dimanche 31 mars 2013

Sujet du 31 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l'oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c'est quand il remue les lèvres qu'il ment.» -Batiste W. Foisy


Comment séparer les faits de la fiction en ligne
Le développement du Web a amené des changements radicaux dans le domaine de l'information. Le bouleversement ne concerne pas les résultats, mais plutôt les contributions. Il n'y a pas si longtemps le public demeurait passif face aux organisations faisant circuler la nouvelle, mais la balance du pouvoir a changé : désormais, grâce aux technologies modernes, tout citoyen peut activement contribuer au processus et le délai de réaction est bien plus rapide.

Markham Nolan
Un citoyen peut par exemple directement rapporter aux médias qu'un accident se produit sur le coin d'une rue et en quelques minutes à peine l'information se retrouvera dans les médias. Que ceux et celles parmi vous qui sont assez vieux pour s'en souvenir se rappellent comment ils auraient rapporté une nouvelle similaire il y a de cela 30 ans, à une époque où les téléphones intelligents et Internet n'étaient présents que dans des émissions de télévision futuristes. Il fallait alors trouver un téléphone, communiquer avec la presse et avec un peu de chance, un délai de quelques minutes s'écoulait avant qu'une station de radio mentionne l'accident, alors qu'il fallait une journée au minimum avant qu'un quotidien ou une station de télévision le rapporte et même une semaine pour que l'hebdomadaire local rapporte l'histoire! Voici quelques données sur le sujet :

  • Chaque minute, 72 heures de vidéos sont ajoutées sur YouTube
  • Chaque seconde, 58 photos sont ajoutées sur Instagram
  • Chaque seconde, 3500 photos sont ajoutées sur Facebook

Une quantité phénoménale d'informations circule désormais mais comment le journaliste ou un citoyen ordinaire peut-il séparer le vrai du faux?

Dans une présentation d'une durée de 13 minutes, le journaliste Markham Nolan enseigne à l'auditoire comment utiliser des outils disponibles sur Internet, des outils qui sont tous gratuits soit dit en passant, afin de déterminer si une information, une image ou un vidéo relève du vrai ou du faux.

Par exemple, durant sa présentation, Nolan démontre qu'un vidéo de la foudre frappant près d'une maison pendant qu'une dame filme à l'extérieur durant un orage est réel, en vérifiant le nom et la localisation de la personne, des rapports de météo sur la région où le vidéo a été réalisé le jour de l'orage et aussi Google Maps, qui grâce à une photo aérienne permet de comparer l'environnement. N'importe qui parmi nous peut désormais agir de la sorte pour valider une information, ce qui aurait été pratiquement impossible il y a quelques années.

Pensez maintenant à tout ce qui peut être découvert et diffusé à votre propre sujet à travers vos interactions via Internet...

Markham Nolan conclut sa présentation en mentionnant que quels que soient les outils dont nous disposons, la recherche de la vérité implique toujours la présence d'un élément humain.

La vérité n'est jamais binaire. La vérité est une valeur. La vérité est émotionnelle, elle est fluide, et surtout, elle est humaine. Quelques soient les outils disponibles, l'élément humain ne peut être supprimé de l'exercice de recherche de la vérité, parce qu'en fin de compte, c'est un trait exclusivement humain.

Heureusement pour ceux et celles parmi vous qui ne comprennent pas la langue anglaise, la présentation est aussi offerte avec des sous-titres.

Bon visionnement!

Pour plus de détails :

samedi 30 mars 2013

Sujet du 30 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Il y a des gens qui ont la susceptibilité de l'huître. On ne peut y toucher sans qu'ils se contractent.» -Paul-Jean Toulet


Les femmes ont-elles la gâchette plus facile que les hommes?
Au moment même où j'appuyais sur le bouton pour la mise en ligne de mon billet, intitulé « 42 points négatifs à propos des femmes nord-américaines », peu avant minuit, le 23 mars dernier, j'étais pleinement conscient de l'éruption qui allait se produire, mais je ne pouvais en estimer l'ampleur.

Une semaine plus tard, la tempête semble se calmer. En ce samedi, le temps d'un billet, j'effectue un retour sur cette histoire qui, à mon avis, en dit long sur une problématique de notre société qui va bien au-delà de la perception qu'ont des centaines de nouveaux lecteurs de mon blog pour qui je ne suis qu'un imbécile qui mérite de se faire fermer la gueule.

Mon blog a, au cours de la semaine qui se termine, reçu un nombre de visites record, tout comme ma boîte de courriel, qui s'est vite remplie de commentaires, en grande majorité peu élogieux à mon endroit, la plupart étant anonyme. Il est toujours plus facile de cracher sur une personne quand elle a le dos tourné n'est-ce pas? Par exemple, une dame m'a invité à aller baiser une chèvre, un « écrivain » a créé une liste en 42 points fort dégradante à mon endroit, et un animateur de radio montréalais s'est permis de me traiter d'idiot en ondes, pendant que son collègue faisait un lien entre mon billet et l'idéologie libertarienne. En consultant diverses pages personnelles du réseau social Facebook ouvertes à tous, j'ai également lu des dizaines de commentaires, quelques personnes me donnant leur appui, d'autres, plus nombreuses, se permettant d'émettre des commentaires « sales » qu'elles n'émettraient probablement pas si la personne à laquelle elles les destinent était dans la même pièce qu'elles.

