Un couvre-feu inutile en Gaspésie?
Le couvre-feu imposé par le gouvernement Legault dure depuis deux semaines déjà. Cette mesure est-elle vraiment nécessaire?
Consultons les données du gouvernement du Québec (nombre de cas par région), pour la période allant du 17 au 23 janvier 2021, pour nous faire une idée :
Au cours de cette période, seulement deux cas ont été détectés, le 21 janvier. D'autres régions souffrent davantage,
Merci à Buzzdrop, qui m'a autorisé à utiliser une capture d'écran du tableau pour la période aller du 3 au 9 janvier :
On constate là également que la Gaspésie, comme la Côte-Nord et d'autres régions éloignées, n'est que très peu touchée par l'épidémie. C'est dans les grands centres que ça se passe!
J'émets ici une hypothèse, en comparant New York à Los Angeles. L'hiver passé, l'épidémie a davantage frappé dans la première ville nommée que la seconde. Dans un article sur le sujet que j'ai lu, il est mentionné que divers facteurs expliquent le tout, notamment le fait que parce qu'il fait plus froid à New York, les gens demeurent à l'intérieur, sans oublier le métro, où beaucoup de gens circulent quotidiennement.
Une région comme la Gaspésie coure moins de risques en cas d'épidémie justement parce qu'il n'y a pas de zones urbaines densément peuplées, ni de transports en commun comme ceux de Montréal ou Québec. Pour avoir régulièrement circulé dans Sainte-Anne-des-Monts, durant la nuit, au cours des années, je peux vous dire que même avant l'application du couvre-feu, il y avait très peu de trafic dans la localité.
Quelles sont les sources de contamination qui ont provoqué les cas dans la péninsule? J'ai eu vent par une personne habitant la réserve de Restigouche que les 18 cas qui ont touché l'endroit ont été provoqués par deux visiteurs en provenance de Montréal.
La morale de l'histoire? Aussi gérant d'estrade qu'on puisse me considérer, je demeure convaincu que dans les circonstances, imposer aux Gaspésiens un couvre-feu est une mesure inutile. Le mieux aurait peut-être simplement été d'interdire ou de limiter la circulation entrant et sortant des régions les plus touchées, à commencer par Montréal.
Sauf que, dans notre beau Québec, si "Mourial" est touché, tout le monde doit suivre la même mesure, partout dans la province...
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