Proverbe/citation
du jour
«Le
pire de certaines haines, c'est qu'elles sont si viles et rampantes
qu'il faut se baisser pour les combattre.» -Marie d'Agoult
Les médias et le
suicide de Marjorie Raymond
La
triste histoire du suicide de Marjorie Raymond, qui a eu lieu le 28
novembre 2011 dernier, apparaît à nouveau dans les médias, alors
que le coroner chargé de l'enquête sur ce décès, Jean-François
Dorval, vient de remettre son rapport.
Marjorie Raymond Source : Facebook |
Il
conclut que la mort de Marjorie Raymond résulte d'un autodestruction
volontaire et aussi que la jeune fille a connu de nombreux autres
problèmes que l'intimidation dans les deux années qui ont précédé
celle-ci. Elle souffrait d'une dépression majeure et avait refusé
de l'aide. Un rapport toxicologique a permis de découvrir qu'elle
avait consommé de la marijuana peu avant son décès.
Le
coroner ne blâme pas l'adolescente qui a été pointée du doigt et
accusées par de nombreuses personnes d'être la cause de la mort de
la jeune Marjorie Raymond.
Je
retiens de cette histoire un autre point : le traitement médiatique
qui a été accordé à cette histoire en novembre dernier était
vraiment déplorable. À entendre et à lire tout ce qui se
véhiculait alors dans les médias, on pointait uniquement
l'intimidation comme cause de sa mort. Je ne crois pas que le travail
journalistique a été bâclé dans cette histoire. Un journaliste
avec le moindrement de jugement et d'expérience aurait pu dès le
début de l'histoire soulever de nombreux points présents dans le
rapport du coroner, sauf que les médias ont préféré jouer dans le
sensationnalisme, ce qui est assez triste merci.
D'ailleurs,
parlant d'intimidation, que dire de celle dont ont été victime la
jeune fille qu'on accusait, de même que le personnel et la direction
de l'école secondaire locale? Ces gens ont vraiment vécu des
moments terribles mais peu de gens leur ont accordé de l'aide et
donné du support.
Jasmin
Roy, qui a fondé un organisme portant son nom pour lutter contre
l'intimidation, a déclaré pour sa part qu' à son avis
l'intimidation a joué un rôle fondamental. J'avoue avoir un peu de
difficulté avec les déclarations de celui-ci. En quoi est-il
qualifié plus qu'une autre personne pour juger de la matière?
Critiquer
Jasmin Roy, c'est risquer de me faire traiter d'homophobe, mais je ne
peux m'empêcher de me demander pourquoi, s'il veut vraiment lutter
contre l'intimidation, il a créé une fondation à son propre nom au
lieu de lui donner un nom plus général qui représenterait les
victimes d'actes du genre, quelle que soit leur tendance.
Jasmin
Roy a-t-il uniquement comme but l'altruisme avec son organisation? Je
vous laisse en juger.
Pour
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