Bien des attaques à mon endroit donc, résultant pour la plupart de « grimpage dans les rideaux », fort émotives, bien plus dégradantes que mes propres commentaires, gratuites et surtout vides de sens. Ces commentateurs, alors qu'ils ont si vivement dénoncé mes propos, sont demeurés silencieux quant à la nature carrément haineuse de dizaines d'autres s'adressant à moi. Une liste en 42 points au sujet des hommes, produite par une de mes lectrices, a été publiée le lendemain et pratiquement aucun homme ne s'en est plaint. Les quelques commentaires que j'ai reçus sur le sujet étaient ceux de gens qui trouvaient cette liste drôle.

Paul Houde peut bien me traiter d'idiot sur les ondes du 98,5 FM à Montréal (a-t-il lu mes dizaines d'autres billets pour se faire une idée avant d'y aller de ce commentaire?), Patrick Lagacé peut bien s'attaquer aux libertariens en pointant le fait que j'en suis un (y a-t-il un lien direct à faire entre cette idéologie et mon billet qui a selon lui « mis le feu »?), le commentateur Joël Martel peut bien se réjouir que je ne sois plus enseignant (dénonce-t-il avec autant de vigueur les gauchistes extrêmes qui s'agitent dans les écoles?) mais n'y a-t-il pas place à une réflexion plus approfondie sur le sujet, une réflexion allant plus loin que le « bashing » à l'endroit du blogueur au centre de la controverse?

Se pourrait-il que tous ces représentants des médias sont conscients de tabous touchant la société québécoise, mais qu'il soit plus facile de taper sur une personne qui secoue la vase dans l'étang au lieu d'ouvrir le débat sur ce qu'elle dégage et qu'on aperçoit au fond?

Pratiquement aucune personnalité des médias ne s'est questionnée sur un aspect fondamental sous-jacent qui mérite amplement d'être exploré en lien avec mon intervention :

Pourquoi des commentaires le moindrement critiques envers les femmes entraînent un raz-de-marée alors que des actions de nature similaire envers les hommes ne provoquent même pas une ride à la surface de l'eau? Pourquoi y a-t-il une telle disproportion dans les réactions tout dépendant si « l'attaque » touche les hommes ou bien si elle touche les femmes?

À mon avis, le commentaire le plus pertinent sur toute cette histoire a été émis par Cindy Cinnamon, propriétaire de boutiques érotiques et chroniqueuse dans la région de Québec :

C'est intéressant de voir à quel point le droit de critique des hommes vis-à-vis les femmes est assez minime... Nous avons (nous les femmes) un plus grand pouvoir de critique publique présentement sur les hommes. J'ai été aussi très attentive durant cet exercice sur l'aspect des répliques et commentaires, c'était très intéressant de voir les réactions diverses. Aussi je me questionne sur comment on pourraient éventuellement s'ouvrir un peu plus à la critique, je vois qu'on a encore la gâchette assez facile nous les femmes.

Comme le dit Cindy Cinnamon, les femmes n'ont-elles pas la gâchette assez facile? Les femmes ne sont-elles pas fermée face à la critique? Ce sont là des questions qui mériteraient des réponses qui, je l'espère, auront plus de pertinence que celles que j'ai reçues suite à la parution de mon billet!

Je conclue aujourd'hui en remerciant Dominique Fortier, qui travaille comme journaliste au Riverain, le journal hebdomadaire local en Haute-Gaspésie. En exposants des points de vue des deux côtés de la clôture sans tomber dans le « garrochage de bouette » et les interprétations personnelles, ce représentant de la presse a fait ce que des confrères d'autres médias, tous gauchistes à ce que je peux constater, ont été incapables de faire, soit d'exposer les faits de manière objective tout en laissant aux lecteurs la possibilité de se faire leur propre idée sur la question. Son article est disponible ici : http://www.journalleriverain.ca/2013/03/27/controverse-autour-dun-blogue

vendredi 29 mars 2013

Sujet du 29 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Le plus pauvre n'échangerait pas sa santé pour de l'argent, mais le plus riche donnerait tout son argent pour la santé.» -Charles Caleb Colton


La RCR peut non seulement sauver un humain mais aussi sauver Fido
Je vous invite aujourd'hui à visionner un vidéo d'une durée de huit minutes mettant en vedette un chien, sa maîtresse et un entraîneur, un vidéo va en émouvoir plusieurs et qui rappelle à quel point la réanimation cardiorespiratoire (RCR) peut faire toute une différence entre la vie et la mort dans une situation dramatique.

Lors d'un entraînement physique intense au Canyon Crest K9 Center, Sugar, le chien boxer de Tiffany Kauth, est victime d'une crise cardiaque et s'écroule. Ron Pace, le propriétaire du centre, remet son téléphone portable à son assistante et lui demande de filmer l'incident afin qu'un vétérinaire puisse voir ce qui s'est produit.

Le vidéo débute et on aperçoit madame Kauth, en pleurs, penchée sur son chien :




Sugar ne respire plus. Pace demande à la femme de s'écarter et se met immédiatement à pratique la réanimation cardiorespiratoire (RCR) sur le chien :


Le boxer, inanimé depuis deux minutes, réagit finalement aux manœuvres en bougeant sa tête :


Sugar recommence à respirer :


Les larmes de peur et de tristesse de Tiffany Kauth se transforment en larmes de joie lorsque son chien se redresse :







La propriétaire du chien l'a par la suite amené chez un vétérinaire, qui a découvert que le chien souffrait de cardiomyopathie et devait éviter la pratique d'exercices intenses.

Si Sugar a survécu, c'est grâce au sang-froid et aux actions de Ron Pace, qui savait exactement quoi faire dans une telle situation et était au bon endroit au bon moment. Combien d'êtres vivants sur deux pattes s'écroulent de la sorte et meurent sans avoir cette chance?

