Proverbe/citation
du jour
«On
examine avec soin les objets dans les boutiques, mais quand il s'agit
des gens, on les juge sur l'apparence.» -Aristippe de Cyrène
Pot et QI
Mes
remarques faites à l'endroit des « carrés rouges »,
chez qui je crois observer un usage plus marqué de « pot »,
parce que cela en dit long sur leur capacité d'analyse du monde qui
les entoure et leur mode de vie, m'a attiré les foudres non
seulement des porteurs du fameux carré, mais aussi chez des
personnes proches, même des « carrés verts », qui
grillent un joint de temps en temps.
Aussi,
je me demande à quel point un personnage coloré et controversé ici
au Québec, le doc Mailloux, a raison lorsqu'il affirme que la
consommation régulière de cannabis a un impact sur la capacité de
jugement de la personne concernée.
Y
aurait-il ne serait-ce qu'une part de vérité dans mon raisonnement?
En lisant ce matin un article tiré du site Web de Radio-Canada
portant sur la consommation de «pot», j'ai déniché une piste de
réponse pouvant également susciter votre intérêt.
Selon
une étude présenté à l'Académie américaine des sciences, la
consommation régulière de cannabis à l'adolescence peut avoir
comme conséquence une baisse des capacités intellectuelles à l'âge
adulte. Cette perte pourrait même atteindre un total de huit points
de quotient intellectuel (QI) et elle serait irréversible. L'arrêt
de la consommation à l'âge adulte n'a pas provoqué de meilleurs
résultats, tandis que lorsqu'une personne débute sa consommation à
l'âge adulte, l'écart intellectuel avec les non-fumeurs n'est pas
remarqué.
Madeleine
Meier, une psychologue à l'université Duke, en Caroline du Nord,
donne comme explications qu'en usant de substances ayant un effet
direct sur le mental, les jeunes peuvent ainsi voir le processus
cérébral normal perturbé.
Pour en arriver à ces
conclusions, l'étude a suivi durant 25 ans 1000 jeunes de la
Nouvelle-Zélande. On a comparé leur QI à 13 ans et à 38 ans, en
comparant des consommateurs réguliers de « pot » à
d'autres personnes.
Le résultat est que le
QI des gens ne faisant pas usage de marijuana a progressé de manière
légère, tandis que chez les fumeurs, celui-ci a chuté de huit
points, alors qu'en principe, le QI doit demeurer stable lorsqu'une
personne vieillit.
Toutefois, cette étude
ne donne pas de précisions quant aux quantités consommées, ni sur
les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de consommation plus
tôt dans la vie.
Conséquemment,
devrait-on augmenter les efforts consacrés à la lutte contre les
drogues? Personnellement, même si je ne fume pas de « pot »
du tout, je crois que l'usage du cannabis, comme celui d'alcool, doit
être toléré si l'usage est modéré. Cela fait partie des libertés
individuelles fondamentales que l'on doit laisser aux citoyens.
Nous devons par contre
faire en sorte que les gens puissent faire un choix éclairé en
mettant à leur disposition les moyens pour agir avec discernement en
mettant l'emphase sur les jeunes, advenant le cas où on peut prouver
de manière indiscutable que l'effet de cette consommation a sur le
cerveau des adolescents.
Pour
plus de détails :
Sadisme et
masochisme – par Nicolas Poulin-Gagné
Pas mal tout le monde
connaît le terme «sado». Il est employé quand on parle d’une
personne qui apprécie la douleur. Mais... est-ce que vous saviez que
ce plaisir n’est pas même pas du sadisme? Il s’agit de
masochisme.
Nicolas Poulin-Gagné |
On parle de masochisme
quand on recherche des comportements qui entraînent l’humiliation
et la douleur; or, le sadisme, c’est quand on recherche des
comportements qui entraînent de l’humiliation et la douleur chez
l’autre! Big difference.
Ces deux troubles ne sont
pas exclusifs. On les retrouvent dans des problèmes reliés à
l’humeur (ex: se mutiler pour éprouver une sensation de
soulagement), des problèmes reliés à la sexualité (ex: faire mal
à son partenaire sexuel pour être excité), et j’en passe.
Et là, vous vous
demandez : comment il va faire pour écrire une chronique sur un
trouble aussi non-spécifique, et aussi simple à expliquer? Lisez la
suite.
Vous ne pourrez retrouver
toutes les informations sur Google, car il s’agit des conclusions
d’un travail scolaire dans le cadre d’un cours universitaire sur
les psychopathologies.
Saviez-vous que le 72%
des américains, en 2008, ont mentionnés avoir eu du plaisir au
moins une fois dans leur vie en voyant l’autre souffrir? Et 48% en
souffrant eux-même?
Saviez-vous qu’il y a
autant de contenu pornographique à caractère «sado et/ou maso»
que de contenu pornographique «normal»?
Saviez-vous que de
nombreuses personnes connues, tant artistiques, politiques ou
sportives, ont déjà avoué eu recourt à la mutilation?
Probablement le plus connu, qui n’est dans aucune des trois
catégories que j’ai nommé précédemment, est le général Roméo
Dallaire [chef des casques bleus de l’ONU lors du génocide du
Rwanda en 1995].
Il y a une forte
accélération du nombre de contenu à caractère sexuel sado-maso.
Le plus connu? S&M, de Rihanna. Vous pouvez consultez le
vidéoclip officiel (banni dans plusieurs pays de l’Europe de l’est
et en Asie) à cette adresse :
http://www.youtube.com/watch?v=KdS6HFQ_LUc
Que faut-il en penser?
Rien qui va changer le monde. Rien qui va changer votre quotidien.
Mais laissez moi vous parler d’un autre concept assez simple que
vous connaissez surement : les messages subliminaux.
Ces messages subliminaux,
qui sont sensés influencés notre perception des choses sans que
nous en ayons conscience, sont encore controversés. On sait qu’ils
ont une influence sur nos choix/comportements, mais reste que leur
portée reste encore à être prouvée scientifiquement.
Il faut faire attention.
Notre société est de plus en plus... spéciale.
Ma plus petite chronique
jusqu’à date, j’en convient. Mais je suis pas mal dans le jus
avec la rentrée scolaire, ma présidence d’association étudiante
et la dernière semaine de travail. Je me reprendrai la semaine
prochaine!
On reconnecte donc la
semaine prochaine!
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