Proverbe/citation
du jour
"Ce
ne sont pas les hommes qui gouvernent les sociétés, ce sont les
principes; à défaut de principes, ce sont les situations."
-Proudhon (Pierre Joseph)
«Stationnement
réservé»
Est-ce
que l'attitude face à la clientèle diffère, tout dépendant si on
travaille pour l'État ou si on travaille dans l'entreprise privée?
Dans certains cas, peut-être que oui et dans d'autres, non. En
prenant une marche jeudi soir, je suis passé devant le palais de
justice de Sainte-Anne-des-Monts, puis devant divers autres commerces
de la localité, notamment, une tabagie, deux épiceries, le
restaurant Tim Horton's, la Banque nationale, la caisse populaire et
quelques autres commerces. Qu'ai-je donc remarqué qui m'amène en ce
mercredi matin à me questionner quand au service à la clientèle?
Dans
la totalité des stationnements des commerces privés visités, s'il
y avait des espaces de stationnement réservés au personnels, ils
étaient situés à une certaine distance du bâtiment, et ce afin de
facilité l'accès des clients aux établissements. Devant le palais
de justice par exemple, j'ai noté que parmi les espaces situés tout
près de l'immeuble, certains sont destinés à la clientèle d'une
tabagie privée, alors que dans le cas des services publics, les
espaces rapprochés sont marqués de panneaux indiquant qu'ils sont
réservés aux employés de l'État, que ce soit celui destiné au
député ou à d'autres fonctionnaires.
Dans
certains cas, devant un hôpital par exemple, il est normal que l'on
réserve une place près de l'entrée aux médecins qui doivent
arriver lors d'urgences, mais dans la plupart autres situations, ne
serait-ce pas normal que les employés de l'État stationnent leur
véhicule de manière à faciliter l'accès des clients comme on le
fait dans le secteur privé?
Je me
rappelle ici les paroles du vieux Eddie Janigan, un vétéran de
l'Armée américaine et ancien musicien qui venait passer ses
vacances estivales en Gaspésie et qui m'a dit un jour au sujet de la
manière d'attirer les gens, incluant la clientèle : « Feed
the birds and the birds will come to you.» Certains fonctionnaires
et autres décideurs au sein de la fonction publique devraient
peut-être mettre la sagesse du vieux Janigan en application!
Dernière chronique
– par Nicolas Poulin-Gagné
Bonjour tout le monde!
Ceci est malheureusement
ma dernière chronique dans ce blog. Ceux qui me suivent depuis le
début de l’été savent que je suis actuellement président d’une
association étudiante, que j’étudie à temps plein en psychologie
à l’Université Laval, et qu’en plus, je fais parti du «show»
étudiant de cette même Université. Pour vous donner une idée,
j’ai passé un gros 44 heures sur le campus durant les cinq
derniers jours... Et ça, c’est sans mon emploi à temps partiel,
mes repas et mon sommeil! Pas hâte de voir
Nicolas Poulin-Gagné |
Écrire une chronique sur
la psychologie, c’est vraiment plaisant. Ça me permettait de me
replonger dans mes nombreux ouvrages sur les pathologies de l’humain
(et croyez-moi, des troubles... Il y en a en tabar*****!), et s’en
était une drogue. Quand on commence à comprendre des troubles
bizarres, ainsi que ceux moins bizarres, on commence à analyser les
gens autour de nous. À travers les 13 dernières semaines, j’ai
tenté de mon mieux de vous apprendre les bases de ce que les
étudiants en psychologie apprennent actuellement, en 2012. Grâce à
ces bases, sans même de formation professionnelle supplémentaires,
vous seriez en mesure d’analyser les gens autour de vous, d’éviter
de tomber dans les stéréotypes nord-américains, et surtout, de
vous auto-évaluer.
