d'un milliard de revenus supplémentaires.

Plus j'en apprends sur Québec solidaire, plus j'ai l'impression que ce parti n'est rien d'autre qu'un parti communiste déguisé. Tenez, si vous souhaitez comparer :

Ne trouvez-vous pas que les arguments économiques de la gauche québécoise reposent uniquement sur un point, soit de «taxer les plus riches»? Comment détermine-t-on qui ils sont? Ne se pourrait-il pas que la classe moyenne finisse par en faire partie et se voit tout aussi taxée pour financer les ambitions socialistes de Québec solidaire? Et si les riches sacrent leur camp, qui va payer?

Vrai qu'il y a des compagnies qui abusent, des dirigeant qui se remplissent les poches à partir de la sueur de petits travailleurs, mais en voulant mettre en place une «justice sociale», QS ne crée-t-il pas à la place un climat qui va aller à l'encontre du bien commun en décourageant chez les gens l'esprit d'initiative et entrepreneuriat, et l'envie de travailler plus pour gagner plus, car le travailleur sera découragé d'en faire plus, sachant qu'il n'en tirera aucun bénéfice supplémentaire?

Mettez-vous dans la situation d'un investisseur ou d'un entrepreneur qui veut faire des affaires et qui a le choix de le faire dans un Québec gouverné par les "Solidaires", sachant qu'il va subir une multitude de contraintes, ou bien dans une autre province canadienne à la fiscalité et aux règles plus souples. Où croyez-vous qu'il aura le plus envie de s'installer? Et peut-on le blâmer d'aller ailleurs? 

Les gens ont le droit de choisir quel parti ils veulent appuyer et pour qui ils veulent voter. Une société démocratique doit laisser aux gens la possibilité d'exprimer leur point de vue, ce qui veut dire que Québec solidaire a selon moi le droit d'exister. 

Aussi, la liberté d'expression dont je bénéficie m'amène à dire qu'un tel parti au pouvoir serait la pire des choses qui pourrait se produire au Québec, comme si après 40 années de dérive avec un mode de gestion à la "gouverne-maman", nous ne sommes pas déjà suffisamment dans le trou avec toutes les mesures sociales en place, et QS trouve qu'on n'en a pas encore assez en plus! Ouf!


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Rapatrier au Québec l'assurance-emploi?
Un organisme appelé le Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) réclame le rapatriement au Québec du régime d’assurance-emploi. Les leaders du CNC, Pierre Céré, porte-parole, et Danie Harvey, membre de l’exécutif, ont dévoilé dimanche matin lors d'une conférence de presse leurs principaux arguments.

Le CNC se dit non partisan et ayant un objectif principal : rapatrier au Québec l’assurance-emploi. Selon l'organisme, le régime fédéral est coûteux et mal administré, fondé sur des lois accommodantes qui permettent au gouvernement de détourner des milliards de dollars, et le transfert à Québec de la compétence fédérale actuelle en matière d’assurance-emploi permettrait une meilleure adaptation du programme aux besoins propres du Québec, moins de complications pour les citoyens et une plus grande facilité d’améliorer constamment le système, indiquant aussi que plus d'un cotisant à l'actuel régime sur deux n'a pas accès aux prestations.

Le Conseil national des chômeurs a un objectif clair : un programme québécois d’assurance-chômage qui assumerait sa fonction première, soit celle de protéger les travailleuses et les travailleurs en leur assurant une sécurité économique entre deux emplois.

Je n'ai pas des connaissances approfondies en économie mais je me pose tout de même des questions en prenant connaissance des positions d'organismes comme le CNC. On a annoncé en 2011 que le déficit engendré par le régime d'assurance-emploi sera de 1,9G$ pour cette année précise, portant le déficit accumulé à 10,4G$.

Est-ce que le régime est rentable? Est-ce que le Québec reçoit plus en retour que ce qu'il envoie comme cotisations?

Pourquoi, si le rapatriement de ce programme peut être si rentable, ne l'a-t-on pas fait bien avant, que ce soit par le PQ ou le PLQ?

Le simple fait que les partis politiques ne fassent pas davantage de pressions pour que le Québec administre le programme me semble être un excellent indicateur du fait que d'un part ce ne serait pas payant politiquement, et que de l'autre, le jeu ne vaut pas la chandelle.

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25 données statistiques inquiétantes sur l'économie des USA
Le site Web « End of the American Dream » propose un article sur 25 données statistiques alarmantes sur l'état de l'économie de nos voisins du Sud, les USA. On peut lire entre autres que :

  • L'an dernier, 53% des Américains de moins de 25 ans diplômés au niveau collégial étaient sans emploi ou sous employés.
  • En 2007, les Américains sans emploi depuis plus de 52 semaines composaient 10% des chômeurs, ce nombre est de plus de 30% aujourd'hui, et la durée de la période sans emploi a triplé depuis l'an 2000.
  • En 1950, 80% des hommes avaient un emploi aux USA, ce nombre est de moins de 65% présentement.
  • En 1962, 28% de tous les emplois des USA étaient dans le secteur manufacturier, ce nombre est de 9% aujourd'hui..
  • On estime qu'un tiers des Américains ne paient pas leurs factures en temps de nos jours.
  • Un emploi sur quatre aux USA paie pour moins de 10$ l'heure.
  • En 1960, les bénéfices sociaux comptaient pour 10% de tous les salaires. En 2000, c'était 21% et aujourd'hui, ce nombre est de 35%.
  • La valeur du dollar US chute depuis 1970. Il a perdu plus de 83% de sa valeur en 42 ans.