Cela m'amène à me demander pourquoi la RCR n'est pas enseignée de manière systématique aux étudiants fréquentant les écoles québécoises. Le défi est grand et implique la formation de membres du personnel des écoles pour qu'ils aient les qualifications et le matériel nécessaire pour transmettre le savoir aux jeunes, mais à long terme, la société va y gagner.

Pour plus de détails :

lundi 25 mars 2013

Sujet du 26 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Nous sommes notre plus grande surprise.» -Paulo Coelho


La surprise d'un blogueur gaspésien
Je suis surpris, très surpris...

Jamais je ne me serais attendu, samedi soir dernier, à ce qu'en traduisant un texte tiré du site d'un Américain et en le plaçant dans mon blog pour sa publication dimanche, je me retrouverais le lundi soir suivant, devant mon portable, à taper la présente.

J'ai créé le « Blog de P.A. Beaulieu », que vous consultez présentement, en décembre 2011. J'y ai consacré du temps et des énergies depuis, en tentant d'y amener une variété de sujets et en les pimentant de mon point de vue personnel sur ceux-ci. Certains des sujets attirent quelques dizaines de personnes, d'autres des centaines, tout dépendant de la nature de ce qui est abordé.

Surprise donc en ce lundi 25 mars 2013... Ce blog a reçu en moins de 24 heures plus de visiteurs qu'il n'en reçoit en un mois entier à l'habitude, la boîte de courriel qui y est associée, elle, a pendant ce temps été inondée de messages, la plupart pas très élogieux à mon endroit, et je constate aussi ce soir que divers blogueurs à travers la province et même des médias s'intéressent à mon « histoire ».

Une histoire?

Quelle histoire? Celle d'un blogueur du fin fond de la Gaspésie qui a traduit un texte qui dresse un portrait négatif des femmes nord-américaines en 42 points, un texte dont il n'est même pas l'auteur? 42 points sur lesquels il n'est même pas d'accord systématiquement soit dit en passant? Le résultat? Des centaines de personnes réagissent à travers le Québec, plusieurs grimpant carrément dans les rideaux et criant au scandale, se permettant de l'abîmer de bêtises incroyables et d'émettre à son endroit des commentaires dix, vingt, voire même cent fois plus sales que ce qu'il a pu écrire de pire dans son blog?

Beaucoup d'énergie est dépensée en lien avec cette « histoire », mais pendant ce temps, la problématique de l'obésité touche des milliers de personnes, les salles d'attente des urgences continuent à se remplir, notre système éducatif forme des analphabètes, les dettes du secteur public et des particuliers continuent de monter, et la liste de bobos pourrait encore s'allonger...

Ici, il n'est pas question que de cette « histoire » et de ce blog : au Québec, avons-nous à ce point perdu notre sens de l'auto-dérision pour réagir comme nous le faisons par rapport à tant de sujets tellement futiles, alors que nous en balayons sous le tapis d'autres foutrement plus importants?

Mon texte, que je pensais voir provoquer un petit éclatement d'auto-dérision passagère chez quelques lecteurs dans la blogosphère, génère plutôt un maelström qui fait jaillir en surface quelque chose de fort différent chez plusieurs d'entre eux (une poignée de réguliers, plusieurs me connaissant bien, et maintenant des centaines de nouveaux, qui ne peuvent se baser que sur très peu pour porter jugement à mon endroit.) Ce maelström est quelque chose qui se rapproche plutôt de ce qui se produit quand une personne est accusée d'hérésie et qu'une foule vociférante s'attroupe pour se faire justice.

Mettons-nous nos énergies aux bons endroits au Québec? La présente « histoire » n'est-elle pas aussi un signe que quelque chose qui va bien au-delà de ce blog va très mal chez nous?

vendredi 22 mars 2013

Sujet du 23 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Former un couple c'est n'être qu'un ; mais lequel ?» -Proverbe anglais


Pourquoi le « gars ordinaire » peine à se trouver une blonde de nos jours et préfère aller aux danseuses
La société moderne, dominée par la rectitude politique et le féminisme radical, a tué dans l'oeuf une multitude de jeunes coqs qui, à une autre époque, auraient réussi leur vie familiale et professionnelle. Désormais, ce sont quelques poules dominantes qui voient à tout ce qui se passe dans la basse-cour. Un ordre naturel qui n'était certes pas sans défauts, ayant besoin d'ajustements, mais pas imparfait non plus, qui a régné durant des millénaires, a été renversé complètement, et la société ne se porte certainement pas mieux pour autant.

Je discutais il y a de cela un mois avec un retraité qui me demandait pourquoi, à 42 ans, je n'ai pas encore une femme et des enfants, comme c'était le cas pour lui quand il avait mon âge. Je n'ai pas eu à laisser courir le hamster de mon cerveau longtemps dans sa cage avant de lui donner une réponse...

Le gars de 20 ans qui vivait en 1963 pouvait espérer, même s'il n'avait pas des études poussées et un diplôme, se trouver facilement un emploi dans une entreprise, sachant qu'il pourrait y passer les 35 années à venir en s'assurant une retraite. Il savait aussi qu'il y avait dans son entourage des gens qui lui présenteraient une femme du voisinage qui deviendrait son épouse, une femme qui demeurerait à la maison et qui s'occuperait des enfants et du foyer, et avec qui il pourrait passer le reste de sa vie.

Avançons maintenant dans le temps et transplantons ce même gars de 20 ans de 1963 dans le monde de 2013...

Le gars de 20 ans de 1963 transplanté dans le monde de 2013, s'il n'a pas complété des études, risque fort de passer sa vie à occuper des emplois à bas salaire, étant obligé de changer d'emploi sur une base régulière, flippant des burgers une année et remplissant des sacs d'épicerie au cours de la suivante.