Car, oui, la plus grande
force de tout intervenant, c’est d’abord de se connaître
soi-même. D’être capable d’afficher ses limites, et d’exploiter
au maximum ses forces. Mettre à l’épreuve nos peurs, et
d’utiliser ses compétences à notre meilleur. De cette façon,
vous ne serez jamais confronté à un mur quand vous allez aider
quelqu’un. En vous considérant psychologiquement équilibré, ou
encore mieux, de savoir pourquoi vous ne l’êtes pas, vous serez en
mesure d’évaluer l’environnement qui vous entoure. Que ce soit
la culture, le mode de vie, les valeurs et les normes de la société,
mais également les traits qui caractérisent votre famille, vos
collègues de travail, vos connaissances.
Laissez moi terminer ce
dernier article par un petit commentaire sur la société actuelle.
Sur une constatation personnelle de mon entourage. Comme
introduction, je vous conseille d’écouter une scène du
merveilleux film «La société des poètes disparus», mettant en
vedette Robin Williams, qui raconte l’histoire d’un professeur de
littérature unique en son genre dans un collège aux normes très
strictes. Il y a une scène où le professeur (M. Williams) amène
ses étudiants à l’extérieur, et les obligent à marcher en rang,
en cercle. Au bout de quelques tours, les étudiants commencent à
marcher au même rythme. Le son des nombreuses enjambées ne font
qu’un. C’est ce qu’on appelle le conformisme.
Le conformisme est dans
la nature humaine. On ne veut pas faire cavalier seul. On ne veut pas
ressortir du lot. On a peur d’avoir l’air fou, d’avoir l’air
niaiseux. Mon conseil : Faites ce que vous voulez. Les gens ne vous
trouveront pas fous; ils vous trouveront innovateurs. Big Difference.
On peut comparé le
conformisme à l’obéissance face à une autorité. L’obéissance
à l’autorité est nécessaire au bon fonctionnement de notre
société. Si personne ne respectait la police, les lois... Comment
ferions-nous pour survivre? Imaginez un monde où personne ne
respecterait les feux rouges sur la route, où il n’y aurait aucun
contrôle dans les aéroports, où il n’y aurait aucune hiérarchie
dans une entreprise... Ce serait l’anarchie, rien de moins.
En guise d’au revoir,
en lien avec l’obéissance à l’autorité et le conformisme, je
vous suggère d’aller consulter certains sites internet qui parlent
de «L’Expérience de Milgram», qui date de 1963. Il s’agit de
montrer à quel point l’être humain est «construit» pour obéir.
C’est une des expérience les plus populaires de tous les temps,
sinon la plus populaire. Et surtout, une des plus intéressante. Elle
a non seulement révolutionné le monde de la psychologie, mais elle
a révolutionné toutes les théories sur l’être humain dans les
sciences sociales.
Si, pour ceux qui ne sont
pas très «branchés» sur les expériences qui datent de 50 ans,
vous pouvez voir une expérience française, très similaire, qui
date d’à peine trois ans. Elle explique le pouvoir de la
télévision sur les gens. Ce documentaire de 90 minutes est une
vraie anthologie si vous vous intéressez de près ou de loin à la
psychologie. De plus, vous pouvez regarder ce documentaire en
intégrale à cette adresse, et ce, gratuitement :
http://www.youtube.com/watch?v=pau7aDYrxFw
Finalement, je voudrais
remercier P.A. de m’avoir laissé la chance de m’exprimer sur son
blogue d’un sujet que j’adore, qui me passionne. Notre rencontre
date bientôt d’un an, et jamais (mais au grand jamais) je n’aurais
cru me retrouver sur ton blogue après autant de temps. Dire que
notre première conversation était à propos d’une activité que
j’avais organisée sur le campus de l’Université Laval, et que
nous nous étions parlé sur les ondes de la radio du Grand Littoral
FM 100,3! Really good memories!
Sur ce, je vous souhaite
un bel automne! En espérant que vous avez apprécié mes chroniques
hebdomadaires depuis les trois derniers mois!! Si vous avez des
questions, cherchez l’adresse courriel d’une association
étudiante de psychologie à l’Université Laval... Vous devriez
être capable de me rejoindre assez facilement ;)
Au plaisir!
Nicolas Poulin-Gagné
**********
Note : À moi de te
dire merci Nicolas, ta collaboration dans ce blog a été très
appréciée et des lecteurs et lectrices m'en ont fait part!
P.A.
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