Et ce ne sont que quelques uns des faits notés dans la liste!

Rappelez-vous toujours de ceci : Vu l'importance des échanges économiques entre les USA et le Canada, un rhume chez nos voisins du Sud produit une grippe ici au Canada!

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dimanche 29 avril 2012

Sujets du 29 avril 2012


Proverbe/citation du jour
«L'on n'estime guère dans les autres que les qualités que l'on croit posséder soi-même.» -La Mennais (Félicité de)


 
Patrick Bourgeois, Le Soleil, Patrice Laroche

Une coopérative d'exploitation pétrolière en Gaspésie?
Quand ils ne militent pas pour une interdiction totale d'exploitation d'une ressource spécifique, divers militants nationalistes, parmi eux des gens comme Patrick Bourgeois, du Réseau de résistance du Québécois (RRQ), de même que de nombreux artistes et Québec Solidaire, souhaitent empêcher le «pillage de ressources naturelles de notre territoire par des compagnies étrangères» en demandant leur nationalisation.

Ces gens ne veulent pas qu'une compagnie privée ou une multinationale profite de nos ressources collectives pour s'enrichir? C'est leur droit de crier haut et fort leur opposition, et ce droit, supporteur de la libre entreprise, du capitalisme et de la liberté d'expression que je suis, je le respecte, même si je suis totalement opposé à ces gens, et bien qu'il me semble de plus en plus évident que dans les milieux «gauchistes» et nationalistes québécois, la liberté d'expression ne semble exister que lorsque l'on pense comme eux, sinon nous ne sommes rien d'autre que des déchets ou des adeptes de la radio-poubelle qui ne mériterait que de passer au feu, mais enfin....

Y aurait-il possibilité de trouver un terrain d'entente qui permettrait à la fois à des libertariens comme moi et des souverainistes étatistes radicaux comme Patrick Bourgeois de trouver un terrain d'entente pour exploiter nos ressources naturelles en permettant aux Québécois d'en tirer une juste part? Je crois que oui!

Mis à part la nationalisation, d'autres modèles, bien plus près des gens, demeurent possibles. Et si par exemple, via un modèle coopératif, similaire à Desjardins, on offrait aux Gaspésiens et autres habitants du Québec la possibilité d'investir une part sociale et de tirer profit de l'extraction de pétrole, de gaz, ou même d'alumine du sous-sol? Idem en ce qui concerne l'éolien, l'uranium ou les diamants ailleurs au Québec?

Les activistes opposés au développement de notre sous-sol consacrent beaucoup d'énergie à se plaindre de l'influence étrangère sur notre économie, mais que font-ils pour créer EUX-MÊMES des entreprises d'ici pour exploiter ces ressources et encourager les «locaux» à prendre part à de tels projets? S'ils se retrouvaient demain matin à la tête de compagnies ou de coopératives affectées au développement de ces mêmes ressources, est-ce que leur attitude serait différente selon vous?





Le «Lady Be Good », bombardier fantôme du désert
En lisant un livre relatant diverses histoires de survie en milieu hostile, alors que j'étais encore étudiant en secondaire II, en 1984-1985, deux récits ont retenu mon attention plus que tous les autres. D'abord celui de deux militaires japonais, le soldat Bunzō Minagawa et le sergent Tadashi Itō, qui ont survécu dans la jungle de Guam de 1944 à mai 1960 (un sujet auquel je pourrais fort bien m'attarder un jour), mais aussi celui de l'équipage du «Lady Be Good», un avion disparu durant la Seconde Guerre mondiale.

Le Lady Be Good était un bombardier B-24 de l'Armée américaine (à cette époque la U.S. Air Force n'avait pas encore été créée). Lors d'une sortie de bombardement sur Naples, en Italie, le 4 avril 1943, l'aéronef et son équipage de neuf hommes ne sont pas revenus à la base de Soluch, en Lybie, d'où ils avaient décollé. On a alors cru que l'avion avait été touché par les tirs antiaériens et s'était écrasé en Méditerranée, mais la vérité était toute autre. Il aura fallu plus de 15 ans avant que l'on puisse savoir ce qui s'est alors vraiment passé.

En mai 1958, alors qu'ils effectuaient une mission de reconnaissance aérienne, des employés de la compagnie britannique Darcy Oil ont aperçu un avion écrasé sur un plaine désertique, à 440 milles au sud de Soluch. L'année suivante, au mois de mars, une équipe terrestre de la compagnie s'est rendue sur le site pour visiter l'appareil. Il s'agissait du Lady Be Good.

On a découvert alors que l'appareil avait glissé sur une distance approximative de 700 verges avant de se briser en deux. Par les dommages aux hélices, on a pu conclure que les moteurs 1, 2 et 3 étaient arrêtés au moment du crash. L'avion avait été évacué par son équipage avant de s'écraser, les «mae west » (ceintures de sauvetages) étant absentes.

L'avion était encore en bon état malgré le crash. Un de visiteurs a pu tirer avec une mitrailleuse de calibre .50 en appuyant simplement sur la gachette, et un appareil radio de l'avion écrasé a été transféré sur un C-47 pour remplacer un émetteur-récepteur brisé et a pu être utilisé sans problème.

Que c'était-il donc passé? Qu'était-il advenu de l'équipage du Lady Be Good?