Ce même gars de 20 ans de 1963 transplanté dans le monde de 2013, s'il complète des études supérieures, ne verra pas sa situation s'améliorer pour autant. Le marché du travail donne la priorité à tout le monde, sauf pour le mâle hétéro de souche chrétienne, blanc, âgé de 18 à 65 ans. Un poste qui lui aurait assuré la réussite et les moyens pour assurer non seulement sa subsistance, mais aussi celle de sa famille, dans le courant des années 1960, est maintenant occupé par une femme, un étranger membre d'une minorité visible ou par un autre individu favorisé par la discrimination positive.

Que dire maintenant de la vie familiale? Si ce même gars de 20 ans de 1963 transplanté dans le monde de 2013 réussit à se trouver une blonde, il ne la mariera pas parce que le mariage est démodé, mais aura quand même un ou des enfants avec elle, et parce que le système favorise toujours la femme en cas de séparation, il risque de se retrouver ruiné, dans la rue, sans la possibilité de voir ses enfants, si jamais sa relation « plante ».

Si l'expérience vous tente, jetez un coup d'oeil aux avis de décès via un site couvrant la province, et demandez-vous pourquoi, lorsqu'une personne de moins de 50 ans y figure, pourquoi on remarque souvent qu'il s'agit d'un individu de sexe masculin et qu'on indique aussi qu'il a des enfants, mais pas de blonde ou de femme, et qu'on suggère de faire un don au centre de prévention du suicide local...

Source : Lapdancingjobs.com
Le gars de 20 ans de 1963 transplanté dans le monde de 2013 n'ira certainement pas à la taverne du coin pour se changer les idées, parce que celle-ci n'existe plus, une autre victime de la montée du féminisme!

Comment le gars ordinaire peut-il avoir une certaine satisfaction alors? Quelles solutions s'offrent à lui?

Peut-être que comme plein d'autres gars de 2013, émasculés ou bien «la queue entre les jambes », il ira dans un bar de danseuses pour obtenir un peu de chaleur, payant peut-être même la danseuse pour des faveurs sexuelles, parce qu'ainsi, il peut contenter ses besoins sans trop de difficultés. Ce même gars sait qu'il aura aussi à vivre la critique de ces mêmes féministes radicales qui ont scrappé la cellule familiale traditionnelle, se faisant cette fois accuser d'exploiter sexuellement des femmes sans défense, des femmes qui, dans plusieurs cas, en sont venues à danser et même à se prostituer justement parce qu'elles sont issues d'un milieu familial fucké découlant de ce même féminisme radical!

Autant vous le dire, je suis loin d'avoir la prétention de dire que je suis un dieu ou un homme parfait, mais l'envie de foutre le camp de ce Québec qui fait tout pour détruire le « bon gars ordinaire » revient de plus en plus souvent dans mon esprit.  Je crois qu'il y a encore de bonnes femmes "de souche" au Québec, mais j'ai de moins en moins envie de consacrer des efforts à en trouver une, tout comme l'envie de bâtir une famille avec une dame qui a déjà des enfants me tente de moins en moins, mes expériences du passé dans le domaine me rendant frileux face à cela.

Étant parti sur une belle lancée, je vais vous revenir demain avec une liste : "42 points négatifs à propos des femmes nord-américaines".

jeudi 21 mars 2013

Sujet du 22 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Il y a trois sortes d'hommes politiques : ceux qui troublent l'eau ; ceux qui pêchent en eau trouble ; et ceux, plus doués, qui troublent l'eau pour pêcher en eau trouble.» -Arthur Schnitzler


Le 22 mars, journée mondiale de l'eau
Le 22 mars est la journée mondiale de l'eau. Cette journée a été instituée par l'Organisation des Nations unies après le sommet de Rio, en 1992. Chaque année, on la célèbre avec des thèmes différents.

Je souhaite aborder le sujet aujourd'hui en vous proposant quelques statistiques au sujet de l'eau. Celle-ci est une molécule composée de deux des éléments les plus communs dans l'univers, soit l'hydrogène (deux atomes) et l'oxygène (une atome). L'eau demeure aussi stable, que la température soit très froide ou très chaude. Malgré ce que l'on peut croire de prime abord, l'eau compte pour une proportion bien moins importante du globe terrestre que vous ne pouvez le croire. Vous en voulez la preuve? On dit qu'une image vaut mille mots, alors quelques images en valent encore plus...

Voici une photo de la Terre, prise à partir de la capsule Apollo 17, alors que se déroulait la dernière expédition du programme vers la Lune, en 1972 :


Dans les cours de géographie, dès la « petite école », on nous enseigner que 71% de la surface du globe est recouverte d'eau,mais il n'en est rien. L'illustration qui suit va vous permettre de vous faire une idée précise au sujet de la quantité d'eau présente sur Terre :


Cette image nous présente la quantité totale d'eau présente sur le globe.

  • La plus grosse bulle, d'un diamètre d'environ 1380 kilomètres, contient toute l'eau présente sur Terre, dans les océans, les calottes polaires, les glaciers, les lacs, les rivières, et sous forme d'humidité dans l'atmosphère.
  • La bulle située tout juste à côté représente l'eau douce que l'on retrouve dans le sol, dans les lacs, les rivières et les marécages.
  • Observez attentivement et vous verrez une troisième bulle, en dessous de la deuxième. Elle représente l'eau douce dans les lacs et les rivières.

96,5% de l'eau présente sur Terre est salée. Les êtres aquatiques peuvent y vivre sans problème, mais l'humain, lui, ne peut consomme directement cette eau.

