dimanche 30 septembre 2012

Sujet du 30 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
"Nous sommes tous obligés, pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous quelques petites folies." -Proust (Marcel)


Bouquets de balles et fleurs tactiques
Les lecteurs de ce blog qui se demandent s'il est possible de tirer avec un pistolet sous l'eau obtiennent aujourd'hui une réponse à leur interrogation, en plus de constater qu'on peut produire de magnifiques bijoux avec les balles employées pour l'expérience.

L'amateur d'armes Andrew Tuohy s'est filmé en train de tirer avec diverses armes de poing sous l'eau d'une piscine. On peut constater qu'une tornade momentanée se crée à la bouche du canon avant qu'un nuage de bulles monte vers la surface, pendant que la balle coule au fond de l'eau  :




Le plus surprenant est l'usage que fait monsieur Tuohy des balles employées sous l'eau. La résistance du liquide leur permet une expansion parfaite qui leur donne la forme d'une fleur. L'amateur d'arme, étant également un amateur de pierre précieuses, les utilise ensuite créer des bijoux et ce qu'il décrit comme étant des «fleurs tactiques» :








Surprenant n'est-ce pas?


Pour plus de détails :

samedi 29 septembre 2012

Sujet du 29 septembre 2012

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Proverbe/citation du jour
«L'éducation développe les facultés, mais ne les crée pas.» -Voltaire

Renforcement positif pour les chiens mais pas pour les enfants?
Si vous avez déjà appris à un chien à s'asseoir, à se coucher ou à donner la patte, vous avez probablement mis en pratique une méthode que l'on appelle le «renforcement positif» pour que Fido fasse ce que vous attendiez de lui, en répétant à plusieurs reprise le geste en le guidant, puis en lui donnant une récompense quand il le posait correctement. La carotte donne en général de meilleurs résultats que le bâton.

Source :
Rappelez-vous de votre enfance : à combien de reprises vos parents vous ont critiqué alors que le contraire aurait été préférable, comme cette fois où vous avez obtenu un excellent résultat scolaire et que votre père ou votre mère, au lieu de vous dire «Bravo!», vous a plutôt dit «T'aurais pu faire mieux encore, regarde l'erreur niaiseuse que tu as faite!»

Sommes-nous conscients à quel point des actions comme cette critique négative d'un parent face à un résultat pourtant excellent de son enfant peuvent avoir un impact négatif sur son développement à long terme?

Pourquoi alors savons-nous ici au Québec user de cette méthode avec un chien alors que nous sommes incapables de la mettre en pratique avec nos propres enfants?

Pour plus de détails :


vendredi 28 septembre 2012

Sujet du 28 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
«Dans la nature, toutes les espèces se dévorent: toutes les conditions se dévorent dans la société.» -Diderot (Denis)


Payez gang de caves!
Un tableau illustrant combien paient en impôts provinciaux les citoyens de toutes les provinces ainsi que des territoires canadiens gagnant 30 000$, 60 000$ ou 90 000$ m'est parvenu via Facebook dans le courant de la semaine :


Les sources qui ont servi à la production de celui-ci sont fiables, il s'agit de l'Agence de revenu du Canada et de Revenu Québec.

Sachant qu'ils verront leurs revenus amputés de la sorte, pensez-vous que les gens intéressés à travailler plus pour gagner plus sont motivés à le faire ici au Québec?

Devons-nous nous étonner de constater que les Québécois paient plus que les autres, et ce à tous les niveaux? C'est ça le «modèle québécois»??? Ouf!

Parmi les commentaires que j'ai retrouvés un peu partout sur Internet en lien avec la hausse des impôts souhaitée par le PQ, je n'ai pas non plus été étonné de lire que des gens applaudissent en disant qu'on va «faire payer les riches» et qu'il s'agit là de «justice sociale». Suis-je le seul à remarquer que ceux qui crient le plus fort sur le sujet sont des gens à faibles revenus qui bénéficient du système sans avoir à payer pour le tout, sinon très peu?

Je discutais avec un ami hier au sujet de la perception des gens face à la réussite des autres. Ailleurs au pays, cela doit faire partie de la mentalité anglo-saxonne, si une personne réussit et gagne plus, on la félicite en se disant que sa réussite va rayonner autour d'elle et les autres en profiteront. Ici, au Québec, si tu réussis, t'es nécessairement un crosseur, un profiteur et on doit te forcer à redonner aux autres au nom de la justice sociale...

Retenez également qu'en plus de devoir payer davantage d'impôts que les contribuables des autres provinces, les Québécois reçoivent de la péréquation pour financer les services offerts par le secteur public. On peut comprendre la colère d'un Albertain qui paie des impôts pour financer le Québec et son envie de voir le Québec non pas se séparer, mais se faire sacrer dehors du Canada!!!

jeudi 27 septembre 2012

Sujet du 27 septembre 2012

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Proverbe/citation du jour
«Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours.» -Proverbe Chinois


L'éducation et le contrôle de la société
C'est par ce que je considère un bon coup de chance que je suis tombé mardi soir sur un extrait de la série Twilight Zone diffusé dans le courant des années 1980, ledit extrait, intitulé «Examination Day», est basé sur une courte nouvelle de Henry Slesar publiée dans Playboy en 1958.

Hendy Slesar

Le récit, qui se passe dans un futur non précisé, relate l'histoire de Dickie Jordan, un jeune garçon de 12 ans célébrant son anniversaire et qui doit passer un examen obligatoire de QI qui a un impact significatif sur la suite des choses pour tous les citoyens le subissant.

Les parents de Dickie semblent inquiets mais nous ne pouvons savoir exactement pourquoi. Est-ce parce qu'ils croient que leur enfant ne sera pas capable de réussir le test en question ou serait-ce pour une autre raison qui nous échappera jusqu'à la toute fin de l'histoire?


