vendredi 16 janvier 2015

Sujets du 16 janvier 2015


Proverbe/citation du jour
"Après les séismes, sur les gravats des maisons dévastées, on voit cela parfois, un berceau de bébé, une poupée, une couronne de mariée, de petits objets que Dieu semble avoir déposés là avec délicatesse pour montrer qu'avec Lui, tout doit se comprendre au second degré."-Pierre Lemaitre


J'aurais aimé rencontrer PKP à Cap-Chat ce matin, mais on m'en a empêché, avec l'aide de la SQ...
J'ai eu droit à une belle surprise en ce vendredi matin, en me rendant à Cap-Chat, avec l'intention de remettre à Pierre Karl Péladeau une copie de la décision de l'arbitre en lien avec mon congédiement de CJMC Radio, en novembre 2011. Je voulais lui présenter certains points de la décision, qui sont reproduits ici bas si vous voulez aussi en prendre connaissance.

J'avais déjà signifié mon intention de me rendre sur place, hier, via Facebook :


La rencontre débutant à 8h30, j'ai décidé de me rendre sur place plus tard dans la matinée, c'est donc vers 9h30 que j'ai quitté mon domicile pour rouler en direction de Cap-Chat, avec deux copies de la décision de l'arbitre, de même que mon appareil-photo, mais aussi deux de mes balayeurs d'ondes ("scanners") qui, je me permets une fois de plus de le mentionner parce que la question m'est posée sur une base régulière, ne sont pas illégaux au Canada. Nous avons le droit d'en posséder et de les utiliser, mais nous ne devons pas communiquer le contenu des conversations entendues.

On dit qu'un magicien ne doit pas dévoiler ses trucs n'est-ce pas? N'en étant pas un, mais tout de même habile pour suivre les communications radio de divers services, j'ai rapidement eu de bonnes raisons de croire que j'étais surveillé... et je l'étais! Des indices m'ont vite permis de constater qu'une surveillance policière était en cours et qu'un individu se dirigeant vers Cap-Chat était suivi. Drôle de coïncidence n'est-ce pas?

Je suis passé en face des lieux de la rencontre, pour revenir ensuite après un détour par l'église, et je me suis stationné dans un coin de la cour.

Il a fallu à peine une minute pour qu'un véhicule banalisé de la Sûreté du Québec se stationne tout près, avec deux agents à bord, dont un gradé du poste local. Les deux agents sont descendus de leur véhicule pour me questionner pour savoir ce que je faisais sur place, allant même jusqu'à me demander aussi d'identifier le contenu de cinq caisses placées sur le siège arrière de ma voiture (des boîtes de céramique pour salles de bain, j'en ai volontairement ouvert une pour leur montrer que le tout était inoffensif.)

On va me dire que les policiers se sont rendus sur place et sont venus directement à moi par pur hasard??? Hum...

Les deux agents locaux ont été courtois à mon endroit, m'indiquant que la rencontre était privée, destinée seulement aux membres du PQ. Je leur ai indiqué que je suis un blogueur et que je souhaitais prendre des photos de l'événement, tout en remettant une copie de la décision de l'arbitre concernant mon congédiement de CJMC, dans lequel le député Pascal Bérubé a été l'élément déclencheur. Je n'avais pas par ailleurs l'intention d'entrer à l'intérieur, je souhaitais attendre que le candidat à la chefferie du PQ sorte de l'établissement pour lui remettre le fameux document.

Pourquoi les policiers sont arrivés si vite? Pourquoi se sont-ils dirigés aussi vite vers moi? Pourquoi m'ont-ils immédiatement indiqué que la rencontre était privée sans même savoir si j'étais moi-même un membre du PQ invité? Pourquoi aussi suite à mon départ du stationnement une communication indiquant qu'un individu venait de quitter?

Tout indique donc qu'un ou des politiciens me considèrent comme un indésirable. Dans le cas dont il est ici question, ils sont même allés jusqu'à demander à la SQ d'exercer une surveillance. En fait, j'ai l'impression que c'est UN POLITICIEN en particulier qui a demandé à la SQ qu'on surveille mes déplacements. Devinez lequel!

Ce matin, en Haute-Gaspésie, il est probable qu'on a monopolisé au moins un véhicule de patrouille banalisé, plus d'autres agents, pour exercer une surveillance de ma personne pour suivre mes déplacements à partir de mon domicile jusqu'à Cap-Chat et ce durant quelques heures ce matin.

Je ne blâme pas les agents de la paix impliqués, qui ont agi selon les directives qui s'appliquent dans une situation du genre. Comme je l'ai mentionné plus haut, ils ont été corrects à mon endroit. Toutefois, combien en a-t-il coûté aux contribuables québécois pour qu'ils me surveillent de la sorte?

Mesdames et messieurs, je le reconnais, je suis un arrogant, pour ne pas dire, un baveux, mais mes limites sont claires quand je lance une attaque à l'endroit d'un individu ou d'un groupe : la violence et les menaces sont exclues de mes actions et j'agis dans les limites des lois. Parmi les personnes qui me connaissent parmi vous, y en a-t-il qui peuvent donner le moindre exemple d'actions violentes de ma part, et ce depuis ma tendre enfance?

C'est un politicien péquiste qui me sert de modèle dans mes actions politiques, l'auriez-vous cru? Rappelez-vous de René Lévesque, durant la Crise d'octobre, quand il a déclaré qu'il s'opposait à la violence et qu'il souhaitait arriver à ses fins de manière démocratique. J'ai une haute admiration pour lui, ce qui n'est certainement pas le cas d'autres politiciens, pas seulement au sein du PQ!

Comme je l'ai mentionné aux deux policiers avant de quitter les lieux, je trouverai bien un autre moyen pour faire prendre connaissance à Pierre Karl Péladeau que j'ai perdu mon emploi d'animateur radiophonique à cause de Pascal Bérubé. Toute cette histoire ne fait que me motiver davantage à poursuivre mes actions dans le but de dénoncer les "crocheries" de politiciens, toujours dans les limites de la loi.

Pour les intéressé(e)s, voici des extraits de la décision de l'arbitre Jean-Paul Boily dans la cause me concernant. Les personnes qui le désirent peuvent communiquer avec moi via courriel à pabeaulieu@hotmail.com pour en obtenir une copie en format .pdf.






 
J'aimerais bien avoir l'avis de PKP à propos de l'histoire me concernant.

J'ai tout de même pu prendre une photo de Cap-Chat par ce matin de janvier et j'en au profité pour aller acheter un caisse de coolers "Ice Lemonade" de Casal Domingo sans alcool à l'épicerie locale durant ce passage :



Ah oui! Radio-Canada ne s'est pas fait interdire l'accès, voici un reportage sur l'événement.



Tremblement de terre en Haute-Gaspésie
Vers 8h05min ce matin, quelques vibrations se sont fait sentir chez moi, ce qui m'a mené à faire une vérification, et oui : il y a eu un léger tremblement de terre ce matin en Haute-Gaspésie.

Le séisme était d'une magnitude de 4.3 sur l'échelle de Richter et son épicentre situé à 37km au nord de Cap-Chat.


Les détails sont disponibles ici.

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