Une photo des membres d'équipage du Lady Be Good. Dans l'ordre, de gauche à droite :
Le premier lieutenant William J. Hatton, pilote, Whitestone, New York
Le second lieutenant Robert F. Toner, copilote, North Attelboro, Massachusetts
Le second lieutenant Dp Hays, navigateur, Lee's Summit Missouri
Le second lieutenant John S. Woravka, bombardier, Cleveland, Ohio
Le sergent technique Harold J. Ripslinger, ingénieur de vol, Saginaw, Michigan
Le sergent technique Robert E. LaMotte, opérateur radio, Lake Linden, Michigan
Le sergent Guy E. Shelley, mitrailleur/Assistant ingénieur de vol, New Cumberland, Pennsylvania
Le sergent Vernon L. Moore, mitrailleur/Assistant opérateur radio, New Boston, Ohio
Le sergent Samuel R. Adams, mitrailleur, Eureka, Illinois

De mai à août 1959, la recherche des membres d'équipage s'est poursuivie. On a pu alors retrouver diverses pièces d'équipement, certaines positionnées en forme de flèches pour indiquer la route suivie par ces hommes, vers le Nord, mais encore aucune trace de ceux-ci.

Le 11 février 1960, lors d'une mission d'exploration pétrolière plus au nord des lieux de recherche, on a découvert les corps de cinq des neufs membres de l'équipage : les lieutenants Hatton, Toner et Hays, de même que les sergents Adams et LaMotte. Parmi les objets récupérés figurait un journal tenu par le lieutenant Robert Toner, dont les entrées s'étalent du 5 au 12 avril 1943.

On a pu alors apprendre que l'équipage a sauté de l'appareil à 2h du matin le 5 avril 1943, qu'un des membres de l'équipage, Woravka. n'a pas rejoint les huit autres. Ils étaient situé à 85 milles au nord de l'épave, dans le désert, et avaient cessé leur marche, épuisés, pour mourir à cet endroit. Les huit hommes ont couvert cette distance avec une moitié de gourde d'eau, dans un désert où la température atteint 130 degrés Fahrenheit le midi.

Des experts en survie du désert ont estimé que les trois hommes restants ont pu couvrir tout au plus 25 à 30 milles tout au plus avant de succomber eux aussi. Après avoir ramené les corps des cinq hommes, les recherches se sont poursuivies.

Le 12 mai 1960, on a retrouvé le corps d'un autre membres de l'équipage, Shelley, 21 milles plus au nord.

Finalement, le 17 mai suivant, un dernier corps a été retrouvé 26 milles plus loin, celui du sergent Ripslinger.

À la fin du mois de mai suivant, les recherches ont pris fin, suite à des recherches sur une surface de plus de 6300 milles carrés. Deux des hommes étaient encore manquant.

Le corps du lieutenant Woravka a été découvert en août 1960, 12 milles au nord-est de l'épave du Lady Be Good. Son parachute ne s'était pas ouvert et il est mort sur le coup, le 5 avril. Ce manque de son parachute a peut-être fait de lui le membre le plus chanceux de l'équipage de l'avion maudit.

Le seul membre d'équipage dont on n'a pas découvert le corps est le sergent Vernon.

Le Lady Be Good a été ensuite visité par plusieurs personnes au cours des années, certaines de ses pièces étant récupérées pour des musées, et d'autres par des «collectionneurs». Le gouvernement lybien a récupéré ce qu'il restait de l'épave en 1994 pour transférer le tout sur une base militaire.














Les restes du Lady Be Good à Tobrouk

Selon les notes des membres d'équipage retrouvées lors des fouilles, on a pu conclure qu'ils se croyaient encore au-dessus de la Méditerranée lorsqu'ils ont sauté de l'avion, et à une distance bien moindre que les 440 milles à l'intérieur des terres, en plein désert, après s'être regroupés au sol pour marcher vers le Nord.

On a retrouvé dans l'épave du Lady Be Good de l'eau, un thermos de café encore plein et un appareil radio en état de marche. Si les malheureux, au lieu d'aller vers le nord sur des dizaines de milles, avaient plutôt essayé de le faire vers le sud sur une distance d'à peine 10, ils auraient trouvé les moyens pour être sauvés, mais le destin en a décidé autrement.

Pour plus de détails :

samedi 28 avril 2012

Sujets du 28 avril 2012


Proverbe/citation du jour
«Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais, dans l'œil du vieillard, on voit de la lumière.» -Hugo (Victor)



David Descoteaux

L'industrie pétrolière en Gaspésie
Lors d'un échange récent via Facebook avec le chroniqueur économique David Descôteaux au sujet du développement de l'industrie pétrolière en Gaspésie, ce dernier m'a fourni un lien sur un article qu'il a écrit à ce propos à l'automne 2006. Si vous voulez vous faire une idée personnelle quant aux possibilités dans le domaine, cet article est à mon avis un incontournable qui demeure tout autant d'actualité en 2012 qu'il ne l'était en 2006 : http://daviddescoteaux.com/lor-noir-du-quebec-2/

Les comparaisons entre l'Alberta et le Québec sont nombreuses et on découvre que l'extraction moyenne des puits gaspésiens dépasse déjà celle de nombreux puits albertains. Je sais que cela arrive tard, mais je tiens à féliciter personnellement David pour son travail car son article est approfondi, ce qui devient de plus en plus difficile à faire de nos jours, hélas, à cause de la rapidité d'action demandée par les médias électroniques.

