Proverbe/citation du jour
«Le monde est une comédie pour ceux qui pensent, une tragédie pour ceux qui sentent.» -Horace
Débat des chefs
Le premier débat des chefs de la campagne électorale s'est déroulé sur les ondes de Radio-Canada dimanche soir à 20h. Chacune se fait une idée sur la performance des chefs. Voici mes impressions et l'ordre dans lequel je les classe :
- Jean Charest : Compte tenu du fait que Jean Charest subit le feu nourri de ses adversaires depuis des mois, dans les circonstances actuelles, il s'est bien tiré d'affaire devant les attaques qu'il subissait. Il était une cible de choix mais il a tenu bon, mieux en tout cas que Pauline Marois.
- Françoise David : La co-chef de Québec solidaire a amené un certain calme dans le débat. Toutefois, c'est elle, parmi toutes les personnes présentes, qui a eu le moins à subir les assauts des autres, ce qui peut expliquer le tout. Le capital de sympathie qu'elle a pu gagner lors de ce débat fera surtout mal au PQ chez les gens dont elle a pu gagner les faveurs hier soir.
- François Legault : Il est celui des quatre qui avait à la fois le plus à gagner et le plus à perdre dans le débat. Nous aurions pu nous attendre à une meilleure performance de sa part. J'estime qu'il a passé trop de temps sur la défensive sans vraiment réussir à passer à l'attaque et demeurer de l'avant.
- Pauline Marois : Des quatre chefs, c'est elle qui a le plus traîné de la patte. En ramenant sur la table la question de la souveraineté comme elle l'a fait en conclusion, elle risque de nuire à son parti bien plus qu'autre chose. Elle a selon moi prouvé une fois de plus encore qu'elle n'a pas l'étoffe d'être première ministre du Québec.
Vos impressions maintenant?
Le raid sur Dieppe
Je m'y prends avec une journée de retard pour faire mention du 70e anniversaire du débarquement de Dieppe, un sombre épisode dans l'histoire militaire canadienne.
Photo allemande des suites du raid |
Le 19 août 1942, 6086 hommes, en grande majorité des Canadiens, se lançaient à l'assaut sur les plages de Dieppe. Sur le total, 3623, presque 60% des troupes, ont été tuées, blessées ou capturées.
L'armée et la marine britannique ont subi une perte de 800 homme, l'aviation quant à elle 106 avions, et des 50 Rangers américains prenant par à l'opération, 3 ont été tués.
Ce sont les Canadiens qui ont le plus souffert. Ils composaient près de 5000 hommes sur le total et 3376 d'entre eux, 68%, sont devenus des pertes. 900 ont été tués, 600 blessés, et le reste a été capturé par les forces allemandes.
Les chances étaient nettement contre les forces de débarquement : la ville de Dieppe est entourée de falaises et les troupes allemandes bien retranchées avaient l'avantage des hauteurs avec une bonne vue sur les troupes alliées. De plus, plusieurs chars d'assaut débarqués n'ont pu progresser parce que leurs chenilles ont été bloquées par des galets présents sur les plages.
La controverse règne encore aujourd'hui autour de cette opération. Beaucoup d'historiens croient que les troupes canadiennes ont délibérément été sacrifiées afin de donner une «preuve» à Staline que les forces allemandes de l'ouest étaient encore trop puissantes pour que l'on procède à l'ouverture d'un deuxième front sur le continent. Pourtant, le gros des défenses du mur de l'Atlantique ont été complétées suite au raid sur Dieppe.
Jacques R. Pauwels propose un texte plus approfondi sur le sujet sur le site Global Research. Un lien vers celui-ci figure ici bas.
Il semble bien que certaines personnalités des médias s'y connaissent peu dans l'histoire du Québec et du Canada. Ce matin, sur les ondes de Radio-Canada Matane, j'ai entendu deux animateurs faire mention du débarquement de NORMANDIE, qui a eu lieu il y a 70 ans... Ouf!
Pour plus de détails :
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