mercredi 4 juillet 2012

Sujets du 4 juillet 2012

Proverbe/citation du jour
«Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l’une ni l’autre.» -Thomas Jefferson

«Parti 5 minutes»
Une randonnée réalisée au début de la semaine m'amène aujourd'hui à écrire ce billet en lien avec la qualité du service à la réception que l'on accorde aux visiteurs de passage en Gaspésie.

Dimanche dernier, histoire de changer le mal de place, sur un coup de tête, en plein milieu de l'après-midi, j'ai décidé de sauter dans ma voiture et de rouler. J'avais plusieurs bonnes raisons pour le faire, à commencer par le fait qu'il n'y avait absolument aucune activité liée à la fête de la Confédération en Haute-Gaspésie, et aussi parce qu'en me promenant, j'en profite pour photographier le paysage et cela me donne aussi le temps de réfléchir à divers sujets potentiels pour le présent blog. J'ai décidé de prendre la direction de Gaspé, sachant que là-bas, diverses activités étaient organisées pour le 1er juillet.

Mon passage par la route 198 m'a permis de faire un arrêt à Murdochville. Il est triste de constater que cette ville, fondée en 1953 et qui a longtemps été une locomotive économique pour la Gaspésie, en est rendue à ce point. J'en parlerai à nouveau un jour...

Toujours est-il qu'une fois à Gaspé, j'ai fait un crochet dans un établissement où loge une personne proche pour aller la saluer. À la réception, je me suis heurté à une affiche sur laquelle il était inscrit «Parti 5 minutes».

Je me demande vraiment si les gens qui inscrivent une mention du genre sur une affiche pour justifier leur absence réfléchissent un brin avant d'inscrire une insipidité du genre. C'est bien beau d'indiquer que tu pars cinq minutes, mais tu es parti(e) à quelle heure? Cela peut faire cinq, dix, quinze, voire même trente minutes que la maudite affiche est accrochée là et on ne sait pas à quelle heure la personne sera de retour!

Lorsque j'ai à m'absenter de mon poste pour quelques minutes, j'utilise personnellement un petit tableau avec un crayon de feutre effaçable qui me permet d'indiquer avec précision à quelle heure je pars et à quelle heure je compte revenir. Ce truc pourra peut-être vous servir aussi, qui sait?

Donc, pour en revenir à ma visite à Gaspé, j'ai été me promener en voiture durant une demi-heure avant de revenir. Cette fois, la réceptionniste était en poste. Je lui ai donc donné le nom de la personne que je recherchais, et après avoir fouillé dans trois registres des personnes logeant dans l'établissement, la dame m'a dit qu'elle n'habitait pas en cet endroit et qu'elle croyait se rappeler que la personne avait mis un terme à la location de sa chambre. Voyant que la réceptionniste avait l'air complètement perdue, j'ai tout simplement quitté l'établissement, en constatant rapidement en l'entendant servir le client suivant qu'elle avait aussi de la difficulté à servir une clientèle étrangère s'exprimant en anglais...

Finalement, ce n'est que lorsque je suis revenu chez moi que j'ai eu des nouvelles de la personne de ma parenté que je souhaitais visiter. La personne habitait bel et bien l'endroit où je m'étais rendu, ce qui prouve hors de tout doute que la personne à qui j'ai demandé des informations était dans le champs!!!

Ce n'est pas la première fois que je constate un service à la clientèle aussi exécrable en Gaspésie : service maladroit et improvisé, personne inapte à donner des informations dans une langue autre que le français, etc.

Dans le contexte économique présent, pouvons-nous vraiment nous permettre de perdre des clients ou donner une mauvaise réputation à la région en lien avec la qualité des services que l'on y offre? Un visiteur insatisfait peut causer pas mal plus de dommages à notre économique que dix clients qui eux, le sont. Il ne faudrait pas oublier cela!

Finalement, voici une photo prise tout près de Saint-Majorique, alors que j'étais sur le chemin du retour en passant par la côte près de Forillon. La photo a été prise vers 21h30 :




L’anorexie et la boulimie – par Nicolas Poulin Gagné
L’anorexie et la boulimie sont des fléaux de plus en plus présents dans la société d’aujourd’hui. On remarque une accélération de la prévalence (de la portion de la population qui est atteint de ce trouble) qui dépasse toutes les prédictions. Étonnamment, même si ce problème touche majoritairement les femmes, il y a de plus en plus d’hommes qui en sont touchés.

