Proverbe/citation
du jour
«Si tu es prêt à
sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne
mérites ni l’une ni l’autre.» -Thomas Jefferson
«Parti 5 minutes»
Une
randonnée réalisée au début de la semaine m'amène aujourd'hui à
écrire ce billet en lien avec la qualité du service à la réception
que l'on accorde aux visiteurs de passage en Gaspésie.
Dimanche
dernier, histoire de changer le mal de place, sur un coup de tête,
en plein milieu de l'après-midi, j'ai décidé de sauter dans ma
voiture et de rouler. J'avais plusieurs bonnes raisons pour le faire,
à commencer par le fait qu'il n'y avait absolument aucune activité
liée à la fête de la Confédération en Haute-Gaspésie, et aussi
parce qu'en me promenant, j'en profite pour photographier le paysage
et cela me donne aussi le temps de réfléchir à divers sujets
potentiels pour le présent blog. J'ai décidé de prendre la
direction de Gaspé, sachant que là-bas, diverses activités étaient
organisées pour le 1er juillet.
Mon
passage par la route 198 m'a permis de faire un arrêt à
Murdochville. Il est triste de constater que cette ville,
fondée en 1953 et qui a longtemps été une locomotive économique
pour la Gaspésie, en est rendue à ce point. J'en parlerai à
nouveau un jour...
Toujours
est-il qu'une fois à Gaspé, j'ai fait un crochet dans un
établissement où loge une personne proche pour aller la saluer. À
la réception, je me suis heurté à une affiche sur laquelle il
était inscrit «Parti 5 minutes».
Je me
demande vraiment si les gens qui inscrivent une mention du genre sur
une affiche pour justifier leur absence réfléchissent un brin
avant d'inscrire une insipidité du genre. C'est bien beau d'indiquer
que tu pars cinq minutes, mais tu es parti(e) à quelle heure? Cela
peut faire cinq, dix, quinze, voire même trente minutes que la
maudite affiche est accrochée là et on ne sait pas à quelle heure
la personne sera de retour!
Lorsque
j'ai à m'absenter de mon poste pour quelques minutes, j'utilise
personnellement un petit tableau avec un crayon de feutre effaçable
qui me permet d'indiquer avec précision à quelle heure je pars et à
quelle heure je compte revenir. Ce truc pourra peut-être vous servir
aussi, qui sait?
Donc,
pour en revenir à ma visite à Gaspé, j'ai été me promener en
voiture durant une demi-heure avant de revenir. Cette fois, la
réceptionniste était en poste. Je lui ai donc donné le nom de la
personne que je recherchais, et après avoir fouillé dans trois
registres des personnes logeant dans l'établissement, la dame m'a
dit qu'elle n'habitait pas en cet endroit et qu'elle croyait se
rappeler que la personne avait mis un terme à la location de sa
chambre. Voyant que la réceptionniste avait l'air complètement
perdue, j'ai tout simplement quitté l'établissement, en constatant
rapidement en l'entendant servir le client suivant qu'elle avait
aussi de la difficulté à servir une clientèle étrangère
s'exprimant en anglais...
Finalement,
ce n'est que lorsque je suis revenu chez moi que j'ai eu des
nouvelles de la personne de ma parenté que je souhaitais visiter. La
personne habitait bel et bien l'endroit où je m'étais rendu, ce qui
prouve hors de tout doute que la personne à qui j'ai demandé des
informations était dans le champs!!!
Ce
n'est pas la première fois que je constate un service à la
clientèle aussi exécrable en Gaspésie : service maladroit et
improvisé, personne inapte à donner des informations dans une
langue autre que le français, etc.
Dans
le contexte économique présent, pouvons-nous vraiment nous
permettre de perdre des clients ou donner une mauvaise réputation à
la région en lien avec la qualité des services que l'on y offre? Un
visiteur insatisfait peut causer pas mal plus de dommages à notre
économique que dix clients qui eux, le sont. Il ne faudrait pas
oublier cela!
Finalement,
voici une photo prise tout près de Saint-Majorique, alors que
j'étais sur le chemin du retour en passant par la côte près de
Forillon. La photo a été prise vers 21h30 :
L’anorexie
et la boulimie – par Nicolas Poulin Gagné
L’anorexie
et la boulimie sont des fléaux de plus en plus présents dans la
société d’aujourd’hui. On remarque une accélération de la
prévalence (de la portion de la population qui est atteint de ce
trouble) qui dépasse toutes les prédictions. Étonnamment, même si
ce problème touche majoritairement les femmes, il y a de plus en
plus d’hommes qui en sont touchés.
