Proverbe/citation
du jour
“The only true wisdom is in knowing you know nothing.”-Socrates
Un retour en classe agréable
Je ne regrette pas du tout d’avoir décidé, au début du mois de
janvier, de donner mon nom pour à nouveau travailler dans le milieu
scolaire, douze ans après avoir accroché mon sarrau, en juin 2006.
J’ai effectué quelques remplacements depuis la mi-janvier. Cet
après-midi, c’était un remplacement en morale et en éthique
religieuse, avec des jeunes de secondaire IV. Le prof régulier (qui avait très bien préparé la matière pour son cours, sur ce plan je n'ai pas à me plaindre) m'a
donné une marge de manœuvre, ce qui m'a permis d'ajouter des
"épices à la P.A." dans le mélange.
J'ai notamment pu intégrer (en bref) du savoir
sur le patrimoine génétique des Européens commun avec les peuples
de l'Asie de l'Ouest (Indo-Européens) et le fait que les arts
martiaux et la philosophie orientale ont des racines les liant au
bouddhisme, en plus d'en ajouter sur le fait que Saint Paul était un
citoyen romain qui avait droit de circuler partout dans l'Empire, et
que sa connaissance du grec a aidé à la propagation de la religion
chrétienne, tout en couvrant la matière prévue.
Je n'aurais jamais pensé jaser de tels sujets en
classe à mon réveil, plus tôt ce matin. C’est bien le fun de
pouvoir intégrer du savoir supplémentaire à un cours du genre,
d’autant plus que ces notions que j’ai présentées ont été
acquises après 2006, via des lectures et des documentaires visionnés
sur le Web (notamment dans le cas de Saint-Paul).
Qui plus est, la chimie de la classe en question
était excellente, avec des jeunes intéressés à apprendre.
Ça change le mal de place, croyez-moi!
Je ne peux promettre de miracles, mais je peux vous garantir une chose : si j'obtiens une opportunité d'enseigner dans une classe de jeunes intéressés, ils vont en ressortir avec un bout de culture générale supplémentaire que je me ferai un plaisir d'intégrer en classe.
Je me souviens d'un prof qui m'a inspiré dans ce sens, alors que j'étais un ti-cul de secondaire I. Il s'agit de mon prof de mathématiques de l'époque, Denis Côté, de Cap-Chat. Le gars était "rough", il nous a brassé la carcasse, mais à ma connaissance, même si sur le coup nous l'avons détesté, peu d'entre nous en gardent un réel mauvais souvenir. C'était aussi un gars qui, quand la matière prévue avait été couverte, aimait nous jaser de plein de sujets. Ceux et celles parmi vous qui ont fréquenté le secondaire au cours des années 1970 et 1980 se souviennent probablement que l'horaire scolaire de l'époque comportant six jours, avec six périodes de 50 minutes quotidiennement.
Un jour par exemple, Denis Côté, même s'il était prof de maths, nous a jasé durant cinq minutes à la la fin d'une période de la campagne de Russie de Napoléon, en 1812, et des conséquences désastreuses pour la Grande Armée que les ambitions de l'empereur ont provoquées.
Ces morceaux de culture générale supplémentaire que l'enseignant ajoutait à la fin de sa classe étaient comme un carotte au bout d'une perche qui me motivait à me pousser durant la partie consacrée aux mathématiques.
Je marche dans les pas de profs comme Denis Côté depuis, et ce non seulement en classe, mais aussi dans la vie de tous les jours, et dans d'autres activités, comme mon blog. J'ose espérer avoir sur le long terme un impact tout aussi positif sur les gens qui entrent en contact avec moi!
Je me souviens d'un prof qui m'a inspiré dans ce sens, alors que j'étais un ti-cul de secondaire I. Il s'agit de mon prof de mathématiques de l'époque, Denis Côté, de Cap-Chat. Le gars était "rough", il nous a brassé la carcasse, mais à ma connaissance, même si sur le coup nous l'avons détesté, peu d'entre nous en gardent un réel mauvais souvenir. C'était aussi un gars qui, quand la matière prévue avait été couverte, aimait nous jaser de plein de sujets. Ceux et celles parmi vous qui ont fréquenté le secondaire au cours des années 1970 et 1980 se souviennent probablement que l'horaire scolaire de l'époque comportant six jours, avec six périodes de 50 minutes quotidiennement.
Un jour par exemple, Denis Côté, même s'il était prof de maths, nous a jasé durant cinq minutes à la la fin d'une période de la campagne de Russie de Napoléon, en 1812, et des conséquences désastreuses pour la Grande Armée que les ambitions de l'empereur ont provoquées.
Ces morceaux de culture générale supplémentaire que l'enseignant ajoutait à la fin de sa classe étaient comme un carotte au bout d'une perche qui me motivait à me pousser durant la partie consacrée aux mathématiques.
Je marche dans les pas de profs comme Denis Côté depuis, et ce non seulement en classe, mais aussi dans la vie de tous les jours, et dans d'autres activités, comme mon blog. J'ose espérer avoir sur le long terme un impact tout aussi positif sur les gens qui entrent en contact avec moi!
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