Proverbe/citation
du jour
«La
pudeur sied bien à tout le monde; mais il faut savoir la vaincre et
jamais la perdre.» -Montesquieu (Charles de Secondat, baron de La
Brède et de)
Le point G
existe-t-il vraiment?
La
zone de Gräfenberg, mieux connue sous le nom de point G, appelée
ainsi depuis qu'un sexologue allemand, Ernest Gräfenberg, l'a
observée dans les années 1950, existe-t-elle vraiment?
Un
docteur de l'Insitute of Gynecology de St. Petersburg, en Floride,
Adam Ostrzenski, de même que son équipe, disent aujourd'hui pouvoir
confirmer l'existence du fameux point après l'avoir observé... sur
le cadavre d'une femme. Pourquoi un cadavre? Il me semble que l'étude
sur des sujets vivants serait plus passionnante, mais enfin...
Gräfenberg
n'a jamais à l'origine identifié précisément la zone sous ce nom,
ni même indiqué qu'on pouvait la retrouver chez toutes les femmes.
En fait, il n'a noté que le comportement sexuel de certaines femmes
chez qui l'urètre pouvait être une zone érogène occasionnelle.
Selon Ostrzenski,
la fameuse zone érogène féminine se retrouve sur la membrane
périnéale, à une distance de 16,5 mm de la partie supérieure
du méat urétral. Le point G créerait un angle de 35 degrés avec
le bord latéral de l'urètre, et aurait l'apparence d'une poche
clairement délimitée, dont le rebord rappelle les tissus érectiles.
Sa surface supérieure présenterait des irrégularités bleuâtres
qui seraient visibles à travers la membrane.
Grâce à leurs travaux,
publiés dans le Journal of sexual medecine, les chercheurs
espèrent qu'on pourrait mieux traiter la dysfonction
sexuelle féminine.
C'est
en 1981, avec la publication d'un ouvrage intitulé «The G-Spot
and other discoveries about human sexuality», présenté par
John D. Perry, de même que mesdames Alice Khan Ladas et la sexologue
Beverley Whipple, qu'on a popularisé le concept de cette zone,
située dans le vagin de la femme et comportant une multitude de
terminaisons nerveuses qui, si elles sont stimulées correctement,
produisent un plaisir sexuel intense et parfois aussi une éjaculation
chez la femme.
Pourtant,
depuis, les chercheurs se disputent sur l'existence de cette zone. En
2004, un chercheur a dénombré quatre points G dans la partie
supérieure du vagin, alors qu'en 2008 des chercheurs italiens ont
affirmé que le tissu de la paroi antérieure entre l'urètre et le
vagin était plus épais chez les femmes ayant des orgasmes vaginaux
intenses, ce qui était selon eu le point G, et des chercheurs
britanniques, pour leur part, affirmaient en 2010 que ce point n'est
qu'un mythe. Qui faut-il croire?
Vous
pouvez vous lancer dans une séance d'exploration si le coeur vous en
dit, séance qui sera plus agréable qu'avec un cadavre il y a fort à
parier, le lien qui suit vous permettra d'en apprendre davantage mais
autant vous dire que je ne me tiens aucunement responsable de la
suite :
Pour
plus de détails :
Plus d'orgasmes,
moins de pilules?
Je risque une fois de plus de me faire traiter de pervers et de fou pour aborder un sujet comme celui qui suit dans mon blog, mais enfin, j'en ai l'habitude désormais. J'ai fait l'objet de critiques du genre en parlant de divers sujets liés à la sexualité dans mon émission radiophonique, mais je puis vous affirmer que bien plus de gens que vous ne pourriez le penser écoutent avec attention et consultent mes billets sur les sujets en lien avec le sexe.
En
préparant mon billet consacrée à l'existence du point G, je me
suis posé la question suivante : «Est-ce que si la population en
général avait une vie sexuelle plus satisfaisante, la consommation
de pilules chuterait au Québec?»
L'idée
peut sembler saugrenue, mais il y a peut-être un fond de vérité en
celle-ci. Combien de gens vivent des frustrations diverses dans leur
vie, des frustrations les portant à se tourner vers l'alcool, les
drogues ou les médicaments pour compenser? La frustration au niveau
sexuel ne jouerait-elle pas un rôle bien plus grand et bien plus
néfaste qu'on ne pourrait le croire dans notre société?
Je suppose que les gens qui crient le plus fort à l'outrage quand des sujets comme la satisfaction sexuelle sont abordés dans les médias comptent justement parmi les gens qui vivent de grandes carences dans cet aspect de leur vie.
À ce
que je sache, peu de spécialistes s'arrêtent à cette question.
Serait-ce que le sujet est tabou? J'aimerais bien avoir la chance
d'interviewer le docteur Pierre Mailloux sur le sujet. Je suppose
qu'il en résulterait une entrevue fort enrichissante!
Une
action politique dans ce sens est-elle possible? Oui! En
Colombie-Britannique, un parti appelé «The Sex Party» a présenté
quelques candidats lors d'élections provinciales depuis 2005. Ce
parti projette également de présenter des candidats au niveau
fédéral dans le futur. Le «Sex Party» soutenait durant la
campagne de 2009 qu'on devrait obliger les gens emprisonnés à avoir
un orgasme par jour pour réduire leur niveau d'agressivité et qu'on
devrait aussi faire preuve d'une plus grande ouverture face à la
sexualité dans société et que nous nous en porterions tous mieux.
Tout
cela peut avoir l'air fou de prime abord, mais n'y aurait-il pas un
fond de vérité dans tout cela? Si vous voulez en apprendre plus, le
site du parti est ici : http://www.thesexparty.ca/
Vous constaterez peut-être que plusieurs de leurs idées ne sont pas
si folles et perverses que vous ne pourriez le croire! À quand un
parti du genre au Québec pour mettre de la couleur dans les
campagnes électorales?
Moi je suis convaincu que le point G existe !!! Pour les hommes qui croient que ça n'existe pas,alors je pleins votre conjointes.... :P
RépondreSupprimerJe cois aussi que les relations sexuelles pourraient en effets avoir un influence sur les besoins de consomation de certains medicaments.Je pense ici, surtout aux antidépresseurs. L'après acte sexuelle apporte selon moi un état de relaxation et bien aisance intense qui permet de trouver une grande paix interieur. D'ailleurs,à défaut d'avoir une relation sexuel avec un,une partenaire, j'irais même à penser que la masturbation pourrais contribuer à enrayer les risques d'infidélités en réduisant les désirs sexuelle non comblés. À moindre qu'il soit considéré par certains(es) qu'il est infidèle d'avoir une relation secrète avec la veuve poignet .... ;)