Mais
quelle est la différence entre l’anorexie et la boulimie?
L’anorexie est le fait de se priver de nourriture. La fille qui
mange deux pommes dans une journée; c’est elle, l’anorexique. La
boulimie est caractérisée par des rages de nourritures suivies de
comportements compensatoires (incluant les comportements purgatifs,
a.k.a. se faire vomir). L’homme qui, soudainement, va manger deux
boîtes de céréales, et va aller s’entraîner pendant quatre
heures sans arrêt pour perdre ce qu’il vient de manger; c’est
lui, le boulimique.
Certes,
il existe certaines variantes. Anorexique avec crise boulimique, par
exemple. Mais je n’entrerai pas dans ces détails. L’important
est de savoir que ces deux troubles sont caractérisés par la perte
de contrôle. C’est une perte de contrôle face à la nourriture,
carrément. L’anorexique perd le contrôle dans sa vision normale
de ce qu’est la nourriture. Cette personne n’y voit que des
calories et des graisses. La personne boulimique perd le contrôle
dans l’ingestion de nourriture. Une fois qu’elle commence à
manger beaucoup, elle ne peut plus s’arrêter, et éventuellement,
va devoir prendre des mesures compensatoires pour perdre ce trop
plein de nourriture.
Si
vous allez manger au buffet chinois du coin une fois de temps en
temps, et que vous allez vous entraîner le lendemain pour perdre ce
que vous avez prit la veille, vous n’êtes pas boulimiques.
Rassurant, n’est-ce pas? Les trois mots magiques : Perte De
Contrôle. Il arrive à tout le monde de manger beaucoup plus qu’à
la normale; ce n’est pas tout le monde qui le fait en perdant la
carte.
Mais
pourquoi est-ce que ces troubles alimentaires existent-ils en si
grand nombre? Plusieurs facteurs entrent en jeu. On parle
principalement d’une mauvaise estime de soi, d’une honte face à
son corps. Une personne qui se perçoit pas comme une personne de
valeur va entreprendre des projets irréalistes, c’est-à-dire de
déformer leur corps pour se faire accepter. Cette déformation,
d’ailleurs, provient beaucoup de l’entourage et des médias. Non,
ce n’est pas la faute des magazines de mode; c’est d’y croire!
Car non, ce n’est pas que des adolescentes qui lisent ces genres de
revues, mais également bien des adultes. Et, qui dit adulte, dit
parent. Plusieurs parents, pour retrouver « leur forme d’antan »,
croient que ces images véhiculées sur internet et dans les
magazines sont devenues la norme. En 2012, aujourd’hui, la femme
doit pouvoir porter des chandails bedaines et des mini-shorts sans
qu’une once de gras ne dépasse. L’homme, de son coté, doit
avoir des pectoraux, des abdominaux et des biceps définis et
musclés.
Alors
qu’on sait très pertinemment que les photos sont modifiées. Dans
le cadre d’un cours au cégep François-Xavier-Garneau, j’ai
rencontré un graphiste qui travaillait pour un magazine populaire.
Je ne dirai pas le nom du magazine, désolé. Mais il m’a confirmé
ce que tout le monde pense : toutes les photos sont retouchées. Que
ça passe par la couverture, les publicités, les images populaires,
les couleurs, etc. Il n’y a RIEN de naturel. Ouvrez un magazine à
n’importe quelle page, et dites-vous que la moindre petite parcelle
d’une photo n’a rien à voir avec la photo originale.
Alors,
pour un ou une adolescente/e, quand on voit ses propres parents
essayer de ressembler à ces modèles, pas étonnant de voir que 59%
à 72% des personnes atteintes d’un trouble alimentaire ont un
parent qui a déjà souffert ou souffre lui aussi d’un trouble
alimentaire.
Faites
attention! En terminant, je voudrais montrer une photo plus ou moins
en lien avec ma chronique. Je l’ai trouvé sur un site d’images
humoristiques, mais celle-ci se voit plutôt comme étant
philosophique. Il ne s’agit pas d’être le/la meilleur/e de tous,
mais plutôt être le/la meilleure/e pour la bonne personne. Les
anorexiques et boulimiques tentent de devenir surnaturel, alors que
de rester eux-mêmes serait la meilleure solution.
Voici
le lien : http://9gag.com/gag/4486703
On
reconnecte la semaine prochaine!
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