Proverbe/citation
du jour
"Nous sommes tous
obligés, pour rendre la réalité supportable, d'entretenir en nous
quelques petites folies." -Marcel Proust
La piètre qualité
du français des «socialistes» et des «souveraineux»
Afin
de me faire une idée globale de ce que pense la population sur
divers sujets, je fréquente beaucoup de forums de discussion sur
Internet, ce qui m'amène à lire les opinions de dizaines de gens
quotidiennement. Aussi, via ce blog, je peux lire les réponses de
visiteurs en lien avec mes prises de positions sur divers sujets.
À
force de lire, j'en viens à un déplorable constat : le français en
arrache et pas à peu près au Québec! Certains lecteurs ont été
fortement irrités en fin de semaine dernière quand je leur ai
mentionné que leurs textes étaient bourrés de fautes et que s'ils
ne sont pas capables d'écrire correctement, cela indique aussi qu'il
y a possibilité qu'ils ne peuvent structurer leurs pensées
adéquatement également. En plus, j'ai volontairement passé outre
sur le fait que si on écrit mal, on peut aussi avoir de la
difficulté à comprendre un texte et en analyser le contenu.
Il y
a fort à parier que les gens qui se sont sentis insultés par mes
réponses quant à la qualité de leur français soutiennent les
rouges, un milieu qui est également majoritairement souverainiste et
francophone. On a ici affaire à des gens qui étudient pour la
plupart au niveau collégial ou universitaire en plus, mais ces gens
écrivent un français bourré de fautes!
Je
n'arrive pas à saisir comment une personne qui prône la
souveraineté, une personne qui veut faire du Québec un pays
francophone et qui craint pour la survie du français, ne soit même
pas foutue de parler et d'écrire cette langue chérie
convenablement. Le phénomène est aussi présent dans «l'élite
intellectuelle souverainiste» : j'ai lu sur Internet les textes d'un
député souverainiste influent, un individu qui a étudié en
éducation en plus, et ce dernier écrit dans un français bourré de
fautes. Un bel exemple pour la génération montante n'est-ce pas?
Je
vais reprendre ici une réflexion de Pierre Bourgault, un
souverainiste convaincu qui, même si je n'ai jamais partagé ses
idées, a toujours eu mon admiration, parce qu'il n'avait pas peur
d'exprimer ses idées haut et fort, le faisant dans le respect des
gens ne partageant pas ses opinions, en plus d'avoir un français
impeccable.
Pierre
Bourgault s'insurgeait contre le fait que notre système d'éducation
supérieur permette à des gens avec un français déficient
d'obtenir un diplôme, en se demandant ce que l'on enseigne aux
jeunes au primaire et au secondaire dans leurs cours de français, et
pourquoi on donne l'accès à l'université à des gens ayant un
français déficient.
À
mon humble avis personnel, nous devrions nous assurer que les jeunes
des écoles primaires et secondaires aient accès à une éducation
de qualité, en laissant une place importante au français (tout
comme aux mathématiques, à l'anglais et aux sciences) avant de
parler des frais de scolarités liés à l'enseignement supérieur.
Aussi,
il serait bon que cette éducation soit «neutre», en ce sens
qu'elle ne soit pas entachée par l'idéologie socialiste,
syndicaliste, souverainiste et environnementaliste qu'on retrouve
chez trop d'enseignants et dont on peut sentir l'influence en classe
quand ils communiquent leur savoir aux élèves dont ils ont la
charge.
Forge-t-on
l'esprit critique de la jeunesse québécoise dans nos écoles?
Est-ce qu'on aide vraiment les jeunes à développer leur capacité à
juger le pour et le contre sur un enjeu de société ou notre système
éducatif véhicule-t-il un biais «gauchiste»? Si tel était le
cas, il se pourrait fort bien que beaucoup de gens qui laissent leurs
émotion prendre le dessus sur la raison dans le présent conflit qui
touche le Québec laisseraient les casseroles dans l'armoire si vous
voulez mon avis! Ce sujet à lui seul pourrait faire l'objet d'un
billet complet.