À un moment dans l'histoire de l'humanité où la population mondiale ne cesse de croître et que certains pays consacrent plus de 80% de leurs ressources en eau à l'agriculture, sans oublier que nous polluons beaucoup de cette eau et que l'accès à celle-ci est très inégal à travers le monde, nous pouvons facilement devenir que dans un avenir pas si lointain, les guerres ne se dérouleront plus pour l'accès à l'or noir, mais bien pour l'accès à l'or bleu!

L'exploration spatiale nous amènera peut-être bientôt à nous établir aux confins du système solaire pour avoir accès à l'eau. Europe, une petite lune de Jupiter qui est selon plusieurs scientifiques l'endroit du système solaire situé hors de la Terre où on pourrait le plus avoir de chances de trouver la vie, comporte une quantité d'eau deux fois plus importante que la planète bleue, tandis qu'un autre satellite, Titan, celui-là orbitant autour de Saturne, en comporte onze fois plus! Vous en voulez une preuve?


Compte tenu du fait que cette eau n'est pas située à la porte d'à côté, nous devrions commencer par utiliser celle qui est à notre portée d'une manière plus responsable, n'est-ce pas?

Bonne journée mondiale de l'eau!

Pour plus de détails :

Sujet du 21 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Les bonnes marchandises se passent de publicité.» -Proverbe chinois


Étudier au Cégep de la Gaspésie et des Îles, un choix de loser?
Andy Warhol a dit un jour ceci : «N'importe quelle publicité est une bonne publicité.» Cela a du vrai, mais cela a aussi du faux. Certaines publicités attirent l'attention certes, mais elles provoquent un effet contraire à celui recherché, et au lieu d'attirer des consommateurs, elles peuvent au contraire les faire fuir.

Un lecteur de mon blog qui habite dans la région de Montréal m'a fait parvenir cet après-midi une image d'une affiche qu'il a aperçue dans le métro hier. La qualité n'est pas très bonne, mais on peut quand même aisément en déchiffrer le contenu :



Publicité du cégep GIM dans le métro de Montréal


 «Ton 1er choix au 2e tour au Cégep de la Gaspésie et des Îles»...


Pas fort pas fort!

La publicité attire certainement l'attention, mais l'attire-t-elle dans un bon sens? Combien d'étudiants intéressés à fréquenter un cégep, même ceux qui sont refusés au premier tour et qui cherchent un autre endroit pour aller étudier, vont interpréter ce message comme s'il indiquait que le Cégep de la Gaspésie et des Îles est un trou où on ramasse n'importe lequel jeune qui n' a pas été accepté ailleurs? Est-ce que cela va leur donner l'envie d'aller étudier à Gaspé?

Qui a eu l'idée de ce concept publicitaire? Combien a-t-il coûté aux contribuables?

Image visible sur le site Web du cégep
Nous nous battons depuis des années pour faire tomber tous les préjugés qui tournent autour de la Gaspésie et des Îles en lien avec le chômage et tous les autres maux qui affligent la région et tout ce que les responsables de ce cégep trouvent à faire c'est de faire placer à la vue de tous et de toutes dans la région métropolitaine des affiches pour dire que nous pouvons être un bon second choix??? Ce message ne peut rien faire d'autre que contribuer à perpétuer l'image de losers que trop de gens associent aux Gaspésiens.

Vous voulez attirer des étudiants à Gaspé? Soit! Faites en sorte que votre cégep se démarque des autres par l'excellence, pas en vous affichant de cette manière!

Pour plus de détails :

mercredi 20 mars 2013

Sujets du 20 mars 2013

Proverbe/citation du jour
"La vraie richesse est discrète." -Monique Bosco


Pierre Lapointe et le PLQ
Pierre Lapointe a adressé hier par le biais des médias une lettre aux militants du Parti libéral du Québec pour exprimer sa déception de constater qu'une de ses chansons a été utilisée durant le congrès à la chefferie du parti la fin de semaine dernière à Verdun. L'auteur-compositeur-interprète écrit ne pas digérer le fait que les organisateurs de cet événement aient pu décider, sans son autorisation, d'associer son travail, son nom, sa chanson au Parti libéral du Québec.

Ah ben...

Pierre Lapointe-La Presse
Je ne veux pas consacrer plus de mon temps à Pierre Lapointe qu'il n'en mérite, sinon pour soulever la possibilité que ce choix musical ne découle peut-être même pas des organisateurs ni des militants, mais du personnel en charge de la logistique entourant l'événement.

Dans la lettre, on peut aussi lire ce qu'a écrit le chanteur qui, on le rappelle, portait un carré rouge au printemps 2012 : «Depuis mes débuts dans le monde de la chanson populaire, j'ai toujours été clair: être associé publiquement à un parti politique ne m'intéresse pas. Qu'importe le parti ! »

Et si c'était le PQ ou QS qui avaient utilisé la même chanson, sans le lui demander, aurait-il réagi de la même manière, malgré le fait qu'il souligne dans la même lettre?

Juste en passant Pierre Lapointe, je me permets de te confier un petit quelque chose : j'ai animé dans une station radiophonique gaspésienne de mars 2007 à novembre 2011 et au cours de toute cette période, on ne m'a demandé AUCUNE de tes chansons dans le cadre des demandes spéciales...

Pour plus de détails :



Les personnes riches pensent différemment
Je ne considère pas les livres du style « réfléchissez et devenez riches » comme une solution magique à mes problèmes d'argent. 

Par contre, je crois que sans espérer devenir un jour aussi riche que Crésus, les recettes que l'on y retrouve peuvent avoir un impact positif sur le quotidien de ceux et celles qui prennent le temps de s'arrêter aux réflexions que l'on y retrouve. Je m'attarde sur le sujet ce matin.

