mardi 8 janvier 2019

Le 8 janvier 2019

Proverbe/citation du jour
« Malgré toute la merde sur cette terre, la vie vaut la peine d’être vécue. Merci mon Dieu. »-Monsieur Poilu


Une rétrospective de douze années qui se sont vite écoulées
Le temps passe vite. J’en ai une preuve supplémentaire aujourd’hui. Il y a précisément douze ans, en ce jour, je revenais m’installer en Haute-Gaspésie. J’en profite pour vous présenter une rétrospective de ma vie dans la région depuis. Celle-ci est accompagnée de diverses photos de votre humble blogueur.


Le monument funéraire du fameux Monsieur Poilu, dans le cimetière d'Amqui, à l'été 2012.


Ce retour s’est déroulé par la force des choses, durant une période creuse de ma vie. Je me remettais alors de deux pertes. D’abord celle de mon emploi, mais aussi de celle de ma mère, en juillet précédent. Je vivais aussi à ce moment une séparation houleuse, qui a fait en sorte que le 7 janvier 2007, j’ai quitté Betsiamites, avec ma voiture remplie d’effets personnels, pour me rendre à Jonquière, chez une cousine qui m’a permis de demeurer pour la nuit. Le lendemain, j’ai couvert la route allant du Saguenay à la Gaspésie, en passant par Québec.

2009. Un sévère régime entrepris en août 2008 a fait passer mon poids corporel de 190 livres en août de cette année à 155, en janvier 2009.

Je laissais à ce moment l’enseignement derrière moi et je n’avais aucune idée quant à la suite des choses. J’avais droit à l’assurance-emploi jusqu’en mai, alors je me suis dit que je pouvais prendre le temps d’évaluer mes options.

Puisqu’il y avait des élections en mars, j’ai pu trouver du travail temporaire. J’ai également à ce moment pu recommencer mon travail à la radio locale, à titre d’animateur du retour à la maison, du lundi au vendredi, entre 16h et 18h. Également, un propriétaire d’immeubles locatifs m’a donné la possibilité d’amasser le montant des loyers et d’être agent de location pour ses 22 portes locales. J’ai eu cet emploi à temps partiel jusqu’en mai 2013

À la console de CJMC, en 2008.


Mon travail à la radio a pris de l’ampleur en mai, quand les deux animateurs du matin ont quitté. Je me suis alors retrouvé en ondes du lundi au vendredi, de 7h à midi. Cet emploi a duré quatre années et demie.

En novembre 2011, j’ai perdu mon emploi d’animateur. Je ne crois pas avoir à revenir sur les détails, car ils sont déjà connus par plusieurs parmi vous. Une fois encore, je me retrouvais dans l’incertitude.

Dans la baie des Chaleurs, à l'automne 2011 (photo par Geneviève Labadie)


Une poursuite victorieuse contre mon ancien employeur radiophonique pour congédiement injuste m’a permis d’obtenir une compensation, à la fin de l'été 2012. Une partie de cette somme m’a permis de retrouver la vision sans lunettes ni verres de contact, avec une opération laser, en juillet 2013. C'est là à mon avis le meilleur investissement que j'ai réalisé dans toute ma vie.


Une heure à peine après ma chirurgie laser, à Rimouski, en juillet 2013.


À la même époque où j’ai remporté ma poursuite, un autre propriétaire immobilier était à la recherche d’un agent de location. J’ai eu l’emploi, et j’étais désormais en charge non seulement de ses 77 portes, mais aussi de 20 supplémentaires, car durant la période allant de septembre 2007 au printemps 2008, mon père s’est porté acquéreur de deux immeubles supplémentaires, l’un de onze unités, l’autre de quatre, qui s’ajoutaient à celui de cinq acquis par ma mère en 2006.


En train d'observer le lever du Soleil, après une nuit passée avec ma blonde près d'un feu, sur la grève, à la Pointe de SADM, le 31 juillet 2018. Cet été a été le plus beau, le plus le fun de toute ma vie.


Depuis, j’ai obtenu d’autres petits emplois à temps partiel qui me permettent d’arrondir mes fins de mois, notamment à titre de surveillant du local où était anciennement situé le IGA local.


Résultats de poids et haltères, en 2009, depuis ma masse musculaire a pris de l'importance, et même si je n'ai pas une "shape" de culturiste, j'ai plus de "chest" que la moyenne des loups, sauf que les muscles sont couverts d'une couche de gras!

Au cours de ces douze années, j’ai découvert ou bien mis en pratique de manière plus intensive diverses activités, soit les poids et haltères (de manière quasi ininterrompue depuis 2007), la course à pied, le tir à la cible, et même la moto, avec mes cours qui ont débuté au printemps 2014 et qui ont mené à l’obtention de mon permis 6A en juillet 2016.

