Proverbe/citation
du jour
«Le Français a le coeur à gauche, mais le portefeuille à droite.»
-Anatole de Monzie
Le
livre noir de la gauche
Alors que le socialisme de gauche pèse fort dans la balance au
Québec, c'est une bonne chose que diverses sources (livres,
journaux, sites Internet, radios, télévision) remettent les idées
en place. J'ai récemment fait une trouvaille sur Internet, un
trouvaille qui me donne envie de commander un livre, en espérant
qu'il soit disponible au Québec.
Dans son blog, Guy Millière fait mention d'un livre de Jean Robin
intitulé « Le livre noir de la gauche ». L'information
qu'on y retrouve concerne d'abord la France, mais à lire la
description, on croirait qu'il a été écrit au Québec. Millière
écrit :
Les socialistes sont fiers d’être porteurs d’un dogme qui
prétend être vecteur de générosité, mais qui cultive le
ressentiment et qui multiplie les pauvres. Ils sont fiers aussi de
dire qu’ils sont de gauche : être de gauche en France, comme dans
nombre de pays, est une forme de brevet de confort moral. Se dire de
gauche, c’est, bien sûr, être du côté du beau, du bien, du
progrès, de la vérité, etc.
Le même phénomène existe au Québec. Vous avez peut-être déjà
remarqué combien des militants de gauche aiment rappeler que la
droite comporte des « riches » qui exploitent les pauvres
et qui tire des millions de profits à partir de ressources
naturelles appartenant à tous, etc. La gauche se plaît à dire haut
et fort qu'elle a le monopole de la vertu mais est-ce vraiment le
cas?
Neuf journalistes sur dix en France se disent de gauche et pensent
effectivement à gauche. Dans les professions artistiques, la
proportion doit être à peu près la même. Rien d’étonnant à ce
qu’un livre rappelant les faits soit passé sous silence, ou que
son auteur se fasse traiter de « facho » dans le « Nouvel
Observateur », magazine qui considère que le « facho » est celui
qui n’a pas voté pour François Hollande au deuxième tour de
l’élection présidentielle, ce qui fait tout de même beaucoup de
monde.
Que dire de la situation au Québec? On écoute Radio-Canada, on lit
les journaux, et il est vite clair que ces gens ont la tête qui
penche à gauche, et en plus, ces gens ont le culot de se dire
objectifs dans le traitement de l'information.
Jean Robin y rappelle que tous les totalitarismes sont issus de la
gauche, pas seulement le léninisme, mais aussi le fascisme et le
national-socialisme.
Contrairement à ce qu'on peut penser de prime abord, une large
partie des mesures mises en place par Hitler étaient étatistes et
de gauche.
La gauche a aussi été imprégnée d’antisémitisme pendant des
décennies.
Amir Khadir et les manifestants devant la boutique du marcheur, ces
gens contestant le fait que le magasin visé vend des souliers
fabriqués en Israel, ça vous dit quelque chose? Et que dire de la
présence de drapeaux palestiniens dans nombre de manifs de gauche
ici même au Québec?
La gauche a compté et compte dans ses rangs toute une lignée d’«
intellectuels » abominables, de Karl Marx à Jean-Paul Sartre, passé
de la collaboration au gauchisme sans faire de pause, de Louis
Althusser, maître à penser de toute une génération de léninistes
et assassin sur ses vieux jours, à Alain Badiou, Toni Negri ou
Stéphane Hessel : chacun de ceux dont je viens de citer le nom
bénéficie d’une rubrique édifiante dans le livre.
Au Québec, combien de penseurs de gauche sont comparables à ces
exemples données ci-haut?
Le poids de la gauche dans l’Éducation nationale et les
conséquences de ce poids font l’objet d’un chapitre lapidaire.
Répondant dans l’introduction à la question qu’on pourrait lui
poser : pourquoi ce livre, et pourquoi maintenant, Jean Robin répond
en disant que ce livre est indispensable, très précisément
maintenant. Parce que la gauche est au pouvoir et a quasiment tous
les pouvoirs. Parce qu’elle prétend être ouverte, et tente
d’asphyxier ce qui n’est pas elle, quitte à recourir à
l’insulte et à la diffamation.
Dans un Québec où le corps enseignant est largement composé de
personnes donnant juste un côté de la médaille relativement à des
sujets comme l'environnement, la question nationale, la langue,
l'influence des syndicats sur la société, la place de l'État dans
la société et le féminisme, nous pouvons sincèrement nous
inquiéter sur l'impact que cette ingénierie sociale aura à long
terme sur notre société.
Jean Robin précise que son livre ne prétend pas être une analyse
complète de la gauche, mais souligne les immenses zones d’ombre
qu’elle tient à garder cachées.
Pour plus de détails :
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