L'auteur du livre « How Rich People Think », Steve Siebold souligne que le mode de pensée des personnes riches diffère de celui des gens ordinaires de manières nombreuses et extrêmes. Il retient 15 points essentiels qui les différencient de la masse :
  1. Les gens riches pensent d'abord à eux-mêmes : Il y en a qui croient qu'ils doivent sauver le monde avant de se sauver eux-mêmes en plaçant les autres avant eux. Les gens riches croient qu'ils doivent d'abord s'aider eux-mêmes avant d'aider les autres.
  2. Les gens riches ont une mentalité orientée vers l'action : Vous ne verrez pas une personne riche faire la file pour acheter un billet de loterie (et ce même avant qu'elle soit fortunée.) L'individu moyen attend toujours que quelqu'un ou quelque chose d'autre change sa situation, que ce soit la loterie, le gouvernement, un ami ou on épouse, et cette mentalité fait en sorte qu'ils demeurent pauvres. Les gens riches quant à eux préfèrent l'action et consacre leur temps à trouver des solutions à leurs problèmes.
  3. Les gens riches favorisent des connaissances spécifiques au lieu d'une formation générale : l'individu moyen croit que la voie vers la richesse passe par une maîtrise ou un doctorat. Une personne riche quant à elle l'est parce qu'elle a fait de l'argent en vendant un savoir spécifique qu'elle a acquis.
  4. Les gens riches rêvent du futur : Ils passent beaucoup de temps à regarder en avant, en se fixant des objectifs et en regardant en avant pour découvrir ce qui s'y trouve. Les gens moyens consacrent au contraire leur temps à penser au passé, ce qui les ralentit dans leur avance en les rendant tristes ou dépressifs.
  5. Les gens pensent à l'argent de manière logique : les gens moyens et bien éduqués ont tendance à penser à l'argent de manière émotionnelle et souhaitent simplement s'assurer une retraite confortable. Les gens riches de leur côté entretiennent une relation de logique avec l'argent, en le voyant comme étant un outil qui représente des options et des opportunités.
  6. Les gens riches suivent leur passion : Oprah Winfrey le dit, vous devez suivre vos passions et faire ce que vous aimez. Les gens riches trouvent le moyen d'être payés pour quelque chose qu'ils aiment faire, alors que les gens moyens gagnent de l'argent en faisant des choses qu'ils n'aiment pas.
  7. Les gens riches visent haut : Les personnes moyennes se fixent des objectifs bas pour éviter les déceptions là où les personnes riches se fixent des objectifs élevés et suivent leurs rêves.
  8. Les gens riches croient que tu dois « être » quelqu'un : La personne moyenne croit pour sa part qu'elle doit « faire » quelque chose pour être riche et mets le focus sur des résultats immédiats. Les gens riches mettent le focus sur eux-mêmes en cherchant à s'améliorer et en apprenant de leurs succès et de leurs échecs.
  9. Les gens riches utilisent l'argent des autres : les gens ordinaires croient qu'ils ont besoin de leur propre argent pour faire de l'argent là où les gens riches n'ont aucune difficulté à utiliser l'argent des autres.
  10. Les gens riches vivent en-dessous de leurs moyens : Cela peut sembler contradictoire, mais les gens riches adoptent une attitude qui fait en sorte qu'en étant riches ils peuvent vivre en-deçà de leurs moyens, alors que les gens ordinaires ont tendance à vivre au-delà de ceux-ci.
  11. Les gens riches enseignent à leurs enfants comment devenir riches : Les gens moyens, enseignent à leur enfants comment survivre alors que les gens riches enseignent à leurs enfants dès le plus jeune âge à propos d'un monde où il y a des personnes qui ont et d'autres qui n'ont pas.
  12. Les gens riches ne laissent pas l'argent les stresser : L'argent stresse les personnes ordinaires. Les personnes riches quant à elles trouvent la paix de l'esprit dans la richesse et n'ont pas peur d'admettre que l'argent peut résoudre une multitude de problèmes, ce qui leur permet de faire de l'argent. Les personnes ordinaires voient l'argent comme une bataille continue et un mal nécessaire qu'ils doivent endurer.
  13. Les gens riches préfèrent être éduqués qu'être amusés : Les gens ordinaires pensent le contraire, ils préfèrent lire des romans, des journaux à potins ou à s'amuser au lieu de poursuivre leur éducation après l'école.
  14. Les gens riches s'entourent de personnes qui pensent comme eux : Les personnes moyennes pensent que les riches sont snobs et ont une attitude négative à l'endroit des super riches, alors ils s'en écartent. Les gens riches évitent de penser ainsi, ce qui ajoute du carburant sur le feu de l'étiquette « snob », car ils préfèrent eux aller vers d'autres qui ont réussi et vivre parmi eux.
  15. Les gens riches mettent l'emphase sur leurs revenus : les gens moyens mettent le focus sur l'épargne et ratent de grandes opportunités en tentant de vivre de manière frugale. Les gens riches quant à eux visent beaucoup plus haut et sur diverses manières pour gagner encore plus d'argent.

À vous maintenant de juger de la valeur de ces 15 points!

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mardi 19 mars 2013

Sujet du 19 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Le tourisme est l'industrie qui consiste à transporter des gens qui seraient mieux chez eux, dans des endroits qui seraient mieux sans eux.» -Jean Mistler


85 millions pour le tourisme au Québec
Le gouvernement péquiste de Pauline Marois a annoncé une enveloppe de 85 millions de dollars afin de venir en aide à l'industrie touristique. Cette somme, répartie sur cinq ans, sera offerte sous forme de prêts ou bien de garanties de prêts afin d'assurer le développement touristique de la province.