David Descôteaux devrait bientôt s'attarder à nouveau au développement pétrolier au Québec, notamment en ce qui a trait au travail du groupe Pétrolia à Gaspé. Vous pouvez le lire dans le bloque Argent les lundi, mercredi et vendredi : http://descoteaux.argent.canoe.ca/












Laurent Proulx, Photo Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve













Gabriel Nadeau-Dubois, photo: Agence QMI

Gabriel Nadeau-Dubois et Laurent Proulx, à quand un débat public?
Laurent Proulx, c'est cet étudiant de l'Université Laval qui s'est fait traiter de «p'tit con» et de fils de riche qui se fait payer ses avocats par ses parents par Gabriel Nadeau-Dubois (GND), lorsque ce dernier a prononcé un discours lors d'une rencontre de manifestants pour la grève étudiante. On peut entendre GND s'exprimer de la sorte à 4min50 dans le vidéo :


Vous pouvez entendre ici Laurent Proulx expliquer son point de vue lors d'une émission radio de Benoit Dutrizac :http://www.radioego.com/ego/listen/10896

«P'tit con»? Proulx semble-t-il con à votre avis quand il exprime son point de vue?

«Fils de riche»? Ses parents sont de la classe moyenne et travaillent sept jours sur sept pour opérer un restaurant, et il s'est représenté seul quand il a fait sa demande judiciaire!

À quand un débat entre Gabriel Nadeau-Dubois et Laurent Proulx sur la judiciarisation du conflit? J'aimerais bien voir Gabriel Nadeau-Dubois traiter l'autre étudiant de «p'tit con», mais cette fois en pleine face! Je ne crois pas que GND ait besoin de consulter ses membres pour le faire, parce que dans ce cas précis, il ne leur a pas demandé la permission de traiter Laurent Proulx comme il l'a fait!

Si le jeune leader des «carrés rouges» demeure silencieux face à cette offre ou refuse de relever le défi, vous saurez quoi en penser. Y aura-t-il alors des gens qui vont traiter Gabriel Nadeau-Dubois de «couillon»???

vendredi 27 avril 2012

Sujets du 27 avril 2012


Proverbe/citation du jour
«Ne me dites pas que ce problème est difficile. S'il n'était pas difficile, ce ne serait pas un problème.» -Foch (Ferdinand)



Chigner pour une interruption électrique de 20 heures
En consultant hier le site Web de Radio-Canada, j'ai découvert qu'Hydro-Québec doit procéder dimanche prochain au branchement d'une nouvelle centrale au site de la Courbe du Sault, à Rivière-au-Tonnerre. On mentionne que cette opération nécessite une interruption de courant de 20 heures. Cela suscite la grogne chez des résidents de la région. On dit même qu'une pétition a été lancée pour demander à la société d'État d'être plus respectueuse envers les citoyens lors d'une procédure du genre.

Hugues Plamondon, porte-parole d'un regroupement de citoyens qui ont signé la pétition, a déclaré  : «Ce qu'on demande à Hydro-Québec, ça serait de transférer les 20 heures de panne d'électricité de dimanche lorsque les températures vont être plus clémentes. Puis, de s'organiser pour que cette panne-là soit divisée en quelques nuits plutôt que de le faire d'un coup de 20 heures.»

Pourtant, Hydro-Québec affirme avoir consulté la population avant d'avoir planifié cette interruption de service, tout en assurant qu'avec la mise en service de la centrale Romaine 2, l'interruption du courant électrique sera moins fréquente, car le réseau sera bouclé.

Je pense à nos ancêtres, qui ont survécu durant des siècles sans radio, sans télé, sans micro-ondes, sans laveuse, sans sécheuse, sans cuisinière, sans chauffage électrique, et aussi sans toutes les bébelles liées à Internet et aux téléphones cellulaires, et je trouve que les gens de 2012 sont pathétiques en se plaignant d'une interruption de 20 heures, d'autant plus qu'elle est prévue à l'avance et que cette même société qui est blâmée a injecté des millions de dollars dans l'économie locale (dans le cas concerné la Côte-Nord) durant des années.

En 2012, que reste-t-il de l'esprit d'initiative et de débrouillardise de nos ancêtres coureurs de bois?

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Vague humaine 2012
Je l'ai déjà dit, je le répète encore, si la Haute-Gaspésie comptait sur son territoire dix organisateurs comme Serge Chrétien, son avenir en serait changé de manière significative.

Serge a organisé en 2010 la fameuse Vague humaine, un événement dont le but était de recueillir des fonds dans la lutte contre le cancer et on sait le succès qu'a eu cet événement. Cette première vague a regroupé près de 7000 personnes et a permis d'amasser une somme estimée à 38 000 $ pour l'Association du cancer de l'est du Québec (ACEQ).

Serge récidive cette année encore, après s'être accordé une pause de deux ans pour viser plus haut encore. La Vague humaine 2012 a pour but d'établir un record Guinness en accueillant 10 000 personnes et en amassant 50 000 $ pour l'ACEQ. L'activité aura lieu le 2 septembre prochain, à Sainte-Anne-des-Monts.

Fait à noter, le président d'honneur sera virtuel. Il s'agit du docteur Francis Lévesque, décédé il y a quelques années d'un cancer à l'âge de 48 ans. Le Centre de développement et de recherche en imagerie numérique (CEDRIN) du Cégep de Matane offre sa collaboration pour le faire revivre pour l'événement.

Grâce une fois encore à Serge Chrétien, la Haute-Gaspésie coure une chance de se faire connaître partout ailleurs dans le monde via un événement unique. Nous vous invitons à y prendre part vous aussi pour démontrer que ça bouge chez nous. Vous aurez des détails ici :


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Cuisiner le maquereau
Avec le Festival du maquereau qui se déroulera cet été à Sainte-Anne-des-Monts, il est bon de se préparer à la célébration en proposant aux pêcheurs diverses recettes dans lesquelles ce poisson de chez nous a une place de choix.

