Proverbe/citation
du jour
«La valeur d'une idée dépend de son utilisation.» -Thomas Edison
Les dégâts de l'assistance sociale ne touchent pas que les oiseaux...
Voici une image aperçue sur une page Facebook portant sur le
capitalisme :
On peut traduire ainsi (il s'agit d'une traduction libre de ma
part) :
Assistance
sociale
S'il
vous plaît
Ne pas
nourrir les oiseaux
Les
nourrir crée
une
population dépendante
qui
représente un danger sanitaire potentiel
et cela
provoque des dégâts coûteux
Si
nous ne le permettons pas dans la nature,
nous
ne devrions pas le permettre dans la civilisation
Cela étant dit, je me permets de préciser que contrairement à
plusieurs autres libertariens, je ne suis pas du tout pour une
élimination totale de l'assistance sociale. Je crois qu'elle est une
nécessité, mais qu'elle doit cependant être mieux encadrée.
Je me rappelle encore du député Pascal Bérubé (encore lui!)
lorsqu'il a déclaré durant une conférence de presse de l'organisme
Partagence, en Haute-Gaspésie, en avril 2011, que j'avais émis des
« préjugés grossiers » sur les ondes du FM 100,3,
relativement aux « BES », en disant « qu'on ne
choisi pas la pauvreté.» J'ai eu la sagesse de garder une copie de
cet extrait qui a été diffusé sur la page YouTube du Cartable de
Cap-Chat, mais qui a été effacé depuis...
Ce que ce bon député péquiste a volontairement omis, assurément
pour me démoniser davantage, mais aussi pour s'assurer davantage
l'appui des gens de la région en jouant avec leurs sentiments, c'est
que dans mes propos tenus ce matin là (et à plusieurs reprises en
ondes et dans ce blog), je déclarais ce que je résume ici. Je crois
que l'état doit effectivement fournir des services d'assistance :
- Pour les personnes vivants des difficultés temporaires.
- Pour les personnes souffrant d'un handicap ou de problèmes mentaux.
- Pour les personnes aptes au travail mais devant supporter une ou des personnes inaptes au travail à la maison.
Qu'une personne ait besoin temporairement d'aide à cause d'une
« mauvaise passe » (faillite, séparation, etc.), je n'ai
rien contre, en autant que cette personne se relève et redevient
productive. Cela implique selon moi que l'on donne un ACCÈS LIMITÉ
à l'assistance sociale aux personnes aptes au travail. Disons un
maximum de deux ou trois ans sur toute une vie. Aussi, il serait
possible d'associer à cette période une formation obligatoire (DEP)
ou un service civil pour rendre à la société une partie de son
assistance tout en travaillant au bien public.
Dans le cas des personnes handicapées, je dirais même qu'au lieu de
leur donner du « BES », on devrait leur donner une rente
à long terme, comme à une personne retraitée, au lieu de les
considérer comme assistées sociales.
Finalement, pour les personnes aptes au travail mais demeurant à la
maison pour d'autres personnes inaptes, les critères devraient être
resserrés, comme par exemple dans le cas d'une mère qui a de jeunes
enfants à la maison. Une fois que ces derniers atteignent l'âge
scolaire, elle peut très bien retourner sur le marché du travail ou
poursuivre des études pour y accéder plus aisément.
Je ne trouve tout simplement pas normal qu'une personne ayant dix
doigts, dix orteils et un brin de jarnigoine, somme toute, une
personne capable d'occuper un emploi et n'ayant aucun empêchement
pour le faire, fasse du BES un mode de vie et profite pendant des
années du système en retirant un chèque et en travaillant en plus
au noir, alors que d'autres travailleurs honnêtes voient leur
salaire amputé pour payer pour ces abus.
Pour corriger la situation, il faut du courage politique, mais ça,
c'est une denrée rare au Québec. Nos élus sont à peu près tous
comme Pascal Bérubé : ils se servent de ces chèques donnés
avec de belles prétentions pour acheter des votes.
Documentaire
du jour : «Heimo's
Arctic Refuge»
Heimo Korth est pratiquement le seul homme habitant dans les 19
millions d'âcres de la nature sauvage en Alaska. En compagnie de sa
femme d'origine inuite, il a élevé ses trois filles au milieu de
nulle part. Deux de ses filles habitent maintenant plus au Sud, alors
que l'autre est malheureusement décédée dans un accident de canot
alors qu'elle était toute petite.
Heimo Korth et sa femme : https://www.youtube.com/watch?v=Iq0rZn8HFmQ |
Le gouvernement de Jimmy Carter a créé un parc nationale dans la
région en 1980. Seulement six familles blanches, grâce à une
« clause grand-père », on eu le droit de garder leur
refuge dans cette nature sauvage. Seul Heimo Korth demeure
aujourd'hui.
Une page Facebook lui est même dédiée si vous voulez plus de
détails.
Pour plus de détails :
Photo
du jour
Des
chevaux curieux de voir un photographe de plus près, à Mont-Joli,
le 10 mars 2013.
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