Afin de garder suspence intact pour ceux et celles qui, parmi vous, voudraient le découvrir par eux-mêmes, je donne immédiatement un lien vers la vidéo de ce segment de l'émission et le texte original de Henry Slesar figure à la fin de ce billet. Les gens trop curieux, quant à eux, peuvent poursuivre la lecture sans plus tarder suite au lien vers le vidéo qui suit :




Dickie prend le sérum de vérité
Le fait est moins évident dans l'extrait de Twilight Zone que dans le texte original de Henry Slesar, mais il est clair dans la version écrite que les parents de Dickie ont un niveau d'intelligence acceptable selon le gouvernement en place (le pays n'est pas précisé, ni l'époque précise au cours de laquelle l'histoire se déroule.)


Dickie, quand à lui, est trop intelligent selon les standards, ce qui signe son arrêt de mort, ses parents se retrouvant suite à l'examen face à un dilemme : laisser le gouvernement s'occuper des funérailles du jeune garçon ou bien s'en occuper eux-mêmes.

Nous pouvons retenir deux thèmes de l'histoire :

  • Le gouvernement a un ferme contrôle sur les citoyens via les médias et l'éducation ;
  • En empêchant les enfants plus intelligents que la moyenne «acceptable» de devenir des adultes, l'État garantit son contrôle sur la société.

Sans aller jusqu'à croire que nos dirigeants actuels sont prêts à aller aussi loin pour s'assurer de notre obéissance, nous pouvons sérieusement nous questionner jusqu'à quel point la médiocrité de notre système éducatif et le manque de motivation pour apprendre de la part des citoyens facilite le travail des gens qui veulent profiter de la situation pour en arriver à leurs fins, que ce soit par exemple pour vendre des produits médiocres au peuple ou se faire élire comme députés..



Le texte original de la nouvelle de Henry Slesar, paru dans Playboy en 1958 :


Examination Day


The Jordans never spoke of the exam, not until their son, Dickie, was twelve years old. It was on his birthday that Mrs Jordan first mentioned the subject in his presence, and the anxious manner of her speech caused her husband to answer sharply.
Forget about it,’ he said. ‘He’ll do all right.’
They were at breakfast table, and the boy looked up from his plate curiously. He was an alert-eyed youngster with flat blond hair and a quick, nervous manner. He didn’t understand what the sudden tension was about, but he did know that today was his birthday, and he wanted harmony above all. Somewhere in the little apartment there were wrapped, beribboned packages waiting to be opened, and in the tiny wall-kitchen something warm and sweet was being prepared in the automatic stove. He wanted the day to be happy, and the moistness of his mother’s eyes, the scowl on his father’s face, spoiled the mood of fluttering expectation with which he had greeted the morning.
What exam?’ he asked.
His mother looked at the tablecloth. ‘It’s just a sort of Government Intelligence test they give children at the age of twelve. You’ll be taking it next week. It’s nothing to worry about.’
You mean a test like in school?’
Something like that,’ his father said, getting up from the table. ‘Go and read your comics, Dickie.’ The boy rose and wandered towards that part of the living room which had been ‘his’ corner since infancy. He fingered the topmost comic of the stack, but seemed uninterested in the colour­ful squares of fast-paced action. He wandered towards the window, and peered gloomily at the veil of mist that shrouded the glass.
Why did it have to rain today?’ he said. ‘Why couldn’t it rain tomorrow?’
His father, now slumped into an armchair with the Gov­ernment newspaper rattled the sheets in vexation. ‘Because it just did, that’s all. Rain makes the grass grow.’
Why, Dad?’
Because it does, that’s all.’
Dickie puckered his brow. ‘What makes it green, though? The grass?’
Nobody knows,’ his father snapped, then immediately regretted his abruptness.
Later in the day, it was birthday time again. His mother beamed as she handed over the gaily-coloured packages, and even his father managed a grin and a rumple-of-the-­hair. He kissed his mother and shook hands gravely with his father. Then the birthday cake was brought forth, and the ceremonies concluded.
An hour later, seated by the window, he watched the sun force its way between the clouds.
Dad,’ he said, ‘how far away is the sun?’
Five thousand miles,’ his father said.


Dickie sat at the breakfast table and again saw moisture in his mother’s eyes. He didn’t connect her tears with the exam until his father suddenly brought the subject to light again.
Well, Dickie,’ he said, with a manly frown, ‘you’ve got an appointment today.’
I know Dad. 1 hope –’
Now, it’s nothing to worry about. Thousands of children take this test every day. The Government wants to know how smart you are, Dickie. That’s all there is to it.’
I get good marks in school,’ he said hesitantly.
This is different. This is a – special kind of test. They give you this stuff to drink, you see, and then you go into a room where there’s a sort of machine –‘
What stuff to drink?’ Dickie said.
It’s nothing. It tastes like peppermint. It’s just to make sure you answer the questions truthfully. Not that the Gov­ernment thinks you won’t tell the truth, but it makes sure.’
Dickie’s face showed puzzlement, and a touch of fright. He looked at his mother, and she composed her face into a misty smile.
Everything will be all right,’ she said.
Of course it will,’ his father agreed. ‘You’re a good boy, Dickie; you’ll make out fine. Then we’ll come home and celebrate. All right?’
Yes sir,’ Dickie said.


