« Si ce que tu as à dire est moins beau que le silence alors tais toi! » -Proverbe Arabe
La corde du sénateur Boisvenu et la liberté d'expression
Les propos du sénateur Pierre-Hugues Boisvenu en lien avec la corde qu'il suggère de fournir aux meurtriers emprisonnés pour leur donner la possibilité de se suicider continuent d'alimenter les conversations partout au Québec. On sait que le sénateur a déclaré ceci :
«Moi, je dis toujours, dans le fond, il faudrait que chaque assassin aurait le droit à sa corde dans sa cellule, il décidera de sa vie.»
Un individu de Saguenay, Jacques McBrearty, envisage de poursuivre le sénateur, car il dit que ses propos encouragent les gens à se suicider. McBrearty a lui-même vécu une dépression qui l'a presque poussé au suicide en 2010. N'est-pas généraliser les propos du sénateur? Le plaignant, qui est soit dit en passant originaire de la Gaspésie, a été membre de l'exécutif régional du Bloc Québécois dans la région, à titre de responsable des communications, en 2010-2011, serait-ce une pure coïncidence qu'il fasse une telle sortie à ce moment?
Un fossé majeur sépare les opposants politiques de Boisvenu et les membres de la presse d'une part, et la population en général de l'autre. Boisvenu dit avoir l'appui d'une partie non négligeable de la population en lien avec ses propos controversés et aussi sur le débat entourant la peine de mort.
Ce que nous devons le plus retenir dans toute cette histoire n'est pas à mon avis la question de savoir si oui ou non nous devons donner aux assassins le choix de se suicider ou non ou bien si nous devons remettre la peine de mort en vigueur. Ce sur quoi nous devons mettre l'emphase, c'est la liberté d'expression au Québec.
Qu'on soit d'accord ou non avec le sénateur conservateur, on peut dire qu'il a eu le courage d'émettre clairement son opinion sur un sujet sensible, ce que de moins en moins de gens osent faire. Parce qu'il l'a fait, Boisvenu est maintenant la cible d'une poignée de penseurs qui sont majoritairement en faveur d'un état très interventionniste, socialiste et pour beaucoup aussi, souverainiste, ce à quoi s'oppose justement Boisvenu.
Il est pathétique de constater qu'au Québec, une minorité d'intellectuels de gauche imposent leur mode de pensée à toute la population. Le droit de parole existe pour tous, en fait, surtout pour ceux du tous qui pensent la même chose que ces intellectuels. Ces gens devraient se souvenir que la liberté d'expression, la vraie liberté d'expression, c'est justement de permettre aux gens d'exprimer ce qu'ils pensent quelle que soit leur tendance.
Pour conclure, je vous invite à porter attention la prochaine fois que vous entendrez un intervenant déclarer qu'une station radiophonique fait de la «radio-poubelle». Vous remarquez peut-être que le terme sort assez facilement de la bouche de ceux et celles qui font partie de cette petite clique d'intellectuels, des gens souvent convaincus de manière consciente ou inconsciente qu'ils ont la « vérité suprême » et qui vont tout faire pour étouffer les gens qui pensent le contraire d'eux.
Si je n'ai plus mon micro dans une station de radio au moment où j'écris ces lignes, dites-vous que c'est en grande partie parce qu'un politicien de la région a fait des pressions pour me faire disparaître des ondes justement parce que j'étais « dérangeant ». Je profite de l'occasion pour remercier les dizaines d'auditeurs de mon émission radio qui, près de trois mois après ma mise à pied, me donnent leur support et me dise aussi que je disais tout haut ce que plein de gens pensent tout bas. Dites-vous que ce n'est que partie remise! Merci à vous une fois encore!
Pour plus de détails :
http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2012/02/02/006-plainte-police-boisvenu.shtml
https://sites.google.com/a/fjbq.org/saglac/executif/jacques-mcbrearty
Discrimination envers les transsexuelles dans les aéroports?
Une transsexuelle et historienne du Saguenay, Russel Aurore Bouchard, qualifie d'aberration les nouvelles règles de sécurité dans les aéroports, des règles qui empêchent les compagnies aériennes d'autoriser l'embarquement de personnes dont le sexe ne semble pas être le même que sur leur pièce d'identité.
En effet, pour pouvoir monter à bord d'un avion, un transsexuel ou un transgenre doit posséder un certificat médical faisant état de sa condition. Russel Aurore Bouchard considère cela comme une intrusion dans la vie privée de part du gouvernement Harper, allant même jusqu'à dire : « Il n'a pas non plus à venir mettre la main dans ma petite bobette, ce n'est pas de ses affaires. Qu'il essaie d'évoluer un peu comme premier ministre, il y a toujours un boutte. »
Qui a parlé que la sécurité des aéroports doit mettre sa main dans des « bobettes » pour vérifier l'identité d'une personne? N'est-ce pas un propos exagéré de la part de madame Bouchard?
Lorsqu'une personne change de sexe, ses documents officiels ne précisent-ils pas déjà ce changement? Un tel certificat serait-il une mesure systématique envers toutes les personnes ayant vécu une transformation ou bien s'appliquerait-il uniquement chez les personnes en cours de processus?
Je tiens à le préciser, nous devons à mon avis nous opposer fermement à toute loi qui serait discriminatoire envers un quelconque groupe dans notre société, que ce soit une minorité visible, les gais et lesbiennes ou les hétéros par exemple.
Par contre, si la sécurité d'un aéroport a des doutes raisonnables la portant à croire qu'un invididu semble suspect, que ce soit un homme hétéro nerveux semblant camoufler une arme par exemple, ou bien un homme déguisé en femme qui pourrait camoufler une bombe dans une paire de faux seins, elle se doit d'agir pour assurer la sécurité de tous les passagers. Est-ce si discriminatoire que cela?
Madame Russell Bouchard sait-elle que des islamistes ont déjà réalisé des attentats en camouflant une bombe liquide dans des implants localisés dans les fesses de terroristes en Arabie saoudite? Et si ces mêmes terroristes tentaient le coup en camouflant ces bombes dans des implants mammaires ou de faux seins chez un homme déguisé en femme, que propose-t-elle comme moyen de contrer cette menace?
Le risque que ferait courir à tous les passagers d'un avion l'absence de vérifications supplémentaires dans une situation particulière comme celle dont il est question ici est-il vraiment discriminatoire, ou bien est-ce acceptable, si on met dans la balance le fait qu'on pourrait créer une faille dont pourrait profiter des individus malveillants? À vous d'en juger maintenant!
Pour plus de détails :
http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2012/02/01/004-regles-aeroports-transexuels.shtml
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