«Presque tous les hommes sont médiocres et superficiels pour le mal comme pour le bien.»
Fénelon (François de Salignac de La Mothe-)
Destruction du registre des armes d'épaule
En annonçant la destruction du registre des armes d'épaule, le gouvernement Harper démontre qu'il arrive parfois que les « bottines suivent les babines » quand des politiciens s'engagent à tenir une promesse électorale. Sur ce point, je dis « Bravo » à Stephen Harper et à son équipe. Le seul point sur lequel j'espère voir le gouvernement Harper demeurer inflexible concerne les règlements sur l'entreposage sécuritaire des armes, ce qui est à mon avis essentiel pour assurer la sécurité du plus grand nombre de personnes de manière réelle.
Il fallait s'attendre qu'au Québec en particulier, beaucoup de politiciens et de représentants de groupes d'intérêts s'opposant à la destruction du registre se déchirent la chemise en criant au scandale. Dites-vous que cela ne fait que commencer.
Demandez-vous aussi pourquoi est-ce qu'on crie aussi fort que cela au Québec, alors que dans l'Ouest, on ne fait pas autant de vagues sur le sujet? Peut-être est-ce parce qu'au Québec plus que partout ailleurs à travers le pays, le peuple est plus disposé (je dirais même «conditionné») à céder sans la moindre hésitation ses droits individuels à l'État, et ce au nom de la sacro-sainte «sécurité publique».
Il est clair à mon avis que la quasi totalité de la classe politique québécoise, tous les partis politiques confondus, voit d'abord et avant tout un moyen d'acheter des votes en misant sur la peur des armes à feu qui touche une bonne partie du peuple bien avant les bénéfices réels découlant dudit registre. Est-ce qu'un politicien peut nommer ne serait-ce qu'un cas significatif, un seul, dans lequel le registre a sauvé directement une vie?
Les milliards investis dans ce dossier auraient probablement été mieux utilisés si on s'en était servi pour garder des gens malades comme Marc Lépine ou Kimveer Gill « en-dedans » au lieu de pénaliser des milliers de possesseurs d'armes qui ne représentent qu'un risque très très faible pour la société.
Idem en ce qui concerne le taux de suicide : là où un .12 n'est pas disponible, la corde le demeure, tout comme les médicaments ou un véhicule pour se suicider au monoxyde de carbone. Encore ici, les milliards auraient été mieux investis en prévention du suicide que dans la création du registre.
Et que dire aussi des connaissances sur les armes à feu du peuple en général? J'ai constaté à plusieurs reprises à travers divers échanges avec des personnes travaillant au sein des médias qu'ils ne savent même pas eux-mêmes faire la différence entre une fusil ou une carabine, un pistolet ou un revolver, ou bien entre une arme prohibée, une arme à autorisation restreinte ou une arme sans restrictions (c'est la dernière catégorie qui est visée par la destruction de données.) Les médias en général font un très mauvais travail d'information sur le sujet.
Les premières personnes sur la ligne de front pour la préservation du registre sont des représentantes de groupes luttant contre la violence envers les femmes. Beaucoup de ces dames souhaitent carrément l'interdiction de la possession d'une arme à feu par les civils, préférant que seules la police et l'armée disposent de telles armes. Croyez-vous mesdames qu'en agissant ainsi, on empêchera un homme violent de tuer sa femme avec un couteau de cuisine ou un bâton de baseball, si ce n'est pas avec ses seules mains? En permettant au plus grand nombre de femmes qui le souhaitent de savoir comment utiliser une arme d'épaule, ne croyez-vous pas que vous leur donneriez la possibilité de faire face aux dangers que représente un homme violent plus qu'en ne leur donnant comme option que de composer le 911 en cas de danger?
Que se passe-t-il au CSSS de la Haute-Gaspésie?
Alors que le gouvernement provincial se prépare à une annonce concernant le retour du service d'obstétrique au CSSS de la Haute-Gaspésie, le 10 avril prochain, il semble que d'autres problèmes touchent l'établissement.
Selon des informations provenant de sources non officielles, la fourniture de médicaments aux patients se ferait plus difficilement en ce moment, à cause de difficultés liées au manque de personnel au sein du service de pharmacie du centre hospitalier, ce qui aurait obligé la direction de l'établissement à mettre en place des mesures d'urgence.
Le départ d'un des pharmaciens de l'établissement et les difficultés liées au recrutement d'effectifs pour la fourniture de ce service essentiel rendent le travail plus difficile pour le personnel qui demeure en place.
Pouvons-nous nous attendre à une annonce supplémentaire en lien avec ces difficultés la semaine prochaine? À suivre!
Salut P.A.,
RépondreSupprimerEn ce beau mardi, devines qui se pointe au CSSSHG pour se faire du capital politique.
Hé oui, notre bon Ministre Bolduc, accompagné de sa "trollée" de pingouins.
Ils vont se gargariser avec la réouverture de l'obstétrique et l'ouverture officielle de l'Escale.
Bien entendu, ils passeront sous silence, les nombreux déboires administratifs qui découlent de la gestion déficiente ayant causé, entre autres, le départ de notre pharmacien, en plus des nombreux jeux de chaises INJUSTIFIÉS et malhabiles au niveau de l'encadrement. Depuis l'entrée en fonction de la nouvelle direction générale il y a 3 ans, les conditions de travail se sont détériorées à un rythme époustouflant.
On veut faire croire que tout va bien, mais c'est loin d'être le cas...