Toutefois, mis à part le maquereau fumé, connaissez-vous des recettes intéressantes? À ce que je sache, personne dans mon entourage n'a pu m'en proposer une seule, alors je me suis mis à la tâche pour en dénicher au moins une, qui permettra aux gens de la Haute-Gaspésie de faire sensation auprès des visiteurs en incluant ce poisson dans un plat attrayant. Il s'agit ici des maquereaux grillés aux noix!

Selon la source que j'ai consultée, on dit que ce plat se déguste l'été près du barbecue et qu'il est à son meilleur accompagné d'un vin blanc frais et sec.

Puisque la recette provient de France, elle est en mesures métriques. Pour vous aider à mesurer dans le système impérial, ce site peut être utile : http://www.convertworld.com/fr

Voici les ingrédients, pour un total de quatre personnes :

  • 1 kg de filets de maquereaux
  • 100 cl d’huile
  • 100 cl de lait
  • 150 g de noix
  • 20 cl de vinaigre
  • 100 g d’ail
  • 1 citron
  • un peu de beurre, du poivre noir, sel, persil
  • 5-6 piments forts, de la salade de pommes de terre, des feuilles de laitue




La préparation :

  • Coupez les filets en morceaux.
  • Salez.
  • Saupoudrez de poivre et grillez-les.
  • Préparez une sauce avec des noix broyées, de l'ail broyé, du lait et et du persil finement haché.
  • Saupoudrez de sel, poivre, vinaigre et de jus de citron.
  • Faire roussir légèrement dans un peu d’huile.
  • Mettez les morceaux de maquereau grillé sur des feuilles de laitue, versez dessus la sauce.
  • Garnissez de salade de pommes de terre et de piments forts.

À vous de juger s'il en vaut la peine de tester la recette, et n'hésitez pas à me faire savoir vos opinions sur le sujet, car le Festival du maquereau s'en vient!

Pour plus de détails :

jeudi 26 avril 2012

Sujets du 26 avril 2012




Proverbe/citation du jour
«La pudeur sied bien à tout le monde; mais il faut savoir la vaincre et jamais la perdre.» -Montesquieu (Charles de Secondat, baron de La Brède et de)



Le point G existe-t-il vraiment?
La zone de Gräfenberg, mieux connue sous le nom de point G, appelée ainsi depuis qu'un sexologue allemand, Ernest Gräfenberg, l'a observée dans les années 1950, existe-t-elle vraiment?

Un docteur de l'Insitute of Gynecology de St. Petersburg, en Floride, Adam Ostrzenski, de même que son équipe, disent aujourd'hui pouvoir confirmer l'existence du fameux point après l'avoir observé... sur le cadavre d'une femme. Pourquoi un cadavre? Il me semble que l'étude sur des sujets vivants serait plus passionnante, mais enfin...

Gräfenberg n'a jamais à l'origine identifié précisément la zone sous ce nom, ni même indiqué qu'on pouvait la retrouver chez toutes les femmes. En fait, il n'a noté que le comportement sexuel de certaines femmes chez qui l'urètre pouvait être une zone érogène occasionnelle.

Selon Ostrzenski, la fameuse zone érogène féminine se retrouve sur la membrane périnéale, à une distance de 16,5 mm de la partie supérieure du méat urétral. Le point G créerait un angle de 35 degrés avec le bord latéral de l'urètre, et aurait l'apparence d'une poche clairement délimitée, dont le rebord rappelle les tissus érectiles. Sa surface supérieure présenterait des irrégularités bleuâtres qui seraient visibles à travers la membrane.
Grâce à leurs travaux, publiés dans le Journal of sexual medecine, les chercheurs espèrent qu'on pourrait mieux traiter la dysfonction sexuelle féminine.
C'est en 1981, avec la publication d'un ouvrage intitulé «The G-Spot and other discoveries about human sexuality», présenté par John D. Perry, de même que mesdames Alice Khan Ladas et la sexologue Beverley Whipple, qu'on a popularisé le concept de cette zone, située dans le vagin de la femme et comportant une multitude de terminaisons nerveuses qui, si elles sont stimulées correctement, produisent un plaisir sexuel intense et parfois aussi une éjaculation chez la femme.

Pourtant, depuis, les chercheurs se disputent sur l'existence de cette zone. En 2004, un chercheur a dénombré quatre points G dans la partie supérieure du vagin, alors qu'en 2008 des chercheurs italiens ont affirmé que le tissu de la paroi antérieure entre l'urètre et le vagin était plus épais chez les femmes ayant des orgasmes vaginaux intenses, ce qui était selon eu le point G, et des chercheurs britanniques, pour leur part, affirmaient en 2010 que ce point n'est qu'un mythe. Qui faut-il croire?

Vous pouvez vous lancer dans une séance d'exploration si le coeur vous en dit, séance qui sera plus agréable qu'avec un cadavre il y a fort à parier, le lien qui suit vous permettra d'en apprendre davantage mais autant vous dire que je ne me tiens aucunement responsable de la suite :




Pour plus de détails :



Plus d'orgasmes, moins de pilules?
Je risque une fois de plus de me faire traiter de pervers et de fou pour aborder un sujet comme celui qui suit dans mon blog, mais enfin, j'en ai l'habitude désormais. J'ai fait l'objet de critiques du genre en parlant de divers sujets liés à la sexualité dans mon émission radiophonique, mais je puis vous affirmer que bien plus de gens que vous ne pourriez le penser écoutent avec attention et consultent mes billets sur les sujets en lien avec le sexe.

