mercredi 11 juillet 2012

Sujets du 11 juillet 2012


Proverbe/citation du jour
"L'esclave n'a qu'un maître; l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune." -Jean de la Bruyère


Une réflexion au sujet des enfants
Je vous invite aujourd'hui à vous replonger dans vos souvenirs d'enfance. Vous devez certainement vous rappeler d'au moins une occasion où vous avez réalisé quelque chose qui était hyper important pour vous, comme enfant, que ce soit un «gâteau» en terre ou un château dans le carré de sable, un dessin dans lequel vous avez mis tout votre amour pour montrer votre appréciation à une personne proche, etc. Vous retenez surtout de ce moment la réaction de l'adulte, qui n'a porté que très peu d'attention envers ce que vous avez alors réalisé. Encore aujourd'hui, vous pouvez même ressentir de l'amertume ou de la tristesse qui a résulté de cette ignorance adulte face à ce moment de votre jeune vie.

Prenons-nous vraiment conscience à titre d'adultes de l'importance qu'ont à leurs yeux toutes les petits choses que que nous disent les enfants et de l'influence que cela peut avoir sur toute la suite de leur développement et de leurs relations avec nous, les adultes? Une réflexion de Catherine M. Wallace portant sur le sujet retient mon attention.


C'est via une page Facebook destinée aux survivalistes que je l'ai retrouvée, plus tôt cette semaine. Elle est en anglais alors je vais tenter de la traduire en gardant autant que possible le sens du texte original. Si vous croyez pouvoir l'améliorer, n'hésitez pas à me le faire savoir :

«Listen earnestly to anything your children want to tell you, no matter what. If you don't listen eagerly to the little stuff when they are little, they won't tell you the big stuff when they are big. Because to them all of it has always been big stuff. » -Catherine M. Wallace www.spirituallythinking.blogspot.com

«Écoutez avec sérieux ce que vos enfants souhaitent vous dire, peu importe de quoi il s'agit. Si vous n'écoutez pas avec empressement les petites choses choses qu'ils vous disent quand ils sont tout petits, ils ne vous parleront pas des choses importantes quand ils seront plus grands. Et ce parce que pour eux, tout cela aura toujours été des choses importantes.» -Catherine M. Wallace

Lisez, relisez, mémorisez et surtout, METTEZ EN APPLICATION la prochaine fois qu'un tout petit vous fera part de sa vision du monde qui l'entoure.




Les phobies – Par Nicolas Poulin-Gagné
Si je vous dis la nanopabulophobie ? Ou même l’ailurophobie ? Et peut-être même la triskaïdékaphobie ? Ce sont toutes des phobies qui existent réellement, croyez-le ou non. Je vous dirai à la fin de mon texte que veulent dire ces phobies. 

Mais qu’est-ce qu’une phobie ? C’est la peur persistante et intense, à caractère irraisonné, que déclenche quelque chose. La phobie provoque une réaction d’anxiété démesurée, de la panique, de l’évitement, etc. Et, souvent, la personne phobique sait qu’elle est phobique ; personne n’a de surprise quand on les diagnostique phobiques !

Il existe plusieurs types de phobies. Il existe celles de type sang-injection-accident (peur du sang, peur de se couper avec un couteau), celles de type situationnel (la fameuse claustrophobie, c’est-à-dire la peur des lieux clos, la peur des avions), celles de type environnement naturel (peur des orages, peur de l’eau), celles de type animal (besoin d’une explication quelqu’un ?). Et j’en passe !

Toutefois, la plus connue est la phobie sociale. C’est la peur d’être exposé à des gens, ou situations sociales, qui ne sont pas familiers. La fameuse « crise de panique » peut survenir, alors que l’anxiété dans un contexte qui demande des contacts sociaux est beaucoup trop grande. C’est pas moins de 13,3 % de la population en Amérique du Nord qui est touchée ! 

Il existe un moyen très simple d’enrayer des phobies. C’est une technique apprise dans un cours d’introduction aux psychopathologies, et elle est, selon moi, la plus facile à faire. Il s’agit de viser ce qu’on appelle « l’habituation » versus « l’évitement ». On expose graduellement le patient au stimulus dérangeant. À chaque présentation du stimulus, tout d’abord à très faible intensité, le patient vit une certaine anxiété, mais contrôlable. Puis, quand elle est jugée comme étant normale, on augmente l’intensité, et la durée. Petit à petit, l’individu pourra s’habituer à de plus en plus grandes intensités, sur une plus grande durée. Jusqu’à pouvoir contrôler sa phobie, c’est-à-dire y être habitué, d’où vient le terme « habituation ». L’évitement, lui, ne fait qu’intensifier la phobie. L’individu aura non seulement peur en présence de sa phobie, mais anticipera son anxiété. Il anticipera les probables crises de paniques, les probables hontes sociales, et autres sentiments négatifs. Puis, s’il y a encore évitement, l’individu pourra même aller jusqu’à développer des problèmes de santé mentale graves, puisqu’il pourrait avoir peur alors que la stimulation n’est même pas près d’arriver.

Bref, il faut retenir une chose : si vous avez une peur bleue de quelque chose, exposez-vous à cette chose graduellement. Il ne faut pas y aller trop fort dès le premier coup ! Et, après plusieurs fois, vous pourrez contrôler votre peur. Ou, du moins, être pas mal plus en contrôle qu’avant. 

Ah oui, j’oubliais. Pour les trois phobies mentionnées au début. Saviez-vous que l’ailurophobie est la peur intense des chats ? Que la triskaïdékaphobie est la peur du chiffre 13, et tout ce qui s’y rattache ? Et, finalement, ma préférée, la nanopabulophobie, c’est-à-dire la peur des nains de jardins à brouette ? 

Oui, ce sont toutes des phobies diagnostiquées, et traitées actuellement en quelque part dans le monde ! 

On reconnecte la semaine prochaine !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de faire parvenir votre commentaire. Il apparaîtra sur la page suite à son approbation.