« Dans les crises politiques, le plus difficile pour un honnête homme n'est pas de faire son devoir, mais de le connaître. » -Bonald (Louis, vicomte de)
Des insectes dans nos assiettes bientôt?
En 2000, à Montréal, j'ai eu la chance de discuter avec un vétéran de la guerre de Corée qui m'a raconté s'être retrouvé isolé pendant plusieurs jours derrière les lignes ennemies. À court de nourriture, l'homme en question en est venu à manger des insectes, qu'il découvrait sous des pierres qu'il retournait. Je me souviens encore lorsqu'il m'a dit : « Lorsque tu dois manger pour survivre et retrouver ton chemin loin des lignes ennemies, manger un mille-pattes, ça ne dérange pas! C'est bien plus nutritif que tu ne peux le penser... »
Seriez-vous prêt à manger une fourmi ou une sauterelle? Probablement que non, mais vous pourriez le faire bientôt, peut-être même sans en avoir la moindre idée, car une boulette de vers de terres et autres « bibittes rampantes » bien camouflée pourrait de retrouver dans votre assiette, à côté de vos patates, au lieu du traditionnel steak!
En effet, l'Union européenne envisage d'investir une somme de trois millions d'euros dans des recherches visant à étudier les insectes comme «source alternative de protéines». La sélection des projets se fera plus tard cette année.
On estime que 2,5 milliards de personnes, réparties dans 80% des pays dans le monde, consomment sur une base régulière environ 1000 espèces d'insectes et de vers notamment, et ce sur une base quotidienne.
Des chercheurs estiment que le coût environnemental et les dépenses liées à l'élevage de bétail font en sorte qu'à partir de 2020, il deviendra de plus en plus difficile de fournir à l'humanité un apport en protéine à partir de celui-ci. Il faudra alors selon eux se tourner vers les insectes, qui peuvent aisément être élevés pour la consommation dans des espaces restreints, comme des édifices, sous une lumière naturelle, où on pourrait les nourrir à l'aide de déchets, de papier ou d'algues.
Pour vous donner une idée, certains vers de terre contiennent trois fois plus de protéines pour chaque once que le boeuf, et quatre criquets contiennent plus de calcium qu'un verre de lait.
Les experts dans le domaine croient cependant qu'on ne pourra pas vendre directement les produits sur le marché européen. Il faudra d'abord les transformer pour les rendre plus « acceptables » aux yeux des consommateurs. Il ne faudrait donc pas s'étonner si on découvre un jour que le boeuf que l'on consomme est mélangé avec de la viande d'insecte, ou bien que les boulettes de viande « à haute teneur en protéines » vendues à l'épicerie que l'on achètera dans quelques années soient de la viande d'insectes pure à 100%.
Pour plus de détails :
Rooftopping
Le « rooftopping », c'est l'action de prendre des photographies à partir de la bordure d'un gratte-ciel. On obtient ainsi des vues spectaculaires de l'action qui se déroule plus bas.
Un Canadien, Tom Ryaboi, est passé maître dans cet art. Il a 27 ans et habite à Toronto. Il a jusqu'à maintenant escaladé sur plus de 100 édifices et produit des images à couper le souffle. En voici quelques exemples. En suivant le lien situé plus bas, vous en verrez encore plus.
Le simple fait de regarder les images donne déjà le vertige!!!
Pour plus de détails :
À Beijing, s'acheter des insectes pour les manger, c'est du luxe que la majorité des gens ne peuvent se payer. Ils ne se nourissent pas avec ça, ils les consommes pour leurs supposées vertues (aphrodisiaques, curatives ....)Je doute qu'on en viennent à se nourrir avec des insectes. On se tournera, comme les chinois, vers les noix, tofus, légumineuses, oeufs et poulet.
RépondreSupprimerSi les insectes viennent qu'à faire partit de notre alimentation d'ici quelques années, je devrais devenir millionnaire en un été à Cap-seize à vendre des mouches noirs...
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