En préparant mon billet consacrée à l'existence du point G, je me suis posé la question suivante : «Est-ce que si la population en général avait une vie sexuelle plus satisfaisante, la consommation de pilules chuterait au Québec?»

L'idée peut sembler saugrenue, mais il y a peut-être un fond de vérité en celle-ci. Combien de gens vivent des frustrations diverses dans leur vie, des frustrations les portant à se tourner vers l'alcool, les drogues ou les médicaments pour compenser? La frustration au niveau sexuel ne jouerait-elle pas un rôle bien plus grand et bien plus néfaste qu'on ne pourrait le croire dans notre société?

Je suppose que les gens qui crient le plus fort à l'outrage quand des sujets comme la satisfaction sexuelle sont abordés dans les médias comptent justement parmi les gens qui vivent de grandes carences dans cet aspect de leur vie.

À ce que je sache, peu de spécialistes s'arrêtent à cette question. Serait-ce que le sujet est tabou? J'aimerais bien avoir la chance d'interviewer le docteur Pierre Mailloux sur le sujet. Je suppose qu'il en résulterait une entrevue fort enrichissante!

Une action politique dans ce sens est-elle possible? Oui! En Colombie-Britannique, un parti appelé «The Sex Party» a présenté quelques candidats lors d'élections provinciales depuis 2005. Ce parti projette également de présenter des candidats au niveau fédéral dans le futur. Le «Sex Party» soutenait durant la campagne de 2009 qu'on devrait obliger les gens emprisonnés à avoir un orgasme par jour pour réduire leur niveau d'agressivité et qu'on devrait aussi faire preuve d'une plus grande ouverture face à la sexualité dans société et que nous nous en porterions tous mieux.

Tout cela peut avoir l'air fou de prime abord, mais n'y aurait-il pas un fond de vérité dans tout cela? Si vous voulez en apprendre plus, le site du parti est ici : http://www.thesexparty.ca/ Vous constaterez peut-être que plusieurs de leurs idées ne sont pas si folles et perverses que vous ne pourriez le croire! À quand un parti du genre au Québec pour mettre de la couleur dans les campagnes électorales?

mercredi 25 avril 2012

Sujets du 25 avril 2012


Proverbe/citation du jour
«Ce que nous faisons n'est jamais compris, et n'est toujours accueilli que par les louanges ou la critique.» - Friedrich Nietzsche


Un traitement équitable pour tous
Depuis quelques jours je vois cette image circuler via Facebook :


Au Québec, des gens crient au scandale parce que Jean Charest lance une «craque» anodine à l'endroit de gens manifestant contre le Plan Nord, allant jusqu'à demander sa démission, alors que d'autre part, ces mêmes gens applaudissent quand ce même Jean Charest est représenté en trou de cul sur des images du genre.


Qu'on aime le premier ministre ou non, est-ce que de le traiter de la sorte est acceptable? J'aimerais bien voir la réaction des gens si c'était Pauline Marois, François Legault, Amir Kadhir ou un député comme Pascal Bérubé qui subissait un traitement similaire! 


Quelqu'un veut faire un montage du genre avec l'un d'eux pour savoir ce qui va se produire?





Savoir avancer malgré la critique
J'ignore l'origine exacte de l'histoire qui suit, mais question de changer le mal de place, je vous la propose aujourd'hui, car elle me semble contenir une morale intéressante à retenir. Ladite histoire est celle d'un vieillard, son petit-fils et un âne.


On dit qu'un jour, voulant enseigner à son petit-fils une leçon importante, un vieillard qui venait d'acheter un âne lui dit : «Nous allons faire une promenade au village. Il est très important que tu écoutes tout ce que les gens vont dire sur notre passage.»


Le vieillard grimpa alors sur le dos de l'animal, et son petit-fils marchant à ses côtés, ils traversèrent le village. Les promeneurs remarquèrent alors le regard plein de mépris des villageois dirigé vers le vieil homme : «Comment peut-il laisser le jeune garçon marcher ainsi, il devrait lui laisser sa place!»


Une fois à la sortie du village, le vieillard laissa alors la place sur l'âne à son petit-fils, et ils firent route un fois de plus à travers le village. Ils purent alors entendre des gens dire : «Ce jeune garçon devrait avoir honte de laisser marcher le vieillard, il devrait lui laisser la place sur le dos de l'âne!»


L'autre extrémité du village atteinte, le vieux sage fit descendre le garçon de l'âne et, pour une dernière fois, ils traversèrent le village, et ce fut pour entendre des gens murmurer : «Ils sont stupides : ils ont un âne et sont trop idiots pour grimper dessus!»


Sur le chemin du retour à leur foyer, le vieillard regarda son petit-fils droit dans les yeux et lui dit : «Tu viens aujourd'hui d'apprendre l'une des leçons les plus importants de toute ta vie : peu importe ce que tu feras, il y aura toujours quelqu'un pour te critiquer!»


Qui parmi nous n'a jamais fait l'objet de critiques? Quoi que nous fassions dans la vie, il y aura toujours des gens qui vont aimer ce que l'on fait et d'autres non. Est-ce que cela ôte de la valeur à notre personnalité? Devons-nous nous empêcher d'avancer à cause de cela? Bien sûr que non!


