Proverbe/citation du jour
« La monnaie n'est qu'un parasite dans le fonctionnement de
l'économie de marché. Un parasite dangereux, à domestiquer, parce
qu'on ne peut pas l'éliminer. »-Jacques Attali
Une des activistes qui ont bloqué l'accès à la raffinerie de
Montréal-Est me répond
Lundi, des activistes de Greenpeace (on a d'abord annoncé qu'il y en
avait quatre mais finalement plus tard en journée on parlait de
trois), ont bloqué l'accès à la raffinerie pétrolière de Suncor,
à Montréal-Est, lundi dernier. J'en ai fait mention dans un billet,
« Quand
une poignée d'écolos affirme parler au nom de tous », ce
même jour.
Alyssa Symons-Bélanger (à gauche) |
En publiant ce billet, j'ai aussi expédié un message à une des
manifestantes, Alyssa Symons-Bélanger, via Facebook :
Je ne m'attendais pas à avoir une réponse. J'en ai eu une hier, en
voici une capture, puis le texte, formaté, avec quelques
corrections, pour en faciliter la lecture :
Bonjour Monsieur,
Je n'affirme pas représenter tous et toutes les citoyens et
citoyennes au Québec, mais bel et bien toutes ceux et celles que
nous avons rencontrés lors de la Marche des Peuples pour la Terre
Mère et le CampLigne9 et toutes ces personnes que nous savons être
dans la même lutte que nous.
Dans le cadre de ces évènements que nous avons organisés, nous
intégrons aussi les luttes sociales pour savoir quel futur nous
voulons vivre dedans. Je n'ai pas à expliquer toute mon historique
de militantisme à vous, ni notre démarche militante et collective
(puisque nous sommes un groupe et je ne suis pas seule). Si vous
voulez mieux comprendre, vous viendrez à nos prochains évènements.
De la dernière question, je me sens un peu mal à l'aise. Nous
avons depuis un longtemps mis beaucoup d'énergie, de temps de
manière completement bénévole pour apporter la lutte de manière
citoyenne et de l'éloigner des ONG comme Greenpeace. Si vous retenez
que je suis une employée de GP, vous n'aidez pas notre cause et vous
n'avez pas retenue notre message.
Sachez que je prend la peine de vous écrire le lendemain de
l'action, que je fais fasse à des accusations au criminel sans des
avocats hautement payé par Greenpeace, parce que j'espère que vous
êtes une personne ouverte d'esprit qui ne cherche pas juste à
rabaisser les autres lorsqu'elles s'organisent et se mettent en
action.
Rappelles toi qu'il est bien plus facile de rester chez soi et
critiquer les autres que de vraiment travailler à changer les
choses.
Bonne journée, Alyssa
Je ne suis guère étonné de lire un texte où la personne interrogée n'apporte aucune réponse. C'est classique avec les écolos et avec la gaugauche : ces gens n'acceptent souvent les entrevues et ne répondent que si nous agissons de manière complaisante à leur endroit. D'ailleurs, si vous voulez l'entendre, Dominic Maurais a interviewé la "cheffe" des militantes qui est grimpée à un poteau le même jour, dans ce cas aussi, aucune réponse. On peut l'écouter ici : http://quebec.radiox.com/emission/maurais_live/article/dom_confronte_une_activiste_grimpee_dans_une_raffinerie
Je tiens à remercier madame Symons-Bélanger, car elle a pris la peine de me répondre.
J'ai répliqué de la manière suivante, assez spontanément, à son
message :
Pas sûr de ça moi madame
Le problème avec les militants comme vous est que vous êtes
tellement bouchés, tellement aveuglés par votre propre cause, que
vous ne pouvez pas reconnaître que vous n'avez pas "la"
solution.
Et que votre point de vue n'est pas supérieur, mais simplement un
point de vue comme un autre.
J'en ai une bonne pour vous madame : j'ai été prof au secondaire
durant dix ans, en milieu autochtone.
J'ai vu d'ailleurs que vous avez milité avec des Montagnais de la
région où j'ai enseigné.
J'ai été prof d'écologie y'a plusieurs années, à la baie
James. Votre type de relation avec les autres me rappelle une notion
expliquée au début de l'année, le PARASITISME.
Bonne journée madame.
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