Cette aide financière ne s'adresse pas aux entreprises privées ou aux municipalités, mais plutôt aux entreprises et autres coopératives et organismes sans but lucratif. Les projets présentés par celles-ci doivent répondre aux objectifs du Plan de développement de l'industrie touristique 2012-2020.

Le gouvernement Marois estime essentiel de développer le tourisme afin d'assurer la prospérité économique de la province.

Notez qu'une fois de plus, le gouvernement favorise l'entreprise sociale au détriment de l'entreprise privée à partir de fonds publics. Les contribuables et les entreprises privées vont ainsi voir des fonds provenant de leurs poches venir financer des entreprises qui risquent de leur faire directement concurrence, parfois de manière déloyale.

Le gouvernement Marois veut favoriser le tourisme? Soit! Qu'il le fasse en étant équitable pour tous en mettant en place des mesures qui bénéficient à tous, en commençant par favoriser l'apprentissage de l'anglais langue seconde et d'autres langues comme l'espagnol ou l'allemand, afin que l'industrie touristique dispose d'un personnel capable d'assurer un meilleur service à la clientèle.

Ce même gouvernement devrait aussi changer les règles d'affichage pour que les visiteurs qui choisissent la Belle province puisse aisément avoir accès à diverses informations lors de leurs déplacements.

Finalement, le gouvernement pourrait investir une partie de ces fonds en publicité au niveau international, en commençant par nos voisins du Sud, aux États-Unis, qui, il n'y a pas si longtemps, composaient plus de la moitié de la clientèle qui venait au Québec, mais qui nous boudent depuis plusieurs années. Est-ce une coïncidence que le déclin de fréquentation de cette clientèle spécifique se soit amorcé à l'arrivée d'un gouvernement souverainiste au provincial dans les années 1970?
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lundi 18 mars 2013

Sujet du 18 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«Chercher l'originalité dans la nouveauté est une preuve d'absence d'originalité.» -Jacques de Bourbon Busset


Une chambre d’hôtel dans un avion
Les administrateurs du Site maritime de Pointe-au-Père au eu une idée audacieuse en acquérant l'Onondaga, un ancien sous-marin de la marine canadienne, afin d'en faire un « hôtel » dans lequel les touristes peuvent dormir. Une initiative du même genre réalisée en Europe pourrait éventuellement être reproduite ici, en Gaspésie, pour attirer les touristes, mais cette fois avec un avion, pourquoi pas?

La compagnie néerlandaise Hotelsuites a fait l'achat d'un ancien appareil Ilyushin II-18 qui était utilisé comme restaurant dans une petite ville de ce qui était jadis l'Allemagne de l'Est, et l'a rénové afin de créer une chambre d'hôtel de grand luxe. Le poste de pilotage est demeuré dans son état d'origine, tandis qu'on a installé dans l'avion un sauna et d'autres commodités. Le coût du séjour est de 350 euros par nuit.













Cet appareil d'une capacité de 120 passagers servait à l'origine au transport des dirigeants de l'Allemagne communiste, disparue suite à la chute du mur de Berlin et des événement qui s'en sont suivi, à la fin des années 1980.

Hotel Suites n'en est pas à son premier projet du genre. Il est également possible, grâce à elle, de dormir dans une ancienne prison et dans d'autres endroits inhabituels.

Qui sait, cette compagnie pourrait servir d'exemple pour des projets hôteliers en Gaspésie ou ailleurs au Québec?

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dimanche 17 mars 2013

Sujet du 17 mars 2013

Proverbe/citation du jour
"Il n'est pauvreté que d'ignorance." -Le Talmud


Les «gratteux», un sport de BES???
À deux reprises dans le passé, je me suis prêté à une expérience intéressante. Un premier du mois, je suis demeuré près d'un guichet automatique voisinant un dépanneur, simplement pour voir ce qui se produit alors. On peut voir alors quelques assistés sociaux entrer et sortir du guichet, vérifiant si le dépôt a été fait. Une fois celui-ci accompli, quelques individus se rendaient au dépanneur et achetaient quoi? Non pas de la bière, parce que le délai légal de vente de 23h était dépassé, mais plutôt du tabac et des gratteux! Quand le superflu du genre passe avant le loyer et la bouffe sur la table, « ça va mal à la shop »!

Gratteux - Source : TVA Nouvelles
J'ai fait rire bien des gens et j'en ai choqué bien d'autres chaque fois que j'ai dit qu'à mon avis, les « gratteux » ne sont rien d'autre qu'un sport de BES. En usant de cette expression, j'ai notamment eu droit à des critiques de la part d'une dame impliqué auprès d'un groupe communautaire de lutte contre la pauvreté qui déplorait mon manque de compréhension et mes préjugés à l'endroit des gens à faibles revenus et qui m'a répliqué que c'était là un petit plaisir auquel ceux-ci ont bien droit. Je suis d'accord avec cette dame parce que je crois que les gens sont libres de disposer de l'argent dont ils disposent comme bon leur semble, mais ils doivent aussi assumer les conséquences qui en découlent. S'il y a des pauvres qui flambent tout leur argent en gratteux pour ensuite se plaindre que leur loyer est cher et qu'ils n'ont rien à manger, c'est qu'ils l'ont bien cherché et c'est à eux d'apprendre de l'expérience et de faire passer le toit sur leur tête et leur estomac avant des billets de loterie, sauf que la nature humaine aidant, il y en a qui n'apprennent jamais de leurs erreurs...