They entered the Government Educational Building fifteen minutes before the appointed hour. They crossed the mar­ble floors of the great pillared lobby, passed beneath an archway and entered an automatic lift that brought them to the fourth floor.
There was a young man wearing an insignia-less tunic, seated at a polished desk in front of Room 404. He held a clipboard in his hand, and he checked the list down to the Js and permitted the Jordans to enter.
The room was as cold and official as a courtroom, with long benches flanking metal tables. There were several fathers and sons already there, and a thin-lipped woman with cropped black hair was passing out sheets of paper.
Mr Jordan filled out the form, and returned it to the clerk. Then he told Dickie: ‘It won’t be long now. When they call your name, you just go through the doorway at the end of the room.’ He indicated the portal with his finger.
A concealed loudspeaker crackled and called off the first name. Dickie saw a boy leave his father’s side reluctantly and walk slowly towards the door.
At five minutes to eleven, they called the name of Jordan.
Good luck, son,’ his father said, without looking at him. ‘I’ll call for you when the test is over.’
Dickie walked to the door and turned the knob. The room inside was dim, and he could barely make out the features of the grey-tunicked attendant who greeted him.
Sit down,’ the man said softly. He indicated a high stool beside his desk. ‘Your name’s Richard Jordan?’
Yes, sir.’
Your classification number is 600-115. Drink this, Richard.’
He lifted a plastic cup from the desk and handed it to the boy. The liquid inside had the consistency of buttermilk, tasted only vaguely of the promised peppermint. Dickie downed it, and handed the man the empty cup.
He sat in silence, feeling drowsy, while the man wrote busily on a sheet of paper. Then the attendant looked at his watch, and rose to stand only inches from Dickie’s face. He unclipped a penlike object from the pocket of his tunic, and flashed a tiny light into the boy’s eyes.
All right,’ he said. ‘Come with me, Richard.’
He led Dickie to the end of the room, where a single wooden armchair faced a multi-dialled computing machine. There was a microphone on the left arm of the chair, and when the boy sat down, he found its pinpoint head conve­niently at his mouth.
Now just relax, Richard. You’ll be asked some ques­tions, and you think them over carefully. Then give your answers into the microphone. The machine will take care of the rest.’
Yes, sir.’
I’ll leave you alone now. Whenever you want to start, just say “ready” into the microphone.’
Yes, sir.’
The man squeezed his shoulder, and left.
Dickie said, ‘Ready.’
Lights appeared on the machine, and a mechanism whirred. A voice said: ‘Complete this sequence. One, four, seven, ten . .


Mr and Mrs Jordan were in the living room, not speaking, not even speculating.
It was almost four o’clock when the telephone rang. The woman tried to reach it first, but her husband was quicker.
Mr Jordan?’
The voice was clipped: a brisk, official voice.
Yes, speaking.’
This is the Government Educational Service. Your son, Richard M Jordan, Classification 600-115 has completed the Government examination. We regret to inform you that his intelligence quotient is above the Government regula­tion, according to Rule 84 Section 5 of the New Code.’
Across the room, the woman cried out, knowing nothing except the emotion she read on her husband’s face.
You may specify by telephone,’ the voice droned on, ‘whether you wish his body interred by the Government, or would you prefer a private burial place? The fee for Gov­ernment burial is ten dollars.’


Pour plus de détails :

mercredi 26 septembre 2012

Sujets du 26 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
"Ce ne sont pas les hommes qui gouvernent les sociétés, ce sont les principes; à défaut de principes, ce sont les situations." -Proudhon (Pierre Joseph)


«Stationnement réservé»
Est-ce que l'attitude face à la clientèle diffère, tout dépendant si on travaille pour l'État ou si on travaille dans l'entreprise privée? Dans certains cas, peut-être que oui et dans d'autres, non. En prenant une marche jeudi soir, je suis passé devant le palais de justice de Sainte-Anne-des-Monts, puis devant divers autres commerces de la localité, notamment, une tabagie, deux épiceries, le restaurant Tim Horton's, la Banque nationale, la caisse populaire et quelques autres commerces. Qu'ai-je donc remarqué qui m'amène en ce mercredi matin à me questionner quand au service à la clientèle?

Dans la totalité des stationnements des commerces privés visités, s'il y avait des espaces de stationnement réservés au personnels, ils étaient situés à une certaine distance du bâtiment, et ce afin de facilité l'accès des clients aux établissements. Devant le palais de justice par exemple, j'ai noté que parmi les espaces situés tout près de l'immeuble, certains sont destinés à la clientèle d'une tabagie privée, alors que dans le cas des services publics, les espaces rapprochés sont marqués de panneaux indiquant qu'ils sont réservés aux employés de l'État, que ce soit celui destiné au député ou à d'autres fonctionnaires.

Dans certains cas, devant un hôpital par exemple, il est normal que l'on réserve une place près de l'entrée aux médecins qui doivent arriver lors d'urgences, mais dans la plupart autres situations, ne serait-ce pas normal que les employés de l'État stationnent leur véhicule de manière à faciliter l'accès des clients comme on le fait dans le secteur privé?

Je me rappelle ici les paroles du vieux Eddie Janigan, un vétéran de l'Armée américaine et ancien musicien qui venait passer ses vacances estivales en Gaspésie et qui m'a dit un jour au sujet de la manière d'attirer les gens, incluant la clientèle : « Feed the birds and the birds will come to you.» Certains fonctionnaires et autres décideurs au sein de la fonction publique devraient peut-être mettre la sagesse du vieux Janigan en application!


Dernière chronique – par Nicolas Poulin-Gagné
Bonjour tout le monde!

Ceci est malheureusement ma dernière chronique dans ce blog. Ceux qui me suivent depuis le début de l’été savent que je suis actuellement président d’une association étudiante, que j’étudie à temps plein en psychologie à l’Université Laval, et qu’en plus, je fais parti du «show» étudiant de cette même Université. Pour vous donner une idée, j’ai passé un gros 44 heures sur le campus durant les cinq derniers jours... Et ça, c’est sans mon emploi à temps partiel, mes repas et mon sommeil! Pas hâte de voir

Nicolas Poulin-Gagné
Écrire une chronique sur la psychologie, c’est vraiment plaisant. Ça me permettait de me replonger dans mes nombreux ouvrages sur les pathologies de l’humain (et croyez-moi, des troubles... Il y en a en tabar*****!), et s’en était une drogue. Quand on commence à comprendre des troubles bizarres, ainsi que ceux moins bizarres, on commence à analyser les gens autour de nous. À travers les 13 dernières semaines, j’ai tenté de mon mieux de vous apprendre les bases de ce que les étudiants en psychologie apprennent actuellement, en 2012. Grâce à ces bases, sans même de formation professionnelle supplémentaires, vous seriez en mesure d’analyser les gens autour de vous, d’éviter de tomber dans les stéréotypes nord-américains, et surtout, de vous auto-évaluer.

