«En guerre comme en amour, pour en finir il faut se voir de près.» -Napoléon 1er
Valser sur le pont du Titanic en 1912 ou en 2012
Il y a de cela quelques années, j'ai lu un texte dans lequel l'auteur disait qu'une multitude de personnes croient que «tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes" alors que la situation est grave, et que ces gens agissent comme les gens qui dansaient sur le Titanic alors que l'iceberg venait de toucher le navire.
En combien d'occasions, dans l'histoire de l'humanité, des gens se sont enthousiasmés, croyant que tout allait bien, que la situation se poursuivrait ainsi, alors qu'en réalité, le bateau était en train de couler, et ce malgré la confiance de la majorité des gens?
Hier, le monde a célébré le 100e anniversaire du naufrage du Titanic. Tout le monde ou presque croyait le Titanic insubmersible, une victoire de l'humanité sur la nature. Le navire était considéré si sécuritaire qu'il n'avait même pas le nombre de places requises dans ses canots de sauvetage pour tous ses occupants. Pourtant, qu'est-il arrivé par la suite?
En 2012, alors que nous nous félicitons d'avoir appris de nos erreurs de naufrages comme celui du Titanic, nous devrions nous questionner, une fois encore, sur notre invincibilité qui n'est peut être pas aussi grande que nous ne pourrions le croire? Il n'y a pas que les navires qui font naufrage, l'économie elle aussi peut couler et entraîner des milliers de gens dans le malheur. Un iceberg économique se dresse peut-être devant nous sans que nous ne le sachions et pourtant, au lieu de faire preuve de prévoyance, nous fonçons à pleine vitesse, nous continuons à nous endetter. En 2012, nous valsons encore sur le Titanic, mais d'une manière différente par contre. Sommes-nous conscients des dangers qui nous guettent?
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