Proverbe/citation
du jour
«Les
choses capitales qui ont été dites à l'humanité ont toujours été
des choses simples.» -Charles de Gaulle
Loi 78 : les
premiers à blâmer sont les étudiants
Ça
me fait rouler de rire par terre quand j'entends des leaders
étudiants comme Gabriel Nadeau-Dubois et Léo Bureau-Blouin déclarer
devant les caméras que la Loi 78, découlant du conflit étudiant,
provoque la mise en place d'un état policier. À les entendre on
croirait qu'une police politique digne de l'époque stalinienne va
désormais patrouiller les rues du Québec et qu'on va exiler au
Nunavik tous les opposants!
De
mon point de vue de simple citoyen, je me dis qu'on aurait pu agir
bien avant et que les lois existantes suffisaient déjà amplement à
faire respecter la loi et l'ordre. Cette Loi 78 me semble donc
superflue. Je suis moi aussi d'avis que l'article 29 de la loi va
trop loin, mais il y a encore moyen d'apporter des modifications à
celui-ci. Si la situation a dégénéré depuis l'hiver dernier, le
gouvernement du Québec est à blâmer, parce que Jean Charest n'a
pas agi assez rapidement pour résoudre le conflit. Cela ne veut pas
dire pour autant qu'il doit porter le blâme en entier.
À
entendre les «Rouges», il devient maintenant impossible de
manifester au Québec. Or, ce n'est pas le cas : le droit de
manifester existe toujours! Désormais, il suffit de préciser le
lieu, trajet et l’heure de départ. Les gens qui ont le plus à
craindre cette loi sont les gens qui sont les plus enclins à tout
casser, pas le citoyen qui manifeste dans les limites de
l'acceptable.
En
fait, en tant que leaders étudiants, Gabriel, Léo, Martine et
compagnie ont largement contribué à ce que la situation devienne
pourrie à ce point, notamment en fermant les yeux sur les gestes de
violence et l'intimidation de leurs propres troupes et en refusant de
les dénoncer.
Pathétique
de constater qu'après avoir pendant des semaines étiré
l'élastique, niaisé le gouvernement, cassé des fenêtres, emmerdé
des étudiants qui voulaient retourner en classe, tenu des votes
«démocratiques» douteux, enfumé la journée de milliers d'usager
du métro et ri dans la face des contribuables qui paient 83% de
leurs frais de scolarité, ces étudiants crient au meurtre et disent
vouloir négocier alors qu'ils ne l'ont pas fait quand il en était
encore temps.
C'est samedi on
fait l'amour!
Vous
avez déjà entendu un humoriste dire «C'est vendredi on fait
l'amour!» n'est-ce pas? À la place il aurait plutôt du dire
«samedi», et pour être plus précis encore, «C'est samedi, 23h,
on fait l'amour!»
Selon
une étude qui a été réalisée en Europe pour le compte du Women's
Health Magazine, c'est à 23h le samedi soir qu'arrive le moment
optimal pour une bonne partie de «ça va ça vient», si vous me
permettez de reprendre ici l'expression d'Alex, le héros de l'Orange
mécanique! Semble-t-il que cela serait lié au moins en partie au
fait que le travail réduit la libido durant la semaine.
L'an
dernier le London School of Economics rapportait que c'est le jeudi
matin qu'arrive le meilleur moment. Le niveau de cortisol, qui
stimule les hormones sexuelles, atteint son sommet à ce moment de la
journée. En matinée, le niveau de testostérone chez les hommes et
d'œstrogène chez les femmes peut être cinq fois plus élevé que
la normale.
Pour
plus de détails :
loll Je te prends aux mots, à 23h j'essais ca ;-)
RépondreSupprimerMike