Car, oui, la plus grande force de tout intervenant, c’est d’abord de se connaître soi-même. D’être capable d’afficher ses limites, et d’exploiter au maximum ses forces. Mettre à l’épreuve nos peurs, et d’utiliser ses compétences à notre meilleur. De cette façon, vous ne serez jamais confronté à un mur quand vous allez aider quelqu’un. En vous considérant psychologiquement équilibré, ou encore mieux, de savoir pourquoi vous ne l’êtes pas, vous serez en mesure d’évaluer l’environnement qui vous entoure. Que ce soit la culture, le mode de vie, les valeurs et les normes de la société, mais également les traits qui caractérisent votre famille, vos collègues de travail, vos connaissances.

Laissez moi terminer ce dernier article par un petit commentaire sur la société actuelle. Sur une constatation personnelle de mon entourage. Comme introduction, je vous conseille d’écouter une scène du merveilleux film «La société des poètes disparus», mettant en vedette Robin Williams, qui raconte l’histoire d’un professeur de littérature unique en son genre dans un collège aux normes très strictes. Il y a une scène où le professeur (M. Williams) amène ses étudiants à l’extérieur, et les obligent à marcher en rang, en cercle. Au bout de quelques tours, les étudiants commencent à marcher au même rythme. Le son des nombreuses enjambées ne font qu’un. C’est ce qu’on appelle le conformisme.

Le conformisme est dans la nature humaine. On ne veut pas faire cavalier seul. On ne veut pas ressortir du lot. On a peur d’avoir l’air fou, d’avoir l’air niaiseux. Mon conseil : Faites ce que vous voulez. Les gens ne vous trouveront pas fous; ils vous trouveront innovateurs. Big Difference.

On peut comparé le conformisme à l’obéissance face à une autorité. L’obéissance à l’autorité est nécessaire au bon fonctionnement de notre société. Si personne ne respectait la police, les lois... Comment ferions-nous pour survivre? Imaginez un monde où personne ne respecterait les feux rouges sur la route, où il n’y aurait aucun contrôle dans les aéroports, où il n’y aurait aucune hiérarchie dans une entreprise... Ce serait l’anarchie, rien de moins.

En guise d’au revoir, en lien avec l’obéissance à l’autorité et le conformisme, je vous suggère d’aller consulter certains sites internet qui parlent de «L’Expérience de Milgram», qui date de 1963. Il s’agit de montrer à quel point l’être humain est «construit» pour obéir. C’est une des expérience les plus populaires de tous les temps, sinon la plus populaire. Et surtout, une des plus intéressante. Elle a non seulement révolutionné le monde de la psychologie, mais elle a révolutionné toutes les théories sur l’être humain dans les sciences sociales.

Si, pour ceux qui ne sont pas très «branchés» sur les expériences qui datent de 50 ans, vous pouvez voir une expérience française, très similaire, qui date d’à peine trois ans. Elle explique le pouvoir de la télévision sur les gens. Ce documentaire de 90 minutes est une vraie anthologie si vous vous intéressez de près ou de loin à la psychologie. De plus, vous pouvez regarder ce documentaire en intégrale à cette adresse, et ce, gratuitement : http://www.youtube.com/watch?v=pau7aDYrxFw

Finalement, je voudrais remercier P.A. de m’avoir laissé la chance de m’exprimer sur son blogue d’un sujet que j’adore, qui me passionne. Notre rencontre date bientôt d’un an, et jamais (mais au grand jamais) je n’aurais cru me retrouver sur ton blogue après autant de temps. Dire que notre première conversation était à propos d’une activité que j’avais organisée sur le campus de l’Université Laval, et que nous nous étions parlé sur les ondes de la radio du Grand Littoral FM 100,3! Really good memories!

Sur ce, je vous souhaite un bel automne! En espérant que vous avez apprécié mes chroniques hebdomadaires depuis les trois derniers mois!! Si vous avez des questions, cherchez l’adresse courriel d’une association étudiante de psychologie à l’Université Laval... Vous devriez être capable de me rejoindre assez facilement ;)

Au plaisir!
Nicolas Poulin-Gagné


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Note : À moi de te dire merci Nicolas, ta collaboration dans ce blog a été très appréciée et des lecteurs et lectrices m'en ont fait part!

P.A.

mardi 25 septembre 2012

Sujet du 25 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
«On est rarement maître de se faire aimer, on l'est toujours de se faire estimer.» -Fontenelle


«I'm a Rocker»
J'écoute peu de musique lorsque je suis chez moi, par contre, lorsque je roule en voiture, j'aime avoir du «bruit de fond», je conserve donc dans la P.A. Mobile une pile de disques compacts pour agrémenter l'atmosphère. Parmi ceux-ci, on retrouve des groupes comme Iron Maiden, Judas Priest, Ozzy Osbourne, Led Zeppelin de plein d'autres, en fait, pas mal de musique rock et très peu d'autres genres, désolé si ça en choque parmi vous, mais le western, le dance et une grande partie de ce qui se produit en musique francophone au Québec, ce n'est pas pantoute ma tasse de thé.

Avec le temps, les autres symboles de cette époque sont disparus, incluant ma longue chevelure (j'ai toutefois gardé deux ou trois queues de cheval des fois où je me faisais trimer le poil de coco, ce qui me permet encore aujourd'hui de dire que si un jour je me fais fabriquer une moumoute, ce seront mes vrais cheveux), ma guitare électrique avec les pédales et mon ampli, mais j'ai encore mes vinyles et cassettes de cette époque où la musique était analogique.

