« L'homme ne peut aboutir qu'à des à peu près. » -Supervielle (Jules)
Photo par Carl Thériault, collaborateur spécial Le SoleilPascal Bérubé «défenseur de la Haute-Gaspésie»???
On peut dire que l'actuel député représentant la Haute-Gaspésie à l'Assemblée nationale, Pascal Bérubé, est habile en terme d'apparitions médiatiques. Mis à part cela, qu'apporte-t-il de plus en Haute-Gaspésie? Il y a longtemps que j'en suis venu à la conclusion que mis à part des prises de position et des apparitions médiatique, le « cheval fougueux », comme l'a décrit Danielle Doyer, n'a mené pratiquement aucun dossier d'importance à sa conclusion dans la circonscription de Matane.
En ouvrant deux hebdomadaires régionaux hier, L'Avantage et Le Riverain, j'estime en avoir eu encore des preuves : Pascal Bérubé dit vouloir «défendre la Haute-Gaspésie jusqu'au prochain scrutin.»
Cette fois, on rapporte que lors d'une réunion récente avec des élus de la région dont le préfet de la MRC de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier, le député Bérubé a rappelé que le premier ministre actuel, (Jean Charest, du PLQ), contrairement à son prédécesseur (un péquiste bien évidemment) n'a pas cru bon de présider un comité de relance de la Gaspésie, et que si le PQ accède au pouvoir, Pauline Marois relèvera la tâche de présider le fameux plan de relance. Bérubé croit aussi que son parti doit accorder un statut particulier à la Haute-Gaspésie pour accélérer son développement.
Vous voulez faire courir le hamster dans votre cerveau en ce jeudi? Fouillez dans votre boite-mémoire, consultez les archives des médias ou bien Internet, et trouvez-moi ne serait-ce qu'une seule réalisation concrète d'importance découlant des actions de Bernard Landry.
Tiens, en septembre 2001, Bernard Landry a annoncé en grande pompe la décision du gouvernement du Québec d'investir (ce mot-là me fait rire, venant d'un politicien, j'userai d'un mot comme «dépenser » ou « gaspiller ») 62 millions de dollars pour la mise en valeur des Chic-Chocs :
http://www.premier-ministre.gouv.qc.ca/actualites/communiques/2001/septembre/2001-09-24.asp
Bernard Landry, à titre de vice-premier ministre, a précédemment annoncé, en avril 2000, une série de projets de relance, notamment deux centres d'appels à Chandler et Gaspé, en plus de projets de relance de la Gaspésia à Chandler :
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/47/47483.htm
Qu'en a-t-il résulté de concret??? Vite comme ça, je ne vois que du vent qui a alimenté une fraction de seconde les éoliennes du territoire!!!
Et maintenant, des années plus tard, Pascal Bérubé nous dit que Pauline Marois fera mieux que Charest à titre de premier ministre du Québec responsable de la Gaspésie? Vous rappelez-vous que c'est cette même Pauline Marois qui a été la source de divers fiasco aux Québec, et ce dans trois domaines différents, soit les Finances, la Santé, et aussi l'Éducation? Pascal Bérubé vient maintenant nous dire que cette dame ferait mieux que ses prédécesseurs?
En guise de conclusion, je lis aussi que Pascal Bérubé lance l'invitation aux gens de la Haute-Gaspésie intéressés à porter les couleurs du PQ lors du prochain scrutin provincial, mentionnant au passage que le territoire de la MRC compte 800 membres en règle du PQ.
Si la Haute-Gaspésie vous tient tant à coeur monsieur Bérubé, si vous voulez tant la défendre, pourquoi alors avez-vous fait en sorte de vous présenter dans la nouvelle circonscription de Matapédia-Matane au lieu de représenter cette Haute-Gaspésie dans Gaspé aux prochaines élections?
«Démocratie syndicale étudiante»?
Est-ce que les votes de grève qui se déroulent dans les divers établissements scolaires du Québec sont démocratiques, ou bien assiste-t-on, du moins dans quelques cas, à une manipulation honteuse de la part des pro-grève?
Des étudiants du Cégep de Rimouski sont en colère. Hier, ils se sont exprimé sur le sujet dans l'hebdomadaire L'Avantage et ne sont pas du tout satisfaits de la procédure suivie dans leur établissement.
