Le 30 septembre 2021

Un problème de gestion ou bien un manque d'argent?

À l'Hôpital général juif de Montréal, contrairement à plein d'autres établissements de santé, au Québec, le temps supplémentaire obligatoire n'existe pas, ou presque.

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Les infirmières y travaillent en rotation, et les infirmières peuvent donner leurs préférences six semaines à l'avance. C'est tout le contraire de la situation vécue dans des centres hospitaliers comme celui de la Haute-Gaspésie.

En plus, alors que les centres hospitaliers s'arrachent les infirmières, l'Hôpital général juif n'a aucun problème de recrutement. 200 infirmières ont été embauchées, l'été dernier, justement à cause de cette absence de l'obligation de temps supplémentaire.

Entre vous, moi, et la boîte à bois, est-ce normal qu'on demande à des infirmières déjà fatiguées par leur tâche de travail de se taper des heures supplémentaires, alors que la fatigue et le stress peuvent avoir un impact grave sur les patients, par exemple si la personne soignante se trompe dans un dosage de médicament, ou bien l'injecte à un mauvais patient?

Les problèmes de recrutement de personnel de nos hôpitaux ne découlent pas d'un manque d'argent, mais plutôt de la mauvaise gestion et d'une culture syndicale défavorable.