Rock'n Roll!!!
Dans un coin de mon garde-robe, je conserve précieusement deux reliques des années 1980 : un t-shirt de la tournée «Playing with Madness» (1988) du groupe britannique Iron Maiden, de même qu'une paire de jeans délavés à l'acide datant de la même époque. C'est un plaisir de porter le tout lorsqu'une occasion se présente et, miracle, malgré la bedaine du début de quarantaine, je «fitte» encore dedans! Dommage, mais je n'ai pas eu l'idée de conserver également une paire de ces souliers à la mode à l'époque, vous vous souvenez des «301» de la compagnie Daoust, qui produisait aussi des patins du même nom si ma mémoire ne flanche pas?

Vous souvenez-vous de ces campagnes organisées par des groupes religieux qui souhaitaient la censure de la musique rock, qu'on considérait comme satanique, décadente et responsable du suicide de nombreux jeunes? Nous avons même eu droit, alors que j'étais en secondaire III, à une conférence sur le sujet, à la polyvalente Gabriel-Le Courtois, et le monsieur qui s'adressait à nous a refusé de faire jouer «Stairway to Heaven», clamant qu'en certaines occasions des jeunes étaient affectés par l'écoute de la chanson et de ses messages subliminaux... Ouf! N'y a-t-il pas au moins une étude, réalisée au début des années 90 aux USA, qui en est arrivée à la conclusion qu'un homme blanc âgé entre 18 et 65 ans, écoutant de la musique country western, était plus susceptible de se suicider qu'un jeune écoutant du Ozzy Osbourne ou un autre, parce que le country, par ses thèmes nostalgiques, peut provoquer la dépression chez les gens qui l'écoutent?

Parlant de censure dans la musique, cela me rappelle l'intervention de Frank Zappa durant l'émission Crossfire de CNN en 1986, émission au cours de laquelle il était interrogé sur le sujet. Si vous comprenez suffisamment l'anglais, prenez le temps d'écouter, ça vaut le détour : http://www.youtube.com/watch?v=8ISil7IHzxc

Frank Zappa à l'émission Crossfire de CNN - octobre 1986

Un vrai plaisir que de voir Zappa mettre en boîte les deux animateurs et son adversaire!

Si elle est néfaste pour certains (tout comme d'autres genres de musique), en ce qui me concerne, la musique rock a été un plus dans ma vie : elle m'a permis de développer la connaissance de l'anglais (vocabulaire, prononciation) en plus de me servir de moyen pour en apprendre plus sur une multitude de sujets (histoire, mythologie, etc.) Le groupe britannique Iron Maiden est un des plus beaux exemples qui me viennent à l'esprit, avec des chansons comme «Aces High » sur la bataille d'Angleterre, «Alexander The Great » sur ce grand conquérant, ou bien «Stranger In A Strange Land», sur l'expédition perdue de Franklin. Ce n'est peut-être pas le cas avec tous les groupes rocks, mais une chose est sûr, certains se démarquent et ont une influence positive sur les gens.

Ouais! Je pense pouvoir encore dire en 2012 ce que je disais dans les années 1980 : « I'm a Rocker! »

lundi 24 septembre 2012

Sujet du 24 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
"J'ai assez vécu pour voir que différence engendre haine." -Stendhal (Henri Beyle, dit)


Être «riche» au Québec
Les socialistes du Québec aiment rendre tous les gens égaux, au point même de les encourager à avoir peur de travailler parce qu'ils serait trop taxés, sinon de déménager en Ontario ou ailleurs, dans un endroit où les taux d'imposition sont moindres.

Selon la plateforme du Parti québécois, le taux d'imposition provincial de la tranche de revenus de 130 000 $ à 250 000 $ passerait de 24 à 28 %, tandis que le taux d'imposition pour les revenus excédant 250 000 $ passerait de 24 à 31 %.

Samedi dernier, le journal Le Soleil de Québec a révélé que le gouvernement du PQ envisage une hausse rétroactive d'impôts pour l'année d'imposition 2012. C'est la directrice des communications de Pauline Marois, Shirley Bishop, qui a laissé entendre que le PQ prévoit cette hausse, et ce afin de compenser pour les cinq millions de personnes qui elles ne paieront pas la taxe santé de 200 $. On sait que le PQ a décidé d'annuler cette hausse.

Sûr que beaucoup de personnes parmi les cinq millions qui n'auront plus à payer le 200$ vont se réjouir, mais qu'en sera-t-il de celles qui devront compenser?

Est-ce vraiment être «riche» que de gagner 130 000$ par année au Québec? J'ai la foutu impression qu'en agissant en ce sens, le PQ ne fait que donner davantage envie de sacrer leur camp aux gens qui ne l'ont pas encore fait, parce qu'ils figurent déjà parmi les plus taxés en Amérique du Nord.

Au lieu d'encourager les gens à être plus productifs pour la société, des mesures du genre ne font, comme je le mentionnais au début de ce billet, que les décourager à le faire.

Cela ne peut en bout de ligne que donner envie à des gens de sacrer leur camp du Québec, et dites-vous que les gens qui vont le faire ne figurent pas parmi les pires éléments de notre société, mais bien parmi les meilleurs!

dimanche 23 septembre 2012

Sujets du 23 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
«La vie de l'homme sur la terre, c'est comme un cheval blanc sautant un fossé et qui disparaît soudain.» -Proverbe Chinois



www.cougarquebec.com 


Cougar Québec
On en retrouve pour tous les goûts et tous les styles sur Internet en termes de sites de rencontre. S'il y a des personnes qu'un site pour Sugar Daddies offusque, on entend moins parler de sites offrant aux dames d'âge mur la possibilité de rencontrer de jeunes mâles fringants!