Mais quelle est la différence entre l’anorexie et la boulimie? L’anorexie est le fait de se priver de nourriture. La fille qui mange deux pommes dans une journée; c’est elle, l’anorexique. La boulimie est caractérisée par des rages de nourritures suivies de comportements compensatoires (incluant les comportements purgatifs, a.k.a. se faire vomir). L’homme qui, soudainement, va manger deux boîtes de céréales, et va aller s’entraîner pendant quatre heures sans arrêt pour perdre ce qu’il vient de manger; c’est lui, le boulimique.

Certes, il existe certaines variantes. Anorexique avec crise boulimique, par exemple. Mais je n’entrerai pas dans ces détails. L’important est de savoir que ces deux troubles sont caractérisés par la perte de contrôle. C’est une perte de contrôle face à la nourriture, carrément. L’anorexique perd le contrôle dans sa vision normale de ce qu’est la nourriture. Cette personne n’y voit que des calories et des graisses. La personne boulimique perd le contrôle dans l’ingestion de nourriture. Une fois qu’elle commence à manger beaucoup, elle ne peut plus s’arrêter, et éventuellement, va devoir prendre des mesures compensatoires pour perdre ce trop plein de nourriture.

Si vous allez manger au buffet chinois du coin une fois de temps en temps, et que vous allez vous entraîner le lendemain pour perdre ce que vous avez prit la veille, vous n’êtes pas boulimiques. Rassurant, n’est-ce pas? Les trois mots magiques : Perte De Contrôle. Il arrive à tout le monde de manger beaucoup plus qu’à la normale; ce n’est pas tout le monde qui le fait en perdant la carte.

Mais pourquoi est-ce que ces troubles alimentaires existent-ils en si grand nombre? Plusieurs facteurs entrent en jeu. On parle principalement d’une mauvaise estime de soi, d’une honte face à son corps. Une personne qui se perçoit pas comme une personne de valeur va entreprendre des projets irréalistes, c’est-à-dire de déformer leur corps pour se faire accepter. Cette déformation, d’ailleurs, provient beaucoup de l’entourage et des médias. Non, ce n’est pas la faute des magazines de mode; c’est d’y croire! Car non, ce n’est pas que des adolescentes qui lisent ces genres de revues, mais également bien des adultes. Et, qui dit adulte, dit parent. Plusieurs parents, pour retrouver « leur forme d’antan », croient que ces images véhiculées sur internet et dans les magazines sont devenues la norme. En 2012, aujourd’hui, la femme doit pouvoir porter des chandails bedaines et des mini-shorts sans qu’une once de gras ne dépasse. L’homme, de son coté, doit avoir des pectoraux, des abdominaux et des biceps définis et musclés.

Alors qu’on sait très pertinemment que les photos sont modifiées. Dans le cadre d’un cours au cégep François-Xavier-Garneau, j’ai rencontré un graphiste qui travaillait pour un magazine populaire. Je ne dirai pas le nom du magazine, désolé. Mais il m’a confirmé ce que tout le monde pense : toutes les photos sont retouchées. Que ça passe par la couverture, les publicités, les images populaires, les couleurs, etc. Il n’y a RIEN de naturel. Ouvrez un magazine à n’importe quelle page, et dites-vous que la moindre petite parcelle d’une photo n’a rien à voir avec la photo originale.

Alors, pour un ou une adolescente/e, quand on voit ses propres parents essayer de ressembler à ces modèles, pas étonnant de voir que 59% à 72% des personnes atteintes d’un trouble alimentaire ont un parent qui a déjà souffert ou souffre lui aussi d’un trouble alimentaire.

Faites attention! En terminant, je voudrais montrer une photo plus ou moins en lien avec ma chronique. Je l’ai trouvé sur un site d’images humoristiques, mais celle-ci se voit plutôt comme étant philosophique. Il ne s’agit pas d’être le/la meilleur/e de tous, mais plutôt être le/la meilleure/e pour la bonne personne. Les anorexiques et boulimiques tentent de devenir surnaturel, alors que de rester eux-mêmes serait la meilleure solution.



On reconnecte la semaine prochaine!

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