Proverbe/citation
du jour
«Les bonnes marchandises se passent de publicité.» -Proverbe
chinois
Étudier au
Cégep de la Gaspésie et des Îles, un choix de loser?
Andy Warhol a dit un jour ceci : «N'importe quelle publicité
est une bonne publicité.» Cela a du vrai, mais cela a aussi du
faux. Certaines publicités attirent l'attention certes, mais elles
provoquent un effet contraire à celui recherché, et au lieu
d'attirer des consommateurs, elles peuvent au contraire les faire
fuir.
Un lecteur de mon blog qui habite dans la région de Montréal m'a
fait parvenir cet après-midi une image d'une affiche qu'il a aperçue
dans le métro hier. La qualité n'est pas très bonne, mais on peut
quand même aisément en déchiffrer le contenu :
Publicité du cégep GIM dans le métro de Montréal |
«Ton 1er choix au 2e tour au Cégep de la Gaspésie et des Îles»...
Pas fort pas fort!
La publicité attire certainement l'attention, mais l'attire-t-elle
dans un bon sens? Combien d'étudiants intéressés à fréquenter un
cégep, même ceux qui sont refusés au premier tour et qui cherchent un
autre endroit pour aller étudier, vont interpréter ce message comme
s'il indiquait que le Cégep de la Gaspésie et des Îles est un trou
où on ramasse n'importe lequel jeune qui n' a pas été accepté
ailleurs? Est-ce que cela va leur donner l'envie d'aller étudier à
Gaspé?
Qui a eu l'idée de ce concept publicitaire? Combien a-t-il coûté
aux contribuables?
Image visible sur le site Web du cégep |
Nous nous battons depuis des années pour faire tomber tous les
préjugés qui tournent autour de la Gaspésie et des Îles en lien
avec le chômage et tous les autres maux qui affligent la région et
tout ce que les responsables de ce cégep trouvent à faire c'est de
faire placer à la vue de tous et de toutes dans la région
métropolitaine des affiches pour dire que nous pouvons être un bon
second choix??? Ce message ne peut rien faire d'autre que contribuer
à perpétuer l'image de losers que trop de gens associent aux
Gaspésiens.
Vous voulez attirer des étudiants à Gaspé? Soit! Faites en sorte
que votre cégep se démarque des autres par l'excellence, pas en
vous affichant de cette manière!
Pour plus de détails :
"Ce message ne peut rien faire d'autre que contribuer à perpétuer l'image de losers que trop de gens associent aux Gaspésiens"
RépondreSupprimer...dans la pensée libertarienne, l'univers est peuplé de losers...pourtant le total des réalisations de ces mêmes libertariens; c'est 0+0=0
Cher Anonyme,
RépondreSupprimerJ'adore les BRAILLARDS de ton genre qui ne sont bons qu'à chigner comme tu le fais en se cachant dans l'ombre, n'étant pas foutus de montrer qui ils sont et n'ayant pas assez de couilles pour s'afficher publiquement quand ils expriment leur opinion. Ça fait "mémérage de vieille bonnefemme" ton affaire. Je flushe pas mal de messages anonymes, mais je vais laisser le tien visible malgré tout.
T'es dans le pré dès le départ bonhomme en déclarant que pour les libertariens, l'univers est peuplé de losers et que ceux-ci n'ont rien réalisé...
Je suis libertarien et je ne crois pas du tout que l'univers est peuplé de losers. Je pense toutefois qu'à vouloir rendre tout le monde "égal", les gaugauches de ton genre ne font que favoriser la médiocrité en tuant l'esprit d'initiative et la quête de l'excellence qui font que l'humanité va de l'avant depuis des siècles.
Si Thomas Edison, Henry Ford ou bien, plus près de nous, un gars comme J.-Armand Bombardier, naissait en 2013 au Québec et passait par les CPE et le système scolaire que vous favorisez, ils deviendraient ce que Saint-Exupéry décrivait comme des "Mozart assassinés" dans un de ses livres.
Pour en revenir à l'essentiel de mon billet, en lien avec un message publicitaire que je trouve pourri, si les gens du Cégep de Gaspé veulent attirer des étudiants, qu'ils commencent pas offrir l'excellence, qu'ils fassent en sorte que les programmes et l'atmosphère de l'établissement le rendent plus attrayant que des établissements situés ailleurs, au lieu de dire que c'est un "bon deuxième choix".
En souhaitant voir ce cégep (comme une multitude d'autres organismes et élus de notre région) cesser de considérer directement ou indirectement les Gaspésiens comme des victimes et en voyant le verre d'eau à moitié plein, au lieu de le voir à moitié vide comme c'est le cas trop souvent, je ne pense pas du tout considérer les Gaspésiens comme des losers, mais des gens capables de réussir. En faisant passer les Gaspésiens pour des gens de deuxième ordre dans des publicités du genre ou en jouant la carte de victimes qui ont besoin d'aide parce qu'ils sont selon vous inaptes à s'en tirer par eux-même, VOUS les traitez en losers!
Note : tout message à venir de ta part dans lequel tu ne t'identifieras pas sera automatique FLUSHÉ.
Bonjour, je crois que les gens du Cégep ont regardé les statistiques montréalaises et se sont rendu compte qu'il y avait trop de demandes pour les places disponibles. Évidemment, un montréalais aura tendance à choisir un collège dans la grande région métropolitaine comme premier choix. Mais à Montréal, pénurie de place. Une fois le premier tour passé, il doit se tourner vers le reste du Québec. Et là, on lui dit : le CégepGÎM, c'est ton premier choix. On peut le prendre négatif comme tu l'a pris, mais c'est tordu pas mal.
RépondreSupprimer- T'as pas eu ta place à Montréal ? - Non. - Tu dois aller ailleurs au Québec? - Oui. Pense à la Gaspésie. -Ok, je vais aller m'informer. That's it, that's all. Je pense pas que le gars dans le métro va penser à la psyché gaspésienne. Le but c'est de dire : Hey pense à nous!
Voilà.
Un commentaire signé aurait été plus valable à mon avis, mais parce que vous demeurez respectueux je laisse votre intervention sur cette page.
SupprimerCe qui compte ici ce n'est pas l'objectif que les gens qui ont créé la pub avaient en tête au départ, ce qui compte, c'est ce que le quidam qui voit l'affiche en pense, et désolé, mais je ne pense pas que l'impact soit positif, autant par rapport au cégep que par rapport à la région.
Cette publicité risque bien plus de faire autant passer le cégep et la Gaspésie comme losers qu'autre chose, c'est ce que je pense.