Dernière ride de la saison, en octobre 2017.


Il y a aussi bien sûr la photo, car avec l’acquisition d’appareils numériques de bonne qualité, à partir de 2011, j’ai pris beaucoup d’images de notre coin de pays. Vous pouvez en voir sur Flickr, ou bien sur Instagram.


En 2014, une photo prise grâce à une commande à distance, dans un studio improvisé, dans mon appartement.


Que dire de mon super « Blog de P.A. », lancé au début du mois de décembre 2011, où se sont ajoutés depuis un total (en ce jour) de 2558 billets, Le total de visiteurs s’élève aujourd’hui à 735 000. Cela est bien, compte tenu du peu de ressources et de visibilité que j’ai. Certains de mes billets, notamment celui portant sur le passé de prostituée d'Alice Paquet, la jeune dame de Dolbeau qui a accusé un député libéral provincial d'agression sexuelle, m'ont donné de la visibilité dans les médias. J'ai aussi pu participer à diverses émissions radio, et je suis collaborateur avec une émission appelée "En direct de nulle part", qui est diffusée dans des radios communautaires et sur le Web.


À la Croix Sainte-Anne, à Chicoutimi-Nord, en août 2013. La photo a été prise par ma blonde d'alors.

Je n'ai pas d'occupation à temps plein de style 9 à 5, mais plutôt un cumul de divers petits emplois. Bien qu'il y ait une part d'insécurité, j'ai quand même un revenu suffisant pour assurer ma subsistance. Le fait que n'ai pratiquement pas de dettes me permet de bien vivre, même si c'est modestement. Je le fais même mieux qu'à l'époque où j'étais enseignant et que je gagnais le double de mon salaire actuel, et même plus.

Le fait de ne pas avoir un horaire de travail fixe me donne une grande souplesse dans mon temps. C'est la raison pour laquelle je peux à ma guise aller au gym en pleine nuit ou dormir le jour. Je visionne chaque jour des documentaires sur Youtube et je lis des livres et des articles. Mes connaissances ont fait un bond en avant, au cours de ces années.

J'aurais bien aimé avoir une femme et des enfants, mais plus le temps passe et plus les possibilités s'amenuisent. Quelques chances subsistent peut-être mais je n'y accorde plus d'énergie.

J’estime me trouver aujourd’hui à une croisée des chemins. Divers événements, incluant une rupture amoureuse récente, m’amènent à reconsidérer des aspects de ma vie. Je me donne donc des objectifs, en ce début d’année 2019, pour changer la dynamique. En voici quelques-uns :

  • Réduire considérablement, sinon complètement, ma consommation d’alcool.
  • Continuer mes visites au gym local de manière régulière, en ajoutant de courtes courses à pied à ma routine,
  • Faire passer mon poids corporel à 175 livres d’ici le 1er juillet prochain (je pèse actuellement environ 200 livres, ayant réussi à perdre cinq livres depuis la mi-décembre),
  • Améliorer davantage mes performances en tir à la cible, en donnant aussi la chance à d’autres personnes de venir découvrir ce loisir en ma compagnie,
  • Ajouter diverses activités à mon horaire, incluant l’escalade sur glace d’ici la fin de l’hiver, et le karaté, une première dans ma vie, que je compte débuter samedi prochain,
  • Un renouveau dans le domaine du travail, incluant un potentiel retour aux sources.

Il se pourrait aussi que selon l’inspiration du moment ou des suggestions nouvelles par des amis, la liste s’allonge.


Soleil levant, vers 4h20 au matin, au bout du quai de Sainte-Anne-des-Monts, en juin 204.

Grosso modo, je constate à la longue qu'à chaque coup de la vie, j'ai pu profiter d'autres opportunités qui m'ont mené parfois sur des chemins inattendus, où la route était même en nombre d'occasions moins rocailleuse que celle où je marchais peu avant.

Un bon ami m'a dit un jour que quand une porte se ferme, une autre s'ouvre. Il m'a également dit que dans tout malheur, il y a toujours une opportunité qui peut être saisie. Après toutes ces années, je te dis encore une fois merci, Jimmy, parce que tu as raison.

Tout cela pour dire que quand on vit des moments creux, s’arrêter un instant, se retourner pour observer le chemin parcouru, et constater que de belles réalisations se sont produites et qu’on a surmonté avec succès diverses épreuves de la vie, ça fait du bien. Ça encourage à continuer, et à se lancer sur de nouveaux sentiers de découvertes. Cela vaut pour moi, mais également POUR VOUS. Ça, ne l'oubliez jamais!

Voilà! Si mon texte présent vous apporte une inspiration positive, tant mieux!

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