Des citoyens de seconde classe
À partir d'aujourd'hui, les Québécois qui ne sont pas vaccinés (et qui n'ont pas de passeport vaccinal) deviennent des citoyens de seconde classe. Je fais partie de cette catégorie, et je l'assume, même si ça me pince, à quelque part, mais je tiens mon bout, par conviction morale.
Ledit passeport vaccinal représente une dérive inquiétante, en ce qui
concerne les droits et libertés individuelles. Pour ce qui est des
vaccins, je crois que le libre choix individuel doit primer.
N'allez pas penser que cela ne me "magane" pas, que de sacrifier, par orgueil, je le reconnais, mon accès au gym local et aux deux dojos de Sainte-Anne-des-Monts dont je suis membre (en karaté Kyokushin et en Yoseikan Budo), mais je conteste l'imposition d'un passeport vaccinal et cela passe en priorité sur le reste.
Il est clair qu'il y en a qui lisent ce billet qui en viennent immédiatement à la conclusion que je suis un conspirationniste qui croit que le vaccin contient des micro-puces détectables par des tours de cellulaires, que Bill Gates et George Soros sont derrière un complot pour réduire la population mondiale en lien avec les "Georgia Guidestones" et blah blah blah, mais non, pas du tout.
Même chose en ce qui concerne les références entre les non-vaccinés et les porteurs d'une étoile jaune durant la Seconde Guerre mondiale employées par des opposants au vaccin et au passeport. Je considère qu'une telle analogie est ridicule.
Je n'adhère pas à des discours aussi stupides, et je trouve déplorable que des "jambons" sans le moindre argument valable soient mis au premier plan quand on parle des opposants au vaccin et au passeport vaccinal. Pourquoi les médias ne donnent-ils pas un juste droit de parole aux opposants ayant un point de vue modéré?
Rien ne m'étonne, dans le contexte actuel : la plupart des médias ne sont, excusez mes mots crus, que des putains qui véhiculent le message de nos dirigeants en échange du cash publicitaire provenant des contribuables... La censure règne et les dérives qui peuvent en découler sont inquiétantes. Idem en ce qui concerne les médias sociaux.
Depuis le début de la pandémie, j'encourage les personnes qui sont le plus susceptibles d'en mourir de se faire vacciner et aussi à s'isoler, afin de minimiser les risques qu'elles décèdent de la Covid-19. Évidemment, il y en a qui ne feront pas preuve de prudence et qui vont attraper la maladie, mais quoi qu'on fasse, le risque zéro n'existe pas.
Pour ma part, j'agis de manière à minimiser les possibilités de contamination des autres (surtout les plus à risques) en portant un masque si nécessaire, et en me lavant les mains autant que possible (j'aime mieux l'eau et le savon qu'un désinfectant depuis des années déjà, même depuis les années 1990, par habitude...) D'ailleurs, le simple fait de se laver soigneusement et régulièrement les mains est un mode de prévention simple, mais très efficace, contre la grippe et bien d'autres maladies. Pourtant, plusieurs n'adoptent pas cette habitude.
Je passe le cap de la cinquantaine et à ce que je sache, je ne souffre pas de maladies majeures. Les risques que je meure de la Covid-19 sont conséquemment limités, de là ma réticence à me faire injecter un vaccin dont les effets à long terme sont inconnus, d'autant plus que des études cliniques prouvent que la protection qu'il offre n'est pas entière, et qu'un vacciné peut encore contaminer d'autres individus. Une personne qui m'est proche a souffert d'un "mini ACV" après avoir reçu une injection de l'Astra-Zeneca. Je ne dirais jamais la même chose du vaccin contre la polio et d'autres maladies, parce que ceux-ci sont éprouvés depuis des décennies déjà. Si j'étais diabétique ou bien affecté par une autre maladie qui peut provoquer la mort en étant associée au fameux virus, il y a longtemps que j'aurais été faire un tour dans un centre d'injection.
En conclusion, je crois bon de noter que je me demande pourquoi nos gouvernements ne mentionnent jamais le fait que les personnes en bonne santé (autrement dit, celles n'ayant pas un surplus de poids, ne souffrant pas de diabète, de maladies respiratoires, cardiaques, pulmonaires ou autres), de même que celles n'ayant pas une carence en vitamine D, ne sont que très peu à risques de mourir de la Covid-19. Pourquoi donc?