Le Site Cougar Québec est destiné aux femmes de 35 ans et plus qu'on décrit comme sachant ce qu'elles veulent, libérées et bien dans leur peau, désirant rencontrer un homme plus jeune qu'elles.

Curieusement, alors que certaines dames crient au scandale en pointant du doigt les jeunes femmes exploitées par les Sugar Daddies, elles ignorent totalement le fait que des jeunes hommes sont pendant ce temps la proie de cougars...

Pour plus de détails :


Trampoline transformée en lit, attache à pain et ruban adhésif
Fréquentant de nombreux sites Web pour agrandir mon bagage de connaissances personnelles, j'aime bien apprendre divers trucs et des astuces qui facilitent la vie et il me fait plaisir de partager le tout avec vous.

Sur les sites destinés à ce que l'on appelle du «Homesteading» (qu'on pourrait traduire en français par «agriculture de subsistance»), on retrouve des informations des plus variées, autant pour en apprendre au sujet de l'agriculture que pour recycler des objets qui sinon se retrouveraient à la poubelle.

Voici un moyen utile de donner une deuxième vie à une trampoline, qu'on peut utiliser comme lit suspendu :


Également, une attache pour un sac de pain peut être employée pour faciliter l'utilisation de diverses formes de rubans adhésifs :


Attendez-vous à ce que ce blog vous propose de temps à autres des trucs du genre, histoire de «changer le mal de place»!

samedi 22 septembre 2012

Sujet du 22 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
"La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui [...]" -Droits de l'homme et du citoyen (Déclaration des), Article IV.


Le droit de manifester et le droit d'être bien informé
En me levant en ce samedi matin, j'apprends que le comité «Ensemble pour l'avenir du grand Gaspé» organise une marche pour l'obtention d'un moratoire afin d'empêcher le groupe Pétrolia de procéder à des recherches et à l'extraction de pétrole dans le secteur.

Ces personnes ont un droit fondamental, celui de manifester leur opposition à ce projet, un droit qui doit être accordé à tout le monde, tout comme on doit laisser aux gens le droit de choisir s'ils sont d'accord ou non avec la question de l'exploitation pétrolière, de la construction de parcs éoliens ou d'un autre projet touchant la région.

D'accord pour le droit de manifester donc, mais qu'en est-il du droit à avoir une information objective, une information qui nous présente à la fois le pour et à la fois le contre?

Je me demande bien franchement pourquoi on entend toujours ou presque uniquement parler des opposants à ceci ou des opposants à cela dans les médias de la région sans que l'on entende le point de vue des gens qui sont, au contraire, pour ce même ceci ou pour ce même cela.

Suis-je dans le tort en me demandant si, dans la présentation des informations, on accorde une couverture démesurée aux opposants, à ceux que je surnomme les «nonistes», ces gens qui disent non à tout projet de développement, et ce sans même accorder la chance aux autres qui appuient les projets de s'exprimer et de faire valoir leurs arguments eux aussi?

Il y a assurément au sein de la population une proportion non négligeable de gens qui eux ne sont ni pour ni contre. Lorsque vient le temps de prendre position face à un enjeu, ces gens, pour la plupart, se fient à très peu d'arguments avant de choisir leur camp. Si les «nonistes» ont toujours le gros bout du bâton dans les médias accessibles à l'ensemble de la population, se pourrait-il que monsieur tout-le-monde ne puisse faire un choix réellement éclairé parce qu'on ne lui montre qu'un seul côté de la médaille?


vendredi 21 septembre 2012

Sujet du 21 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
«Au ciel tout est plaisir, en enfer tout est peine; le monde est mitoyen à l'un et à l'autre.» -Baltasar Gracian


«Plan Nord, Plan Mort» et la Gaspésie dans tout ça?
À voir aller le nouveau gouvernement péquiste depuis son élection le 4 septembre, on peut se demander sérieusement où s'en va le Québec : annulation du Plan Nord, fermeture à l'exploitation des gaz de schiste, formation d'un gouvernement où la ministre des Ressources naturelles est environnementaliste et où personne ne se démarque vraiment en terme de compétences au niveau des finances et de l'économie, annulation de la Loi 78, gel des frais de scolarité, annulation de la taxe santé, sans oublier qu'on veut lancer encore le débat constitutionnel, et ça ne fait que commencer...

Comment va-t-on financer les services offerts à la population? On va encore nous dire qu'il faut «taxer les riches». Un riche, pour le gouvernement québécois, c'est une personne qui gagne en haut de 130 000$. Quand on s'y arrête, dans le monde actuel, on comprend vite que ce salaire n'est pas celui d'un riche autant qu'on pourrait le penser...

Et la Gaspésie dans tout ça? Pauline Marois a bien beau affirmer qu'elle va porter une attention spéciale à notre région en créant un nième comité de relance entre autres, mais concrètement, est-ce que cela peut vraiment changer quoi que ce soit? Des mesures du genre ont été prises dans le passé, des millions de dollars des contribuables ont été flambés dans le projet de relance de la Gaspésia, et nous en sommes rendus où après toutes ces années??? Rappelez-vous que cette décision a été prise à l'époque par un gouvernement péquiste!

Le Plan Nord, bien qu'il ne concerne pas directement la région, lui aurait fait un grand bien. Vous souvenez-vous de cette époque où des travailleurs de la région allaient à la baie James alors que leur famille demeurait ici? L'économie locale en bénéficiait largement de manière indirecte et le même phénomène pourrait se produire encore en 2012, or, le PQ n'en veut pas!

