Proverbe/citation du jour
«Écrire proprement sa langue est une des formes du
patriotisme.»-Lucie Delarue-Mardrus
Le fleurdelisé, un drapeau « volé » par les
souverainistes, qui souvent ne parlent et n'écrivent même pas bien leur français
Le fleurdelisé vit aujourd'hui son 67e anniversaire. En
effet, c'est le 21 janvier 1948 que pour la première fois, le
fleudelisé a été hissé à l'Assemblée nationale du Québec. Pour
plus de détails à ce sujet, je vous invite à lire un
texte de Jean-François Veilleux portant sur le sujet, intitulé
« 10 choses à savoir sur le drapeau du Québec », que
vous retrouverez sur le site Le
Québécois du Réseau de résistance du Québécois. Je concède
à l'auteur que son texte sur le sujet est objectif, raison pour
laquelle je vous le suggère ici.
Pour P.A. Beaulieu, dans le contexte actuel au Québec, la fleur de
lys devrait être remplacée par autre chose, ça pourrait même
ressembler à ceci :
Pourquoi?
Le drapeau du Québec est « notre » drapeau n'est-ce pas?
Je suis d'accord sur ce point. C'est aussi mon drapeau, j'en ai même
un, le plus grand de tous ceux que je possède, que j'ai acheté dans
une vente de garage, à Cap-Rouge, alors que j'étais encore étudiant
en secondaire V, au printemps 1988. J'ai de la difficulté à le
mettre en valeur. Pourquoi donc?
Tout simplement parce que les souverainistes et les indépendantistes
nous ont depuis longtemps volé ledit drapeau. Je me vois mal faire
flotter le mien, « anti-souverainiste » et
« anti-indépendantiste » que je suis.
Vous l'ignorez probablement pour la plupart, mais mon engagement
politique a débuté alors que je fréquentais encore le primaire, à
l'école Champagnat de Sainte-Anne-des-Monts, que j'ai fréquentée
pour la cinquième et ma sixième année, au début des années 1980.
La direction et le personnel de l'école, souverainistes à l'os, on
lancé l'idée d'un « salut au drapeau ». Vous aurez des
détails sur cette période de ma vie ici, dans un
billet que j'ai écrit le 19 février 2012. Vous pourrez aussi
mieux saisir pourquoi je m'oppose à la souveraineté du Québec, du
moins de la manière qu'on nous la propose en ce moment.
Je me permets même d'ajouter que ti-cul de 12 ans que j'étais, j'ai
été directement au bureau de la direction de l'école pour demander
une copie supplémentaire du document sur le salut au drapeau, une
copie que mes parents ont fait par la suite parvenir à un député
libéral de l'Assemblée nationale, à Québec, et que le
gouvernement péquiste d'alors a été questionné à ce sujet. Nous
n'en avons plus entendu parler par la suite dans notre école. J'ai
moi-même été prof de 1994 à 2006 et je tiens à le répéter une
fois encore : nos écoles ne doivent pas être un lieu
d'endoctrinement politique, et jamais je ne tolérerai qu'un
politicien en exercice chanter sa salade à des enfants qui ne sont
pas encore en âge de voter, quelle que soit sa tendance, même
fédéraliste!
J'ai beau avoir ben ben de la misère avec les souverainistes et les
indépendantistes, mais je leur concède un point quand ils
n'accaparent pas un symbole propre à tous les Québecois, quelle que
soit leur opinion politique, quand ils affichent leurs couleurs.
Je me souviens qu'il n'y a pas si longtemps encore, Patrick
Bourgeois, du Réseau de résistance du Québecois, faisait flotter
devant sa maison, dans le secteur de l'Anse, à
Sainte-Anne-des-Monts, un
drapeau des patriotes comme celui qui suit :
J'ai quelque part dans mes archives photographiques une photo de
celui qui flottait chez Bourgeois, mais je n'arrive pas à la
trouver, c'est la raison pour laquelle vous voyez ici un exemple
générique. Je concède au leader du RRQ qu'il adopte des couleurs représentatives et c'est à son honneur.
Attendez-vous à ce que P.A. Beaulieu, qu'il habite à
Sainte-Anne-des-Monts ou ailleurs, fasse aussi flotter devant sa
chaumière le drapeau suivant :
« Ne me marche pas dessus! » Vous pouvez cliquer ici pour plus de détails. |
À mon avis, le nationalisme passe bien plus par la maîtrise de la
langue que par un drapeau. J'ai choisi la citation du jour en
fonction : « Écrire proprement sa langue est une des formes du
patriotisme. »-Lucie Delarue-Mardrus
Je serais curieux d'entendre les Patrick Bourgeois, Pierre Karl
Péladeau et Pascal Bérubé de ce monde sur la question de la piètre
qualité de la langue française au Québec. Pourquoi celle-ci
est-elle si pourrie?
Dans le cas de Bourgeois, je le lui concède, sa plume va bien
au-delà de la mienne, mais dans le cas de Bérubé, ça fait pitié,
un autre bel exemple ici bas :
Visitez la page Facebook du député, consultez son compte Twitter, et vous allez en voir des fautes d'orthographe...
Je trouve pathétique le fait que Pascal Bérubé, malgré le fait que son père était enseignant, que lui même a étudié en éducation, et qu'en plus il fasse la promotion du français et qu'il veule la souveraineté du Québec, ne soit pas foutu d'écrire dans un français convenable, et cet exemple ci-haut n'en est qu'un parmi tant d'autres. Ce sont des erreurs qu'un enfant du début du secondaire pourrait éviter en plus!
Je trouve pathétique le fait que Pascal Bérubé, malgré le fait que son père était enseignant, que lui même a étudié en éducation, et qu'en plus il fasse la promotion du français et qu'il veule la souveraineté du Québec, ne soit pas foutu d'écrire dans un français convenable, et cet exemple ci-haut n'en est qu'un parmi tant d'autres. Ce sont des erreurs qu'un enfant du début du secondaire pourrait éviter en plus!
Je me suis moi-même fait reprocher à quelques reprises de ne pas avoir un français de meilleure qualité, et ce malgré ma formation à titre d'enseignant du français langue maternelle au niveau secondaire. J'en conviens, je ne suis pas "le top" mais je peux vous affirmer que mon niveau de français est déjà de loin meilleur que celui de plusieurs des enseignants du réseau scolaire québécois.
Tandis que j'y suis, voici une version numérisée de la lettre que le CÉFRANC m'a fait parvenir, suite aux tests sur la qualité de mon français à titre d'enseignant, à Montréal, en 1997.
Tandis que j'y suis, voici une version numérisée de la lettre que le CÉFRANC m'a fait parvenir, suite aux tests sur la qualité de mon français à titre d'enseignant, à Montréal, en 1997.
Je ne suis pas si hot que ça en français, mais je pense torcher une couple de souverainistes défenseurs de la langue française malgré tout...
Bonne journée mesdames et messieurs!
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