Proverbe/citation
du jour
“Dans le doute, dites la vérité.”-Mark Twain
Une drag-queen pour l’heure des contes d’enfants de trois à
cinq ans, est-ce acceptable ou non?
La Grande bibliothèque de la Bibliothèque et des Archives
nationales du Québec a organisé, le 21 octobre dernier, une heure
des contes destinée aux enfants de trois à cinq ans en compagnie de
Barbada de Barbades,
une drag-queen.
Un lien vers des détails sur l’activité mène à
cette
page :
« AUJOURD'HUI,
une formidable activité à ne pas manquer si vous avez de jeunes
enfants.
Une superbe façon d’initier les jeunes à la différence,
d’en discuter dans un contexte ludique et avec une excellente
conteuse.
Le plus tôt on
initie les jeunes à la différence, à l'acceptation d'autrui et à
l'ouverture d'esprit, le plus facile ce sera de former une génération
ouverte, éduquée et qui prend le temps de réfléchir, de
questionner et d'analyser AVANT de juger.
Samedi 21 octobre, À
la Grande Bibliothèque de Montréal, dès 10h30. »
L’organisateur de l’événement est un dénommé
Michael
David Miller. On apprend dans
sa
biographie, disponible sur le site de l’Université McGill que
son travail comme bibliothécaire adjoint, est de :
"Soutenir l’enseignement, l’apprentissage et la recherche dans les
disciplines de lettres et de littératures de langue française pour
le Département de langue
et littérature françaises et en sciences
économiques pour le Département
des sciences économiques, ainsi que l'Institut de
genre, sexuallité (sic) et de féménisme (sic) (IGSF) de
l’Université McGill."
Monsieur Miller est donc aussi impliqué comme militant pour la cause des LGBT.
Monsieur Miller et « Barbada » se connaissent depuis
quelques années, comme on peut le constater grâce à cette photo
tiré du compte Facebook du premier :
Comme je le mentionne régulièrement, je crois à la liberté
d’expression et à diverses libertés individuelles, incluant le
libre choix de matière sexuelle, pour des adultes lucides et
consentants. Cela vaut aussi pour monsieur Miller et Barbada de
Barbades.
Je ressens cependant un malaise à l’idée que l’on exposer de la
sorte de si jeunes enfants à la réalité des drag-queens et de tout
le phénomène LGBT. Ces enfants sont-ils vraiment à un âge où cela est souhaitable?
Je le répète ici. Barbade de Barbades dit, via Facebook : « Le
plus tôt on initie les jeunes à la différence, à l'acceptation
d'autrui et à l'ouverture d'esprit, le plus facile ce sera de former
une génération ouverte, éduquée et qui prend le temps de
réfléchir, de questionner et d'analyser AVANT de juger. »
Si la Bibliothèque et les Archives nationales du Québec sont
disposées à financer une telle activité avec des fonds publics, je
me demande si ont permet aussi à des représentants d'autres
minorités, comme par exemple celle de parents chrétiens
pratiquants, de présenter une heure des contes orientée vers les
valeurs chrétiennes et la cellule familiale traditionnelle.
Pourquoi ne pas permettre à une association de chasse et pêche de présenter une heure de conte orientée sur les armes à feu, un coup parti? Ce qui est bon pour pitou doit en principe être bon pour minou,
n’est-ce pas?
Je doute cependant que cela ne soit pas le cas et qu’on ne
permettrait à à tout le monde la possibilité de participer à
l’heure des contes comme on l'a fait avec Barbada de Barbades. Se pourrait-il que les liens d'amitié de la drag-queen d'une part, et le militantisme du bibliothécaire de l'autre, aient joué fortement pour expliquer leur présence à cette heure des contes? Qui a autorisé le tout?
Un malaise flottait dans l'air sur la page Facebook de la BANQ quand des Internautes ont questionné la direction de l'établissement à ce sujet. Vous pouvez le constater par vous-mêmes
J'aimerais bien avoir le point de vue de personnes compétentes pour juger de cette situation. Il pourrait s'agit du Doc Mailloux, par exemple.