jeudi 9 octobre 2014

Sujets du 9 octobre 2014

Proverbe/citation du jour
« La monnaie n'est qu'un parasite dans le fonctionnement de l'économie de marché. Un parasite dangereux, à domestiquer, parce qu'on ne peut pas l'éliminer. »-Jacques Attali


Une des activistes qui ont bloqué l'accès à la raffinerie de Montréal-Est me répond
Lundi, des activistes de Greenpeace (on a d'abord annoncé qu'il y en avait quatre mais finalement plus tard en journée on parlait de trois), ont bloqué l'accès à la raffinerie pétrolière de Suncor, à Montréal-Est, lundi dernier. J'en ai fait mention dans un billet, « Quand une poignée d'écolos affirme parler au nom de tous », ce même jour.

Alyssa Symons-Bélanger (à gauche)
En publiant ce billet, j'ai aussi expédié un message à une des manifestantes, Alyssa Symons-Bélanger, via Facebook :


Je ne m'attendais pas à avoir une réponse. J'en ai eu une hier, en voici une capture, puis le texte, formaté, avec quelques corrections, pour en faciliter la lecture :





Bonjour Monsieur,

Je n'affirme pas représenter tous et toutes les citoyens et citoyennes au Québec, mais bel et bien toutes ceux et celles que nous avons rencontrés lors de la Marche des Peuples pour la Terre Mère et le CampLigne9 et toutes ces personnes que nous savons être dans la même lutte que nous.

Dans le cadre de ces évènements que nous avons organisés, nous intégrons aussi les luttes sociales pour savoir quel futur nous voulons vivre dedans. Je n'ai pas à expliquer toute mon historique de militantisme à vous, ni notre démarche militante et collective (puisque nous sommes un groupe et je ne suis pas seule). Si vous voulez mieux comprendre, vous viendrez à nos prochains évènements.

De la dernière question, je me sens un peu mal à l'aise. Nous avons depuis un longtemps mis beaucoup d'énergie, de temps de manière completement bénévole pour apporter la lutte de manière citoyenne et de l'éloigner des ONG comme Greenpeace. Si vous retenez que je suis une employée de GP, vous n'aidez pas notre cause et vous n'avez pas retenue notre message.

Sachez que je prend la peine de vous écrire le lendemain de l'action, que je fais fasse à des accusations au criminel sans des avocats hautement payé par Greenpeace, parce que j'espère que vous êtes une personne ouverte d'esprit qui ne cherche pas juste à rabaisser les autres lorsqu'elles s'organisent et se mettent en action.

Rappelles toi qu'il est bien plus facile de rester chez soi et critiquer les autres que de vraiment travailler à changer les choses.

Bonne journée, Alyssa


Je ne suis guère étonné de lire un texte où la personne interrogée n'apporte aucune réponse. C'est classique avec les écolos et avec la gaugauche : ces gens n'acceptent souvent les entrevues et ne répondent que si nous agissons de manière complaisante à leur endroit. D'ailleurs, si vous voulez l'entendre, Dominic Maurais a interviewé la "cheffe" des militantes qui est grimpée à un poteau le même jour, dans ce cas aussi, aucune réponse. On peut l'écouter ici : http://quebec.radiox.com/emission/maurais_live/article/dom_confronte_une_activiste_grimpee_dans_une_raffinerie


Je tiens à remercier madame Symons-Bélanger, car elle a pris la peine de me répondre.

J'ai répliqué de la manière suivante, assez spontanément, à son message :


Pas sûr de ça moi madame
Le problème avec les militants comme vous est que vous êtes tellement bouchés, tellement aveuglés par votre propre cause, que vous ne pouvez pas reconnaître que vous n'avez pas "la" solution.
Et que votre point de vue n'est pas supérieur, mais simplement un point de vue comme un autre.
J'en ai une bonne pour vous madame : j'ai été prof au secondaire durant dix ans, en milieu autochtone.
J'ai vu d'ailleurs que vous avez milité avec des Montagnais de la région où j'ai enseigné.
J'ai été prof d'écologie y'a plusieurs années, à la baie James. Votre type de relation avec les autres me rappelle une notion expliquée au début de l'année, le PARASITISME.
Bonne journée madame.

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