Un vote en lien avec la reconduction de la grève dans leur établissement a eu lieu le 20 mars. Il s'agissait d'une assemblée générale extraordinaire à laquelle étaient convoqués tous les étudiants. Les étudiants, qui étaient répartis dans quatre salles différentes, ont voté à main levée. Ce sont des employés du Cégep qui ont fait le décompte des « Pour » et des «Contre ».
Le résultat de ce vote était serré : 620 étudiants «Contre» et 598 étudiants «Pour», ce qui signifiait la fin de la grève et le retour en classe.
Après deux heures et demie en assemblée, c'est là que les choses ont tourné au vinaigre.
Plusieurs étudiants ont alors quitté les lieux, croyant que l'assemblée était terminée. Des étudiants occupant un emploi entre autres.
Six minutes après l'annonce des résultats, un militant du «Pour» a revendiqué un recomptage auprès du président de l'assemblée, qui a rejeté la demande parce que plusieurs étudiants avaient déjà quitté la salle, mais après un processus d'appel fortement influencé par les étudiants «Pour» encore sur place, qui étaient plus nombreux, un nouveau vote a été tenu, avec cette fois un total de 603 «Pour» et 526 «Contre». La grève devraient donc se poursuivre au cégep de Rimouski.
Peut-on parle d'un vote démocratique? Peut-on dire que les étudiants pro-grève ont agi de manière honnête dans cette procédure? Il semble évidemment que non.
Par conséquent, l’Association générale des étudiants du Cégep de Rimouski a décidé de convoquer une nouvelle assemblée spéciale. Elle se déroulera le vendredi 23 mars, à 14 h. Les étudiants du Cégep de Rimouski devront voter à nouveau pour ou contre la grève.
Pour plus de détails :
Couverture médiatique de la grève étudiante
Les médias du Québec couvrent de près l'actuelle grève étudiante qui touche la province. Quel est le poids médiatique que l'on lui accorde?
Selon la firme Influence Communication, durant la semaine du 13 au 19 mars dernier, 1,85% des nouvelles portaient sur la grève, c'est plus du double de la deuxième nouvelle au classement (0,75%) portant sur le match inaugural de l'Impact de Montréal.
Qu'en est-il de la couverture médiatique accordée aux étudiants en faveur de la grève par rapport à ceux qui s'y opposent? Nous pouvons encore une fois nous demander si on traite les deux camps de manière équitable car, toujours selon ce qui est rapporté par le site Antagoniste.net, mais aussi le FM 98,5 à Montréal, les manifestants reçoivent sept fois plus de couverture que les jeunes s'opposant à la grève : http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=127660
Pour plus de détails :
«Démocratie syndicale étudiante» Me semble que quand un vote est fait , on recommence pas une 2 ieme fois si le résultat ne fait pas notre affaire.
RépondreSupprimerL'assemblée est souveraine. Il peut y avoir recomptage lors d'un vote serré. Si l'inverse se serait produit, il se serait produit. Les règles ont été respectés. c'est tout!
RépondreSupprimerVotre nouveau vote a eu lieu alors que vous saviez très bien que de nombreuses personnes du camp contre la grève avaient quitté la salle. Il s'agit d'une manoeuvre vraiment sale de votre part. Vous n'auriez jamais accepté que le camp des "Contre" ait droit à un nouveau vote si vous aviez remporté dès le début.
RépondreSupprimerVous agissez selon un principe cher à la gaugauche socialiste québécoise "Anonyme" : tout le monde a droit à son point de vue, mais le meilleur point de vue ne peut être que le vôtre et au nom de votre "conscience sociale" des gestes croches inacceptables s'ils sont posés par la droite deviennent tout à coup justifiés et nobles si c'est vous qui les posez...
Aussi, le fait que votre commentaire soit anonyme est équivalent à ce que font les manifestants masqués appuyant votre cause et qui cassent tout pour ensuite brailler à la brutalité. Si vous avez le courage de vos opinions, identifiez-vous, sinon vos commentaires ne valent RIEN.
P.A. Beaulieu
Très bonne chronique monsieur Beaulieu, je partage votre avis. le député Bérubé ne fait que du vent depuis son élection.
RépondreSupprimerGino, de Ste-Anne-des-Monts