L'important à retenir afin que la critique peut vous mener vers le succès, et ce à condition que vous demeuriez ouvert d'esprit, et en cas de doute, n'hésitez pas à demander l'avis de personnes expérimentées. Celles-ci vous aideront dans votre cheminement.

lundi 23 avril 2012

Sujets du 24 avril 2012


Proverbe/citation du jour
«Il y a deux moments de sa vie où tout homme est respectable: son enfance et son agonie.» -Montherlant (Henry Millon de)



Une petite fille brûlée qui a besoin de votre aide
Il se peut fort bien que vous ayez récemment vu la photo qui figure ci-haut sur votre mur Facebook, avec une mention qu'il s'agit d'une petite fille brûlée dans un incendie qui recevra une aide financière couvrant les frais de ses traitements si vous partagez ladite photo dans votre cercle de contacts Facebook.

De voir un poupon brûlé de la sorte brise le coeur de tout humain normalement constitué, mais il faut quand même garder la tête froide en recevant un message du genre, via Facebook ou via courriel, car malheureusement, c'est un FAUX. Comment croyez-vous qu'un fournisseur Internet peut calculer le nombre de clicks sur une image pour déterminer le montant qui sera versé par un généreux donateur?

Une simple vérification via Internet permet de rapidement découvrir si un message est véridique ou non. Vous voulez un truc? Faites simplement une recherche sur l'image via Google Image et vous obtiendrez comme résultats une série de liens vers des sites prouvant qu'il s'agit d'une fraude via chaîne de courriel/messages. Des exemples figurent plus bas.

L'histoire est pourtant, hélas, vraie : en juin 2005, la petite fille sur la photo, nommée Olenka Kuczma, a été gravement brûlée dans l'incendie de la maison de ses parents dans la région de Sanok, en Pologne. La télévision de ce pays de l'Europe de l'Est a couvert la triste histoire et on en retrouve encore des traces sur Internet :





Les parents d'Olenka ont effectivement alors demandé le support du public pour couvrir les frais hospitaliers et dès ce moment des fraudeurs ont tenté de soutirer de l'argent aux bonnes âmes en se faisant passer pour des représentants d'organismes de charité.

Un autre article, daté du 25 décembre 2011, fait un retour sur l'histoire faussement véhiculée sur Facebook et on peut y voir une photo plus récente de la petite Olenka :


Retenez que l'outil Google Image est aussi très utile dans une multitude d'autres situations de fraudes, notamment quand une belle étrangère tente de vous séduire pour vous détrousser. Il n'est pas rare que les photos utilisées par les fraudeurs puissent être aisément retracées sur Internet, notamment sur des sites pornographiques.

Pour plus de détails :



Contre un registre québécois des armes à feu
Vous êtes un adepte de Facebook et vous voulez faire savoir que vous vous opposez à un registre québécois des armes à feu, suite à la destruction du registre des armes d'épaule du fédéral? Il vous est possible de joindre un groupe Facebook sur le sujet, «Tous contre un registre québécois des armes à feu».

En moins de 24 heures, plus de 800 personnes se sont jointes au groupe. Il vous est possible de le joindre vous aussi afin de faire savoir au gouvernement du Québec votre désaccord sur le sujet.

Pour plus de détails :

Sujets du 23 avril 2012


Proverbe/citation du jour
«Il faut se contenter de découvrir, mais se garder d'expliquer.» -Braque (Georges)


65/35
À combien de reprises me suis-je fait lancer : «La musique est plate quand t'es en ondes!» par des auditeurs du FM 100,3 où j'ai travaillé comme animateur de mars 2007 à novembre 2011? Ces auditeurs, qui aiment écouter Rihanna, Lady Gaga, Nickelback, Justin Bieber et compagnie savent-ils que la loi (le CRTC au premier plan) oblige les stations de radio à faire jouer au moins 65% de musique francophone?

65/35, autrement dit, 65% et 35% : 65% de musique francophone et 35% de musique anglophone ou dans d'autres langues. En gros, cela explique les quotas musicaux que les stations radiophoniques francophones québécoises doivent respecter selon les législations en place. Pour cela, vous pouvez dire merci aux artistes francophones et à divers autres intervenants de l'industrie musicale qui ont fait pression pour que la loi aille en ce sens!

65/35? Jetez un coup d'oeil à votre liste de chansons en MP3 sur votre lecteur ou sur votre disque dur d'ordinateur et il se peut fort bien que vous ne respectiez pas du tout le quota en question, la musique anglophone composant une plus grande proportion que le 35% fixé comme limite. Maintenant, pensez aux gens impliqués dans le domaine radiophoniques qui sont obligés par une loi à faire jouer 65% de musique francophone. La loi est-elle réaliste quant à ce que l'auditoire veut vraiment entendre musicalement parlant?

Loin de moi l'idée de dire que nous devons boycotter la musique francophone du Québec et d'ailleurs au Canada. Comme animateur radio, je me suis toujours fait un devoir de donner une chance aux artistes francophones émergents quand je sentais un brin de talent (et plus) chez eux, en donnant une prépondérance aux artistes gaspésiens d'abord, que ce soir Kaven Haché, Patrice Michaud, Bruno Gallant, Quimorucru ou d'autres, et je lance le défi à mes détracteurs de prouver que je ne donne pas un coup de pouce aux artistes gaspésiens, même si je ne supporte pas du tout le 65/35 et les subventions du public aux artistes. Je crois que si d'une part les médias doivent supporter les artistes d'une région, on ne doit pas les forcer légalement à agir en ce sens.

Des artistes comme Éric Lapointe, Richard Séguin ou d'autres membres de l'ADISQ supportent une loi obligeant l'industrie médiatique à faire tourner leurs chansons, allant même dans certains cas jusqu'à demander que l'on taxe les lecteurs de MP3s pour financer leurs oeuvres.  Cela explique pourquoi certains noms du monde de la musique sont entendus plus souvent en ondes et vu notre marché musical limité, les mêmes chansons et artistes reviennent souvent!

