Une année 2021 meilleure que l'année 2020?
2020 est maintenant chose du passé. À quoi devons-nous nous attendre, en 2021?
Je ne crois pas à une reprise rapide en 2021. En fait, le pire est encore selon moi à venir. Il faut nous atteindre à vivre d'autres disparitions de commerces, et aussi à devoir porter le masque et nous soumettre à des mesures sanitaires plus longtemps que nous ne pouvons l'imaginer.
Je ne change pas de point de vue face à la Covid-19. Bien que cette "grippe" frappe fort, la mise à l'arrêt de l'économie par les gouvernements, à travers le monde, cause des torts bien pires que le mal lui-même. La meilleure approche aurait été de mettre en place des mesures de sécurité maximales pour protéger les personnes les plus à risques, en laissant le reste de la société fonctionner normalement.
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L'année qui vient de s'achever a été terrible pour plusieurs. Personnellement, je ne peux dire avoir été touché si durement, pas au niveau du travail, en tout cas. La location de logements (le domaine dans lequel je travaille) a été bonne.
Il a par contre fallu que je garde l'oeil ouvert durant tout l'été, parce que plusieurs jeunes locataires qui viennent suivre des formations professionnelles à Sainte-Anne-des-Monts (surtout en montage de lignes électriques) ont utilisé leur appartement comme endroit pour passer leurs vacances, en y invitant aussi des amis. J'ai donc eu à gérer plus de plaintes de bruit qu'à l'habitude. Mis à part cela, la demande de logements s'est élevée, parce que la Covid-19 pousse des citadins à quitter les grands centres pour venir s'établir en Gaspésie. Les agents immobiliers de la région ont fait face à un phénomène similaire, les ventes de propriétés résidentielles se sont également accrues.
Les inconvénients de la Covid-19 qui m'ont le plus touché sont d'abord le fait que les gymnases et dojos ont été fermés (du moins de mars au mois de juin), sinon à accès limité. J'ai quand même pu retourner au gymnase local à partir de la fin juillet, et un des dojos locaux, celui de Yoseikan Budo, a repris ses activités à la fin juin. Nous avons pu nous entrainer en extérieur, sur la grève, dans le secteur de l'Anse. Pratiquer des katas en bord de mer au soleil couchant est une belle expérience.
La fermeture de la frontière du Nouveau-Brunswick m'a coupé la possibilité d'aller dans cette province, comme j'ai l'habitude de le faire chaque été, afin d'acheter des donairs au Pizza Delight de Campbellton et de m'approvisionner en bière des Maritimes à la commission des alcools du Nouveau-Brunswick. Je n'ai pas non plus été en camping pour quelques jours à Causapscal, un tradition que j'ai maintenue sans faute durant des années.
2021 peut être une bonne comme une mauvaise année, tout dépendant de notre attitude et de notre capacité à profiter des opportunités que la crise de la Covid-19 a à offrir.
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