Proverbe/citation
du jour
«L'important quand on
aime, c'est de saisir la fragilité des choses.» -Clément Gaumont
Gouvernement
minoritaire
Les
récentes élections mènent au pouvoir un gouvernement minoritaire
au Québec. C'est un fait rare, car cela ne s'est produit qu'à deux
reprises dans le passé, en 1878 et en 2007.
Lorsqu'aucun
parti n'a une majorité en chambre, c'est habituellement le parti
minoritaire comptant le plus de députés qui dirige le gouvernement
en tentant de garder la confiance de la Chambre. Toutefois, il
demeure possible pour les partis ayant obtenu moins de siège de
former une coalition et de demander au lieutenant-gouverneur de
former le gouvernement, à la condition qu'ils cumulent plus de
sièges que leur adversaire. Autrement dit, si le PLQ et la CAQ
s'alliaient, ils pourraient dès maintenant former un gouvernement au
détriment du PQ.
Aussi,
si un gouvernement minoritaire perd la confiance de la Chambre s'il
subit la défaite sur un vote crucial, le lieutenant-gouverneur a
deux options , soit de déclencher de nouvelles élections ou bien de
demander aux autres partis s'ils peuvent s'entendre afin de former un
nouveau gouvernement.
Tout cela veut dire que
le PQ doit « marcher les fesses serrées » s'il veut se
maintenir au pouvoir. Nous pouvons supposer, avec la démission de
Jean Charest, que le PLQ ne se pressera pas de déclencher de
nouvelles élections en s'alliant à la CAQ. Une course à la
chefferie au Parti libéral et une « préparation du terrain »
dans le but de discréditer le PQ sont à prévoir. Combien de temps
faudra-t-il pour se faire? J'estime que cela pourrait tout au plus
prendre de 12 à 18 mois. L'avenir nous le dira bien!
La SSJB, Mario
Beaulieu et les médias anglophones
Je
lis ce matin un article de Pierre-André Normandin de La Presse dans
lequel on mentionne que la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de
Montréal accuse les médias anglophones d'avoir instauré un climat
de peur «déclencheur» de l'attentat contre le rassemblement du
Parti québécois mardi soir.
Il
est écrit : «L'attentat politique survenu au rassemblement du
Parti Québécois le 4 septembre dernier est un acte isolé de folie,
mais il a eu néanmoins un déclencheur socio-politique.»
Le
président de la SSJB. Mario Beaulieu, a déclaré en entrevue que
les médias anglophones «doivent porter la responsabilité de ce
climat de peur qui est propice à l'arrivée de ces gens là», en
référence au tireur, Richard Henry Bain, responsable de la
fusillade qui a provoqué la mort d'une personne le soir de la
victoire du PQ.
Les
médias anglophones incitent la peur et provoquent de la violence? Et bien! Ce même Mario
Beaulieu (aucun lien de parenté avec moi soit dit en passant), que
pense-t-il des médias francophones qui ont présenté des nouvelles
dans lesquelles ont pouvait voir Jean Charest et Stephen Harper
pendus ou brûlés en effigie? J'aimerais bien avoir son avis sur le
sujet!
Pour
plus de détails :
Selon moi, je me trompe peut être, Mario beaulieu délire.
RépondreSupprimerIl devrait consulter. Ça lui ferait du bien.
Nous aussi.