Proverbe/citation
du jour
"L'esclave n'a qu'un
maître; l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa
fortune." -Jean de la Bruyère
Une réflexion au
sujet des enfants
Je
vous invite aujourd'hui à vous replonger dans vos souvenirs
d'enfance. Vous devez certainement vous rappeler d'au moins une
occasion où vous avez réalisé quelque chose qui était hyper
important pour vous, comme enfant, que ce soit un «gâteau» en
terre ou un château dans le carré de sable, un dessin dans lequel
vous avez mis tout votre amour pour montrer votre appréciation à
une personne proche, etc. Vous retenez surtout de ce moment la
réaction de l'adulte, qui n'a porté que très peu d'attention
envers ce que vous avez alors réalisé. Encore aujourd'hui, vous
pouvez même ressentir de l'amertume ou de la tristesse qui a résulté
de cette ignorance adulte face à ce moment de votre jeune vie.
Prenons-nous
vraiment conscience à titre d'adultes de l'importance qu'ont à
leurs yeux toutes les petits choses que que nous disent les enfants
et de l'influence que cela peut avoir sur toute la suite de leur
développement et de leurs relations avec nous, les adultes? Une
réflexion de Catherine M. Wallace portant sur le sujet retient mon
attention.
C'est
via une page Facebook destinée aux survivalistes que je l'ai
retrouvée, plus tôt cette semaine. Elle est en anglais alors je
vais tenter de la traduire en gardant autant que possible le sens du
texte original. Si vous croyez pouvoir l'améliorer, n'hésitez pas à
me le faire savoir :
«Listen earnestly to anything your children want to tell you, no
matter what. If you don't listen eagerly to the little stuff when
they are little, they won't tell you the big stuff when they are big.
Because to them all of it has always been big stuff. »
-Catherine M. Wallace www.spirituallythinking.blogspot.com
«Écoutez avec sérieux ce que vos enfants
souhaitent vous dire, peu importe de quoi il s'agit. Si vous
n'écoutez pas avec empressement les petites choses choses qu'ils
vous disent quand ils sont tout petits, ils ne vous parleront pas des
choses importantes quand ils seront plus grands. Et ce parce que pour
eux, tout cela aura toujours été des choses importantes.»
-Catherine M. Wallace
Lisez,
relisez, mémorisez et surtout, METTEZ EN APPLICATION la prochaine
fois qu'un tout petit vous fera part de sa vision du monde qui
l'entoure.
Les phobies – Par
Nicolas Poulin-Gagné
Si
je vous dis la nanopabulophobie ? Ou même l’ailurophobie ? Et
peut-être même la triskaïdékaphobie ? Ce sont toutes des
phobies qui existent réellement, croyez-le ou non. Je vous dirai à
la fin de mon texte que veulent dire ces phobies.
Mais
qu’est-ce qu’une phobie ? C’est la peur persistante et
intense, à caractère irraisonné, que déclenche quelque chose. La
phobie provoque une réaction d’anxiété démesurée, de la
panique, de l’évitement, etc. Et, souvent, la personne phobique
sait qu’elle est phobique ; personne n’a de surprise quand on
les diagnostique phobiques !
Il
existe plusieurs types de phobies. Il existe celles de type
sang-injection-accident (peur du sang, peur de se couper avec un
couteau), celles de type situationnel (la fameuse claustrophobie,
c’est-à-dire la peur des lieux clos, la peur des avions), celles
de type environnement naturel (peur des orages, peur de l’eau),
celles de type animal (besoin d’une explication quelqu’un ?).
Et j’en passe !
Toutefois,
la plus connue est la phobie sociale. C’est la peur d’être
exposé à des gens, ou situations sociales, qui ne sont pas
familiers. La fameuse « crise de panique » peut survenir,
alors que l’anxiété dans un contexte qui demande des contacts
sociaux est beaucoup trop grande. C’est pas moins de 13,3 % de
la population en Amérique du Nord qui est touchée !
Il
existe un moyen très simple d’enrayer des phobies. C’est une
technique apprise dans un cours d’introduction aux
psychopathologies, et elle est, selon moi, la plus facile à faire.
Il s’agit de viser ce qu’on appelle « l’habituation »
versus « l’évitement ». On expose graduellement le
patient au stimulus dérangeant. À chaque présentation du stimulus,
tout d’abord à très faible intensité, le patient vit une
certaine anxiété, mais contrôlable. Puis, quand elle est jugée
comme étant normale, on augmente l’intensité, et la durée. Petit
à petit, l’individu pourra s’habituer à de plus en plus grandes
intensités, sur une plus grande durée. Jusqu’à pouvoir contrôler
sa phobie, c’est-à-dire y être habitué, d’où vient le terme
« habituation ». L’évitement, lui, ne fait
qu’intensifier la phobie. L’individu aura non seulement peur en
présence de sa phobie, mais anticipera son anxiété. Il anticipera
les probables crises de paniques, les probables hontes sociales, et
autres sentiments négatifs. Puis, s’il y a encore évitement,
l’individu pourra même aller jusqu’à développer des problèmes
de santé mentale graves, puisqu’il pourrait avoir peur alors que
la stimulation n’est même pas près d’arriver.
Bref,
il faut retenir une chose : si vous avez une peur bleue de
quelque chose, exposez-vous à cette chose graduellement. Il ne faut
pas y aller trop fort dès le premier coup ! Et, après plusieurs
fois, vous pourrez contrôler votre peur. Ou, du moins, être pas mal
plus en contrôle qu’avant.
Ah
oui, j’oubliais. Pour les trois phobies mentionnées au début.
Saviez-vous que l’ailurophobie est la peur intense des chats ?
Que la triskaïdékaphobie est la peur du chiffre 13, et tout ce
qui s’y rattache ? Et, finalement, ma préférée, la
nanopabulophobie, c’est-à-dire la peur des nains de jardins à
brouette ?
Oui,
ce sont toutes des phobies diagnostiquées, et traitées actuellement
en quelque part dans le monde !
On
reconnecte la semaine prochaine !
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