Une nouvelle récente m'a permis d'apprendre que les Gaspésiens et les Nord-Côtiers se classent au premier et au deuxième rang en terme d'achats de billets de loterie au Québec. La moyenne provinciale se situe entre 22$ et 25$ par habitant, alors qu'en Gaspésie, celle-ci est à 34$. Je ne suis pas du tout surpris que cette moyenne soit supérieure dans la région. On pointe une multitude de facteurs indépendants des individus pour expliquer leur pauvreté, mais les responsables des organismes qui luttent contre ce mal semblent vite oublier à mon avis qu'il y a des gens qui ne s'aident pas du tout à en sortir parce qu'ils ne savent pas gérer leur budget.

Il est facile pour certains représentants d'organismes communautaires et des élus de manifester contre le gouvernement Harper ou contre Québec en soulignant que les budgets de lutte contre la pauvreté ne sont pas assez élevés, ou bien de dénoncer votre humble blogueur pour ses « préjugés grossiers », mais pourquoi donc ces gens ne consacrent-ils pas plus d'énergie à dénoncer le fait qu'un monstre comme Loto-Québec vienne si aisément vider les poches de gens pour qui ces quelques dollars pourraient être mieux dépensés?

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samedi 16 mars 2013

Sujets du 16 mars 2013

Proverbe/citation du jour
«La résignation est un suicide quotidien.» -Honoré de Balzac


Fâché parce qu'Éric Duhaime est VIVANT
Je ne vous l'apprends certainement pas: la gauche québécoise a toujours raison, ce qui veut dire qu'elle peut dire et écrire tout ce qu'elle pense sans avoir à s'inquiéter de conséquences néfastes pouvant en résulter.

J'estime, comme plusieurs militants de la droite québécoise, avoir un minimum de respect envers les gens ne penchant pas de "notre bord", par contre, je commence à être royalement écoeuré de lire et d'entendre des militants de gauche littéralement nous cracher, nous chier dessus et même souhaiter notre mort, alors que ces mêmes militants braillent comme de maudites moumounes dès qu'on leur dit un moindre petit quelque chose qui ne leur plaît pas ou qu'ils ont à subir une arrestation après avoir provoqué de la casse.

"Sancho"
J'ai lu cet après-midi un texte sur la page d'un poète et militant gauchiste se faisant appeler Sancho. Celui-ci rend hommage à un ami suicidé dans un texte datant du 14 mars. Son ami, surnommé « Docteur B », s'est enlevé la vie par pendaison.

Tout suicide, quelle que soit la personne concernée, est triste. Même s'il s'agit ici d'un militant tapeux de casserole avec lequel je n'ai certainement aucune affinité, je suis désolé pour son ami. Par contre, je trouve encore plus désolant que Sancho se permette de cracher sur Éric Duhaime en souhaitant sa mort. Voici une capture d'écran le prouvant :


J'ai peine à imaginer ce qui se produirait si j'écrivais dans ce blog ou ailleurs sur Internet que je souhaite voir une personnalité de gauche morte. Pour des propos bien moins graves, je me suis fait taper sur les doigts. Tenez, il y a de cela trois ans environ, j'étais administrateur d'une page Facebook demandant l'expulsion de Dany Villanueva du Canada, une page mentionnant simplement que ses actions criminelles ne justifiaient pas sa présence au pays et qu'on devrait l'expulser. Sous le couvert de l'anonymat (comme ils en ont l'habitude), des militants de la gaugauche ont porté plainte à Facebook et j'ai fait l'objet de santions, me faisant même menacer de fermeture de mon compte parce qu'il comportait de la nudité et de la potentielle pornographie infantile. Il s'agissait d'une photo du Petit P.A., âgé de 13 mois, en bottes rouges, avec un casque de matelot sur la tête et la petite bizoune et les foufounes poudrés exposés au vent. Il était même précisé que c'était une photo de moi, bébé, datant de 1972, mais j'ai fait l'objet d'un avertissement, en anglais en plus, signe que la personne qui a traité le dossier ne comprenait pas le français, dont le texte accompagnant ladite photo et le contenu de la page Facebook « Dehors Villanueva ».

Imaginez si c'était moi, Éric Duhaime, Réjean Breton ou bien Joanne Marcotte, pour ne nommer que ceux-là, qui écrivait de manière similaire à propos de Jean Barbe, Gabriel Nadeau-Dubois ou Jérémie Bédard-Wien par exemple...


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Germania: the Nation that Defeated Rome
J'ai consacré beaucoup de temps depuis l'automne dernier au visionnement de documentaires portant sur Rome et la Grèce antique. Ce que je trouve le plus fascinant à travers l'histoire ancienne, c'est de constater que malgré les formidables bonds que nous avons accomplis depuis dans toutes les sphères du savoir, la nature humaine n'a pas changé du tout en 2500 ans.

Statue d'Arminius
Nous nous imaginons que Rome était invincible, triomphant toujours de ses ennemis, mais cela n'a pas toujours été le cas, même durant la période de splendeur de cet empire.

Une série documentaire de deux épisodes nous permet de découvrir qu'un Germain amené comme otage et formé dans la cavalerie auxiliaire romaine, Arminius, a mené avec succès une campagne contre l'empire et provoqué une défaite dans laquelle trois légions ont été anéanties en 9 après Jésus-Christ.

Devant une armée romaine bien équipée, fort de son expérience militaire avec cette même force militaire, Arminius, brillant tacticien, a mené un assemblage hétéroclite de troupes armées de haches et d'autres équipements inférieurs à la victoire dans la forêt de Teutoburg, provoquant l'annihilation totale d'une armée de 25 000 à 30 000 hommes.

Arminius a par la suite tenté de devenir le roi des tribus germaines, mais n'a jamais réussi à s'imposer et est mort, probablement empoisonné, en l'an 21. À vous de décider si le visionnement en vaut la peine maintenant!