mercredi 30 novembre 2022

Le 30 novembre 2022

C'est bien beau d'avoir la main d'oeuvre la plus scolarisée du G7, mais...

C'est bien beau d'avoir la main d'oeuvre la plus scolarisée du G7, mais...

Source

Un pourcentage élevé de main d’œuvre scolarisée, tant mieux, mais scolarisée dans quels domaines, plus précisément, et qu'en est-il de la pertinence des formations dans le marché de l'emploi et de leur qualité?

Ce sont dans des domaines liés aux sciences et à la médecine qu'on a besoin de diplômés, pas en sciences humaines et sociales. Il y a toujours des vierges offensées quand on soulève ce point, mais c'est ça qui est ça : bien des diplômes en sciences molles ne valent RIEN.

On peine à trouver du personnel pour combler des postes dans des domaines essentiels comme la santé au point de recruter à l'étranger, et la moitié de la population est analphabète, et que dire du fort taux de décrochage des gars?

Comment régler le problème? 

Il faut d'abord reconnaitre que ce ne sont pas tous les jeunes qui ont la volonté et/ou la capacité de compléter des études supérieures. On pourrait offrir davantage de programmes de formation professionnelle dès le secondaire III, en offrant même la possibilité d'un diplôme avant l'équivalent d'un secondaire V. 

Il y a aussi un ménage à faire dans les programmes, et s'il y a un contingentement à faire, ce n'est pas dans des domaines comme les sciences et le génie, mais plutôt dans les sciences humaines et sociales. Depuis trop longtemps, on forme à pleines poches des étudiants dans des domaines comme la sociologie ou l'anthropologie alors qu'il n'y a aucun débouché ou presque.

Même chose dans le domaine collégial : il y a des programmes de formation qui ne mènent nulle part. Les seuls emplois créés et maintenus sont ceux du personnel affecté à ces programmes en question.

Un autre fait à noter est que certaines ordres professionnels font de l'obstruction pour protéger les acquis de personnes qui travaillent déjà dans un domaine donné. Cela n'aide pas non plus la cause.

Il y a clairement quelque chose qui ne fonctionne pas, dans notre système éducatif, mais c'est pas grave : on a le taux de main d'oeuvre la plus scolarisée du G7!!! 


lundi 21 novembre 2022

Le 21 novembre 2022

Des plans de sécurité uniformisés dans les écoles? Oui, mais pas à n'importe lequel prix!

Je suis entièrement d'accord avec l'uniformisation de plans d'urgence, autant pour un possible incendie que pour une fuite de produits toxiques dans un laboratoire de l'établissement, ou bien en cas de présence d'un tireur fou.

Cependant, se pourrait-il qu'il se développe en ce moment au Québec un état de paranoïa qui  n'a pas raison d'être?

Photo : Radio-Canada / Hadi Hassin

Pourquoi l'individu au "gilet pare-balles" d'un cégep n'a pas été abordé à ce propos avant qu'une panique se développe? Et encore, rien ne dit qu'il s'agissait ben et bien d'un réel gilet pare-balles, il pouvait s'agir d'une copie pour des jeux du style airsoft ou paintball. Les autorités pourraient-elles nous donner plus de détails?


Et dans un autre cas récent, il semble que c'était un individu avec. un balai à neige, et non une arme à feu. Encore là, pouvons-vous avoir plus de détails?


Personne ne pense au fait qu'un étudiant qui ne veut pas se présenter à un examen ou un autre individu mal intentionné peut simplement "crier au loup" pour complètement bloquer durant une journée entière les opérations d'un établissement scolaire?


Jusqu'où devons nous aller pour assurer la sécurité publique, sans en arriver à un point où cela en devient ridicule?

samedi 19 novembre 2022

Le 19 novembre 2022

Le décès de Jean Lapointe et mes débuts en radio

Jean Lapointe est décédé, hier, à l'âge de 86 ans. Cela me rappelle mes débuts en radio, quand j'étais étudiant et que je patchais le trou du samedi matin, de 7h à midi, pour CJMC 1490, à Sainte-Anne-des-Monts. 

 J'écris "patcher le trou" parce que c'était un bout de l'horaire qui était à peu près toujours comblé par du personnel sur appel. L'histoire est amusante, je crois, raison pour laquelle j'ajoute ici bas des détails.

Dès ma plus tendre enfance, comme Tintin (qui était mon héros de bandes dessinées), je voulais être journaliste. J'ai réussi, mais de manière indirecte, à le devenir, en devenant animateur à temps partiel, à travers plein d'autres projets de vie (notamment comme prof).