On peut forcer un cheval à aller à la rivière, mais peut-on le forcer à y boire??? Idem en ce qui concerne la musique : en forçant l'auditoire à écouter certains chansons plus que d'autres, ne l'encourage-t-on pas à bouder la musique en question?La tendance actuelle obligeant les radios à faire tourner de le musique francophone que les gens ne veulent pas nécessairement entendre risque de causer un effet contraire à ce que les gens voulant protéger la musique francophone veulent produire : on peut écoeurer encore plus l'auditoire d'écouter la radio et le pousser à se tourner vers les lecteurs MP3 chargés avec un choix musical qui ne sera pas sous juridiction du CRTC.

Donc, en voulant protéger la musique francophone, certains artistes risquent peut-être d'une part de tuer davantage la musique francophone québécoise, et de l'autre, encourager le public à écouter de la musique via un lecteur MP3 qui n'est pas soumis aux lois et qui ne respectera pas du tout le quota, avec comme conséquences que l'industrie du disque et la radio québécoise vont perdre davantage de parts de marchés et décliner, tout cela à cause d'artistes subventionnés qui nous forcent à les écouter!



Claire Lomas, une marathonienne paraplégique remarquable
Lors du 32e marathon de Londres, qui s'est déroulé hier, 35 970 personnes étaient présentes sur la ligne de départ. Ce marathon a un air de party qu'on ne retrouve pas ailleurs, car beaucoup de gens se déguisent pour y prendre part. Un record dans le domaine a d'ailleurs été battu cette année alors que David Stone, 42 ans, portant un costume de Dracula, a complété les 42km de la course en deux heures quatre-deux minutes, battant le précédent record de trois heures deux minutes.

Ce qui retient le plus mon attention cette année et la participation de Claire Lomas, une sportive de 32 ans qui a subi un grave accident d'équitation en 2007, un accident qui l'a laissée paralysée en bas des épaules. La dame a pris part au marathon avec un équipement spécial lui permettant de se déplacer, comme on peut le voir dans la série de photos qui suit :



Photos du quotidien "Dailymail" : http://www.dailymail.co.uk


Combien d'entre nous sommes trop lâches pour marcher afin de nous rendre au dépanneur au coin de la rue alors alors que des gens comme Claire Lomas, souffrant d'une paralysie, ont l'équivalent d'une montagne à gravir simplement pour se lever debout et aller de leur lit à leur salon?

La dame a son propre site Web : « Get Claire Walking Again », qui vous permettra d'en apprendre plus à son sujet : http://www.get-claire-walking.co.uk/

dimanche 22 avril 2012

Sujets du 22 avril 2012

Proverbe/citation du jour
«J'aime la vérité. Je crois que l'humanité en a besoin; mais elle a bien plus grand besoin encore du mensonge […]» -France (Anatole François Thibault, dit Anatole)


En ce Jour de la Terre, JE NE MARCHE PAS
En ce jour de la Terre, j'ai décidé de ne pas marcher!
Pourquoi? Non pas que je m'oppose aux questions d'ordre environnemental, mais parce que je n'aime pas la manière d'utiliser cette cause des artistes et autres intervenants qui organisent cette journée au Québec. Tenez, avez-vous vu le vidéo en lien avec cette activité?


Ce vidéo suit la tendance de vidéoclips modernes où les images et les sons se succèdent à un rythme rapide, et avec en ouverture le grimaceux qui dit « Les artissssssssseeeeeeessssss », ben « Ça me sssssssttttttttttrrrrrrrrrrrreeeeeeeeeeeessssssssseeeeeee » » pour ne pas dire « Ça m'ééééééééééénnnnnnnnnnnnnaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrvvvvvvvvvveeeeeeeeeeeeeee!!!! »


Je ne conteste pas le droit des gens à prendre part à l'événement. Les gens ont le droit de manifester dans une société démocratique, sauf que le droit de ne pas être d'accord est aussi un droit. Il est clair que c'est d'abord l'enfant d'artistes, de syndicats et de groupes écologistes, cette journée et les activités qui l'entourent!


Ce que je trouve aussi dérangeant, on peut le déduire clairement en écoutant les intervenants dans ce vidéo, c'est qu'en souhaitant «la défense du bien commun», ces gens font aussi la promotion de leurs intérêts personnels, au même titre que les compagnies qui souhaitent adresser de la publicité aux enfants dans nos écoles ou bien qui nous vendent des produits roses pour supporter la lutte contre le cancer du sein par exemple.


Une personne peut très bien s'opposer à cette manifestation sans pour autant nier le fait que nous devons protéger notre Terre en assurant un développement durable.


Curieusement, j'ai aussi l'impression que ces artistes à l'origine de l'activité dont il est ici question veulent à la fois empêcher l'exploitation des ressources tout en obtenant une multitude d'avantages (subventions pour des films, des disques, garderies à 7$, études supérieures gratuites, etc.) Autrement dit, ils veulent le beurre et l'argent du beurre en même temps. Si on élimine divers possibilités de développement économique au Québec, qui pourra payer pour tout ça?


En conclusion, je me demande si un artiste qui comprends les rouages de l'administration et qui ne laisse pas ses émotions le guider bien avant sa logique (comme c'est le cas dans ledit vidéo) ça existe vraiment au Québec!


Je souhaiterais en ajouter au sujet des ténors de l'environnement comme David Suzuki et sur les gens qui s'inquiètent à propos de tout ce qui concerne la société et qui défendent des causes, mais j'y reviendrai plus tard.