Pour votre part, croyez-vous que les péquistes peuvent faire mieux que le PLQ (ou même la CAQ) pour la Gaspésie? Je garde personnellement le cap que j'ai pris il y a de cela un bout de temps en me disant que c'est au niveau local que tout doit se décider, et que le gouvernement, quant à lui, doit se concentrer essentiellement à assister la région en facilitant l'intégration d'immigrants, en ouvrant la porte à une offre plus grande au niveau éducatif, et en donnant non seulement aux entreprises d'ici, mais également d'ailleurs, une plus grande marge de manœuvre en offrant notamment des crédits d'impôts et en assouplissant la législation pour leur faciliter la vie. L'économie, c'est le nerf de la guerre, mais en faisant passer d'abord la souveraineté et des mesures socialistes pour plaire à l'électorat, le PQ ne fait rien d'autre que nuire non seulement à la Gaspésie, mais au Québec dans son ensemble.


jeudi 20 septembre 2012

Sujets du 20 septembre 2012

Proverbe/citation du jour
"Elles croient que tous les hommes sont pareils, parce qu'elles se conduisent de la même manière avec tous les hommes." -Sacha Guitry


1000 années de guerre en cinq minutes
Combien de guerres ont secoué le monde durant la période s'étendant de l'an 1000 à 2008? Une animation que l'on retrouve sur YouTube nous permet de nous en faire une idée, avec comme trame sonore la «Chevauchée des Valkyries » de Richard Wagner :




Pour plus de détails :



L'anxiété généralisée – par Nicolas Poulin-Gagné
L’inquiétude. Est-ce que vous saviez que d’être inquiet nous aide à planifier notre avenir, nous assurer que nous nous sommes bien préparé pour un examen, à organiser nos vacances, etc.? C’est l’inquiétude qui permet de rendre notre avenir plus sécuritaire, plus organisé, moins dangereux.

Mais les gens qui sont toujours inquiets, eux?

Il en résulte de graves problèmes. Le trouble d’anxiété généralisé entraîne souvent une tension musculaire omniprésente, des variations importantes du système cardiaque («up and down»), de la fatigabilité, de l’irritabilité, etc. Comme un anxieux passe rapidement d’une crise à un autre, il est difficile pour lui de se concentrer sur quelque chose. Comprenant qu’il ne peut pas se concentrer adéquatement sur un seul élément, il devient plus stressé, diminuant ainsi sa capacité de se concentrer. Joli cercle vicieux, n’est-ce pas?

Il s’agit du problème d’environ 4% de la population, dont les deux tiers sont des femmes.

On parle dans la littérature scientifique d’une vulnérabilité génétique pouvant causer l’éclosion de ce trouble. Laissez-moi toutefois donner mon avis sur cette affirmation : la génétique ne peut pas être tenue comme la cause principale. Il s’agit d’un beau mélange entre la biologie et l’environnement. Si vous grandissez dans un environnement surprotecteur, avec des «parents poules», vous risquez d’être complètement déboussolés lorsque vous arriverez dans le monde des adultes. La plus grande cause du stress est l’inconnu; ou devrais-je dire la peur de l’inconnu. En tant qu’enfant et adolescent, si vous n’avez jamais eu peur de l’inconnu (vous ne vous êtes jamais confrontés à l’inconnu), vous développerez un stress incomparable. Prenons, par exemple, l’école.

Vos parents vous ont toujours obligés au secondaire à faire vos devoirs en arrivant le soir. Vous avez toujours eu une moyenne cumulative au-dessus des 90, vous qui étiez dans les meilleurs de l’école. Vous êtes entrez au cégep, et là, pensant que vous étiez assez autonomes, vos parents ne vous obligent plus. Vous continuez, par habitude, à faire vos devoirs tous les soirs. Mais, à un moment donné, vous n’en faites pas un soir; puis un deuxième, puis un troisième. Mais vous continuez à avoir de bons résultats! Puis, l’université arrive. Vous continuez votre méthode d’étude où l’obligation de faire des devoirs tous les soirs n’est plus; mais à votre premier examen universitaire, vous échouez. Pensant que c’est simplement une mauvaise fois, vous étudiez un peu plus pour le prochain, mais en ne revenant jamais à la méthode enseignée par vos parents. Vous passez le prochain examen, mais avec une note très faible. Pour la première fois de votre vie, vous êtes confrontés à des problèmes académiques.

Et c’est là que tout entre en jeu. Si tout votre monde social se résume à la protection, et qu’en plus, vous avez une vulnérabilité génétique par rapport à l’anxiété, vous avez des chances de développer un trouble anxieux. Car vous avez maintenant peur. Peur de l’inconnu, qui sont les examens de plus en plus difficiles.

C’est très caricatural comme exemple, j’en conviens. Les causes et traitements des troubles anxieux sont beaucoup plus nombreux et complexes. Reste que le trouble d’anxiété généralisé est un problème qui peut se propager dans toutes les sphères de la vie. C’est une suite d’événements, qui peuvent n’avoir aucun lien entre eux, qui peuvent en être la cause. Et, par la suite, le traitement d’un trouble anxieux est loin d’être facile.

Est-ce que le stress, l’anxiété et l’inquiétude sont donc mauvais? Au contraire. Plusieurs études démontrent qu’un niveau de stress léger à modéré sont mêmes à promouvoir. La performance intellectuelle et physique sont accrues lorsque le stress est présent. Être trop stressé, ou ne pas l’être assez, n’aide pas à mieux performer. Lors d’un examen, lors d’un exposé oral, lors d’une compétition sportive, lors d’un combat de génie en herbe, il faut être stressé; pas trop, juste assez.

Sur ce, on reconnecte la semaine prochaine!

mercredi 19 septembre 2012

Sujet du 19 septembre 2012

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Proverbe/citation du jour
"En vieillissant, on s'aperçoit que la vengeance est encore la forme la plus sûre de la justice." -Becque (Henry)




Pascal Bérubé ministre?
En ce jour, au cours duquel le gouvernement péquiste minoritaire actuel, détenant actuellement le pouvoir au Québec, doit choisir parmi ses députés assermentés, parmi ceux qui occuperont une fonction ministérielle, qui sera choisi en Gaspésie???