C'est une rupture amoureuse, quand une jeune dame dont je m'étais amouraché m'a rejeté, à l'été 1991, parce que j'avais une bedaine et que je n'aimais pas la musique Dance (avec le recul, je trouve ça ridicule, mais bon, on apprend avec le temps, parfois du moins...), qui m'a donné le courage de me présenter par la suite aux studios de CJMC 1490, pour tenter ma chance.

Je voulais impressionner la jeune dame en question et regagner son coeur (ça n'a pas marché, mais au fond, ça n'a rien changé), alors , durant la pause universitaire automnale de cette même année, je me suis rendu à la station pour réaliser un démo, qui a été le point tournant. J'ai réussi, et j'ai été appelé durant la période des fêtes de 1991. J'ai effectué mon premier "vol en solo" le 32 décembre 1991, de 18h à 20h, puis j'ai été en ondes le samedi 4 janvier 1992, de 7h à midi.

Merci à une autre personne qui était employée dans la même station, à cette époque, une personne qui a demandé à plusieurs reprises par la suite que je sois son remplaçant durant ses absences en ondes.

J'étudiais alors à Laval, en éducation. Quand je passais en Gaspésie, pour mes stages en enseignement, les quelques dollars gagnés à animer le samedi matin payaient mon essence et une partie de mes repas du midi à l'école L'Escabelle (merci encore en passant, à titre posthume, à Robert Rioux, mon maître de stage, à  l'automne 1992 et au printemps 1993, un gars extraordinaire dont l'impact en Haute-Gaspésie a été incroyable, ce gars-là mérite d'avoir sa statue à Cap-Chat.)

J'ai fait mon chemin, par la suite. J'ai "patché des trous" encore et encore, quand j'étais de passage en Gaspésie, durant des congés universitaires, mais aussi par la suite, quand mes études ont été terminées, en mai 1993.

J'ai eu des appels d'auditrices qui aimaient entendre "Mon oncle Edmond". Je me souviens plus précisément d'une en particulier qui m'a dit, un samedi matin pluvieux de l'été 1992, que j'amenais du soleil dans sa matinée...



C'est en animant le samedi matin que je me suis le plus fait les dents comme animateur. Les appels de "petites dames" (ne le prenez surtout pas de manière péjorative) qui aimaient entendre du Jean Lapointe ou bien "Petit matin", de Sylvain Lelièvre, que j'ai eu les moments les plus agréables de ma vie, comme animateur "régulier", le style qui fait jouer des tounes sans donner son opinion de manière crue.

 



Depuis, je me suis fait botter hors des ondes, parce que j'ai dérangé des gens importants qui ont suffisamment impressionné mon boss, même si dans les faits, en ce qui me concerne du moins, leur statut de gens "importants" ne change rien au fait que leurs agissements crochent méritent d'être dénoncés. Cela devient malheureusement de plus en plus difficile à faire, de nos jours. La pandémie n'ai pas aidé sur ce plan : les médias ont besoin d'argent pour rouler, et l'avènement d'Internet a érodé les revenus au point où même les radios parlées dérangeantes de Québec se mettent à genoux devant le gouvernement pour avoir des subventions.

Je n'ai clairement plus du tout ma place dans les médias, je refuse tout simplement de me taire, encore plus quand c'est parce qu'une vérité qui mérite d'être diffusée ne l'est pas à cause du cash et/ou de la rectitude politique.

Pour revenir au sujet du début de ce billet, R.I.P. Jean Lapointe!

jeudi 17 novembre 2022

Le 17 novembre 2022

Des espion chinois en Gaspésie

L'histoire de cet espion chinois chez Hydro-Québec me rappelle l'automne 2008, quand une usine de panneaux solaires devant créer 200 emplois a été annoncée, à SADM, et que j'ai immédiatement après une entrevue avec la mairesse Micheline Pelletier exprimé mes doutes, sur les ondes du FM 100,3, le matin même de l'annonce, ce matin d'octobre.
 
 
J'ai déclaré alors que l'entreprise chinoise Xunlight était seulement là pour annoncer ce qui serait un éléphant blanc, et que son but était uniquement d'obtenir des renseignements industriels pour copier les panneaux et produire pour moins cher en Chine, et que cet espionnage industriel se produit partout au Canada, incluant dans les centres de recherche universitaires. La même chose est arrivée chez Nortel.




 
 
J'ai eu droit à plusieurs appels de bêtises et à des critiques de la part de l'administration municipale. Sans me nommer, la mairesse Pelletier m'a lancé de belles "piques" dans son discours, dans ce qui était l'ancienne usine de vidéopokers Spielo. J'ai encore l'enregistrement dans mes archives d'ailleurs.
 
 


Non seulement notre pays est une passoire pour des espions (dans le cas récent un Chinois qui ne parlait pas plus l'anglais que le français), mais en plus, on subventionne la Chine pour le faire!!!
 
 
Qui avait raison, finalement?