Le carré noir du
deuil
Dans
un texte intitulé «La peur rouge», Sophie Durocher s'arrête
aujourd'hui au fait qu'il y a au Québec des artistes arborant le
carré vert (donc supportant la hausse des frais de scolarité), mais
que ces derniers ne se font pas entendre publiquement. Pourquoi?
Parce que ceux-ci craignent d'être ensuite mis au ban dans la
communauté artistique.
On
peut comprendre ces gens qui souhaitent garder l'anonymat en pensant
au traitement actuellement accordé à Gilbert Rozon, qui subit un
matraquage en règle depuis qu'il a publiquement indiqué son
désaccord envers les «Rouges».
Elle
compare la situation présente au Maccarthysme qui s'est
déroulé aux États-Unis, dans les années 50, alors que régnait la
peur dans le milieu artistique car on souhaitait en déloger des
sympathisants communistes. Je suis d'accord avec Sophie Durocher
quand elle dit que ce qui se passe en ce moment au Québec ressemble
de plus en plus à une chasse aux sorcières, elle ajoute même :
«À quand une convocation à la Commission sur les activités
anti-étudiantes?»
Elle conclut son texte en
disant qu'elle souhaite à partir d’aujourd’hui, de porter un
carré noir pour ceux qui sont en deuil d’un Québec où on peut
dire ce qu’on pense sans craindre de perdre sa job ou son
entreprise!
Pour
plus de détails :
Ton article sur la gauche qui ne sait pas écrire est dégueulasse et est le résultat d'une généralisation. Comme si les seuls qui ne savaient pas écrire étaient de gauche, voyons dont...
RépondreSupprimerMais bon, après t'avoir lu un peu récemment, tu as l'air d'aimer ça les généralisations ! À un tel point que c'est ça qui constitue la majorité de ton argumentaire.
C'est triste.
Si tu n'aimes pas le tofu, personne ne t'oblige à en bouffer...
SupprimerSi tu n'aimes pas ce que j'écris, personne ne t'oblige à me lire...
Je sais bien que personne ne m'y oblige, mais j'y prend goût on dirait. Vos textes, même si ce n'est certainement pas leur but, me font rire.
SupprimerMerci pour votre humour, M. Beaulieu.
J'éprouve une vive joie à l'idée que j'apporte un peu de bonheur dans votre vie.
SupprimerJe dois aussi ajouter que lorsque quelqu'un de la gauche écrit mal, vous vous empressez de dire que les gens de gauche écrivent tous mal. Mais lorsque quelqu'un comme moi, qui semble de gauche et qui pourtant, écrit bien, vous ne dîtes pas que les gens de gauche écrivent bien.
RépondreSupprimerVous devez avoir une vie bien triste.
Citez précisément le ou les passages de mon texte qui indiquent que tous les gens de gauche écrivent mal... Juste pour m'éclairer dans ma grande noirceur...
SupprimerIl y a fort à parier que les gens qui se sont sentis insultés par mes réponses quant à la qualité de leur français soutiennent les rouges, un milieu qui est également majoritairement souverainiste et francophone. On a ici affaire à des gens qui étudient pour la plupart au niveau collégial ou universitaire en plus, mais ces gens écrivent un français bourré de fautes!
SupprimerJe n'arrive pas à saisir comment une personne qui prône la souveraineté, une personne qui veut faire du Québec un pays francophone et qui craint pour la survie du français, ne soit même pas foutue de parler et d'écrire cette langue chérie convenablement. Le phénomène est aussi présent dans «l'élite intellectuelle souverainiste»
Généralisation après généralisation... Dégueulasse.
D'abord, je ne vois rien qui indique que TOUS LES ROUGES ont un français pourri... Je pointe les lecteurs de mon blog insultés par le fait que je note qu'ils écrivent mal et qui sont aux études supérieures...
SupprimerEnsuite, je parle des gens qui soutiennent la souveraineté et qui ont un français pourri, encore là, est-ce que je pointe TOUS LES SOUVERAINISTES???
Pour reprendre une expression de mon grand-père Paul, vous semblez avoir la "peau fine" et c'est probablement vous qui généralisez trop!
Finalement, si vous trouvez mes écrits dégueulasses, personne ne vous oblige à la lire, sinon posez-vous la question : ne seriez-vous pas un peu masochiste sur les bords???