Pascal Bérubé qui a, depuis la disparition de la circonscription de Matane, crié si haut et fort que les députés représentant l'Est du Québec se retrouvent, avec des territoires encore plus grands à couvrir, dans une situation difficile,  lui qui d'une part dit vouloir servir ses citoyens avant d'être ministre, lui qui tient tant, si on se fie à ce qu'il défend publiquement depuis son élection, à ce que que l'on maintienne le ratio de circonscriptions actuel, et que les députés les représentant s'occupent d'abord de leurs citoyens avant eux-mêmes, agira-t-il comme il le prêche tant, advenant le cas où on lui offrirait un poste de ministre? À suivre!

mardi 18 septembre 2012

Sujet du 18 septembre 2012

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Proverbe/citation du jour
"C'est une belle harmonie quand le faire et le dire vont ensemble." -Montaigne


Un port d'arme pour femmes en danger?
Lundi matin, à Rimouski, Paul Joyce, l'homme de 49 ans accusé d'avoir assassiné son ex-conjointe, Martine Giguère, 42 ans, le 4 août dernier, a comparu au palais de justice de l'endroit. Dû à un changement d'avocat, sa comparution a été reportée au 27 septembre prochain.

Source : http://fr.123rf.com
C'est au début du mois d'août dernier que le drame s'est produit sur la rue Rouleau, à Rimouski. Paul Joyce a défoncé la porte de la résidence de Martine Giguère avant de tuer la femme sans défense à l'aide d'une arme blanche, en présence des deux enfants du couple, respectivement âgés de 12 et de 17 ans.

Avant le tragique incident, Martine Giguère est entrée à plusieurs reprises en communication avec la police pour faire part de ses craintes à l'endroit de son ex-conjoint, ce qui a poussé des groupes de défense des femmes victimes de violence à dénoncer le manque de ressources pour venir en aide aux femmes en danger.

Alors que des responsables de foyers pour femmes victimes de violence souhaitent un resserrement du contrôle des armes à feu au Québec, plus de budget pour leurs centres, une législation plus sévère envers les hommes violents et une intervention plus rapide de la police, une autre solution n'est pas évoquée : qu'en est-il de la possibilité de fournir aux femmes en danger la possibilité de se défendre elles-mêmes avec une arme à feu?

Le 4 janvier dernier, dans un billet, nous avons rapporté l'histoire de Sarah McKinley, une jeune veuve mère d'un enfant de trois mois habitant l'Oklahoma, qui s'est défendue d'un assaut de deux hommes, dont un armé d'un couteau (comme c'était le cas avec Paul Joyce) en abattant l'un des intrus d'une décharge d'un fusil de calibre .12. Ce sont les services d'urgence avec lesquels elle était en contact via le 911 qui lui de faire le nécessaire pour de défendre, car la police n'arriverait pas assez vite sur les lieux. Retenez qu'aucun poursuite n'a été intentée contre la dame car elle a agit en état de légitime défense.

Que ce serait-il passé si Sarah McKinley avait habité au Québec au lieu de l'Oklahoma? Si Martine Giguère avait disposé d'une arme, croyez-vous que Paul Joyce l'aurait tuée si aisément?

Ce triste incident devrait amener les responsables des groupes de défense des femmes à reconsidérer leurs positions et à envisager d'offrir la possibilité aux femmes d'avoir à leur disposition des moyens de défense plus efficaces, si celles-ci se sentent suffisamment à l'aise pour les employer non?

Pour plus de détails :

lundi 17 septembre 2012

Sujet du 17 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
«Le dédain de l'argent est fréquent, surtout chez ceux qui n'en ont pas.» -Georges Courteline


"In Pig We Trust"???

Un paiement de contravention en origamis de petits cochons
Considérant celle-ci injuste, un citoyen américain frustré d'avoir à payer une contravention totalisant 137$ s'est présenté à la cour municipale avec la somme nécessaire : 137 billets de un dollar pliés en origamis de petits cochons placés dans deux boîtes de beignes Dunkin Donuts!

Beaucoup de détails de l'histoire demeurent flous. On ne sait pas exactement où l'histoire se déroule, ni l'identité de l'individu concerné ou la raison précise de la contravention, mais l'essentiel se retrouve sur Internet en photos et en vidéo.






L'inconnu indique qu'il lui a fallu six heures pour plier tous les billets sous la forme voulue et vous montre même comment procéder : http://www.youtube.com/watch?v=VxVqqQKh5dA

On peut voir un vidéo de l'individu se présentant à la cour municipale pour procéder au paiement ici : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=4yTBHCNHaQo

Le préposé est assez surpris merci, tout comme un policier présent sur place.

Que retenir de cette histoire? Les billets de un dollar en papier n'existent plus au Canada depuis les années 1980, alors tout citoyen considérant une contravention injuste peut utiliser du « petit change » pour la payer. Que dire de payer en rouleaux de cennes noires?

Pour plus de détails :

dimanche 16 septembre 2012

Sujet du 16 septembre 2012


Proverbe/citation du jour
"Les enfants ont plus besoin de modèles que de critiques." -J. Joubert


Bien choisir nos mots pour éviter des maux
Vendredi, en discutant avec une dame au sujet de nombreux problèmes de société, nous en sommes venus à nous arrêter sur le manque d'éducation des enfants et des conséquences que cela peut provoquer ensuite.

La vie en société débute au sein de la cellule familiale. Or, combien de parents élèvent leurs enfants tout croche? Comment peut-on par la suite demander à un enfant devenu adulte de changer son comportement? C'est un peu comme si on tentait de redresser un arbre de 30 ans qui a poussé en travers en lui ajoutant un tuteur : il est trop tard pour le faire, c'est quand l'arbre était encore tout petit qu'il aurait fallu bien agir!

Hier, je suis tombé sur cette image qui va dans le sens de ma discussion récente :



«Il est plus facile de construire un enfant que de réparer un adulte. Choisissez vos mots sagement.»

Bon dimanche!