«[...] la fonction essentielle de l'univers, qui est une machine à faire des dieux.» -Bergson (Henri).
La sécurité : un incitatif pour attirer des gens en Gaspésie
La peur de l'avenir pousse les gens à prévoir leur survie en cas de désastre. Alors que les environnementalistes souhaitent convaincre la population de réduire sa consommation et par le fait même la production de gaz à effets de serres, d'autres personnes craignent davantage une crise économique, l'impact d'une tempête solaire ravageant tous les systèmes électriques sur Terre, un virus tuant un grand nombre de personnes ou bien un effondrement économique.
Larry Hall, un promoteur américain, voit en ces diverses peurs une bonne occasion de brasser des affaires. Il a donc lancé une compagnie qui convertit présentement de vieux silos qui servaient anciennement de bases de lancement pour des missiles intercontinentaux afin d'en faire des condominiums de luxe qui pourront être utilisés en cas de désastre.
Situés au Kansas et isolés du reste du monde par du béton d'une épaisseur de neuf pieds (2,74m) et atteignant une profondeur de 174 pieds (53 mètres), ces habitations, protégées par un personnel de sécurité, seront équipées de serres et d'un équipement permettant l'élevage de poissons. On y retrouvera une piscine, une bibliothèque et même un cinéma.
Sept des quatorze étages souterrains pourront être habités par un total de 70 personnes. Un étage coûtera un million à son acquéreur, tandis qu'un demi-étage coûtera 500 000$. Larry Hall a déjà vendu trois unités et une demie, deux autres contrats sont en négociation et deux autres unités complètes sont encore à vendre.
Les gens pourront accéder à cet abri de la fin du monde via un ascenseur et une identification par empreinte digitale sera nécessaire. Des clôtures électrifiées bloqueront également l'accès aux indésirables.
Sans tomber dans la paranoïa totale et sans aller aussi loin que Larry Hall, la Gaspésie pourrait elle aussi axer son développement économique sur l'aspect «sécurité en cas de désastre». Imaginez-vous un instant qu'une grande crise économique touche le monde, qu'une attaque terroriste rende inhabitable les grands centres urbains, qu'une tempête solaire détruise toutes les infrastructures hydroélectriques du Québec, ou bien que le climat de violence régnant à Montréal devienne tel que la vie dans ce grand centre devienne difficile pour les personnes âgées par exemple. La Gaspésie deviendrait pour beaucoup de gens un lieu sécuritaire, regorgeant de ressources difficiles d'accès ailleurs (de l'eau potable à profusion, du gibier en forêt, du poisson dans le fleuve et dans les lacs et rivières, du bois pour chauffer une habitation, etc.)
L'idée peut sembler folle de prime abord, mais il y a des gens qui sont prêts à payer pour avoir un endroit sécuritaire à habiter en cas de désastre, un endroit qui peut même servir de chalet à ces gens durant les vacances d'été ou d'hiver. Attirer ces gens, même s'ils ne sont pas nombreux, ici en Gaspésie, ce serait un autre apport économique intéressant pour notre milieu.
Aussi, sans élaborer un plan de développement aussi poussé que ceux décrits ci-hauts, rien n'empêche les promoteurs souhaitant attirer des gens dans notre région d'utiliser l'argument qu'en Gaspésie, il n'y a pas de gangs de rue, de trafic intense, de pollution et d'autres insécurités propres aux grands centres, ce qui rend le milieu plus intéressant pour des personnes craignant pour leur sécurité.
Pour plus de détails :
Porno «Made in Quebec»
Lorsque Samantha Ardente, secrétaire administrative d'une école de la région de Québec, a fait parler d'elle dans les médias, quand on a découvert qu'elle menait une double vie à titre d'actrice dans des films pornographiques, l'industrie XXX québécoise s'est également retrouvée sous les projecteurs. C'était il y a de cela environ un an.
En quoi consiste le porno « Made in Quebec »? Qu'est-ce qui pousse des gens à travailler dans cette industrie hors de l'ordinaire? Est-ce que les acteurs et producteurs y gagnent bien leur vie? Hugo Meunier, de La Presse, a réalisé une série d'articles sur le sujet l'automne dernier en interviewant diverses personnes impliquées dans le milieu :
http://www.cyberpresse.ca/actualites/201110/07/01-4455200-sexe-made-in-quebec.php
Parlant de Samantha Ardente, l'équipe des Francs-Tireurs a réalisé un reportage télévisé à son sujet :
http://www.youtube.com/watch?v=tdbmxxlqku4
Ici encore vous pourrez voir le côté humain d'une personne impliquée dans le milieu tout en découvrant que pour qu'un film du genre soit diffusé, il faut remplir bien de la paperasse.
J'ai eu grand plaisir à interviewer Samantha Ardente, l'an dernier, durant mon émission radiophonique au FM 100,3. Nous avons jasé à quelques reprises au téléphone en préparation de l'entrevue, et aussi par la suite pour un suivi, et je peux vous dire que c'est une dame fort sympathique, originaire de la Côte-Nord soit dit en passant, et qui a dit m'envier parce qu'un soir où nous jasions au téléphone, je venais de manger du crabe et qu'en bonne fille de l'Est du Québec, elle adore aussi ce produit de la mer. L'entrevue peut être entendue ici : http://www.radioego.com/ego/listen/7468
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