Proverbe/citation
du jour
«Tout
le monde a son grain de folie, sauf vous et moi, et parfois je me
demande si vous ne l'avez pas vous aussi.» -Th. Fuller
Choisir son chum ou
sa blonde via la génétique
Divers
critères entrent en ligne de compte dans le choix d'un ou d'une
partenaire. L'apparence y est pour quelque chose, la capacité
financière de la personne aussi, tandis que d'autres facteurs, comme
le signe astrologique, peuvent être pris en considération. Que dire
de la possibilité de choisir en fonction de la compatibilité
génétique entre nous et l'autre personne?
Le
coût d'une analyse de l'ADN, qui s'élevait il y a une décennie à
peine à 1 000 000$, a baissé de nos jours aux environs de 4000$.
Nous pouvons nous attendre à ce que le prix baisse encore, au point
où nous pourrons peut-être passer un test pour le prix d'un café
ou d'un journal dans un avenir rapproché.
Le
professeur Armand Leroi, de l'Imperial College de Londres, croit pour
sa part que nous nous orientons peut-être vers une société où la
supériorité d'un individu reposera sur son code génétique. Cela
veut dire que par exemple, pour nous assurer d'avoir une progéniture
en santé, nous pourrions demander d'avoir accès au code génétique
de notre partenaire pour nous assurer de maximiser les chances que
nos enfants n'aient pas de «défauts». Un partenaire potentiel qui
aurait attiré notre attention dans le passé pour sa beauté
pourrait demain être rejeté parce que nous découvrons que son ADN
indique un risque élevé de développer une maladie mentale, des
difficultés cardiaques, un cancer ou bien la calvitie par exemple!
La tendance existe déjà :
chaque année, des milliers de fœtus victimes du syndrome de Down ou
d'autres maladies détectables font l'objet d'avortements.
Imaginez maintenant ce
qu'une précision accrue des moyens dont nous disposons peut
signifier, dans une société où la beauté et l'intelligence
passent avant tout. Phillippa Taylor, du Christian Medical
Fellowship, croit plutôt que nous devons orienter nos efforts en
génétique non pas dans la sélection des personnes les plus
« parfaites », mais bien dans le traitement de celles
dont le code génétique l'est moins .
Pour plus de détails :
La partialité de
Radio-Canada
Jusqu'à
quel point la couverture médiatique accordée à un chef ou à un
parti politique peut-elle avoir une influence sur le vote des
citoyens le jour du scrutin?
Antagoniste.net
propose un tableau où on indique comment se réparti le temps
d’antennes des chefs sur les grands réseaux de télévision durant
la période allant du 1er au 24 août 2012. Notez que Radio-Canada
apparaît en rouge :
Vous
pouvez remarquer que la société d'état donne un temps nettement
disproportionné à Pauline Marois par rapport à Jean Charest ou
François Legault. D'ailleurs, Québec solidaire reçoit une
couverture moyenne similaire à celle de la Coalition avenir Québec,
et ce avec l'argent des taxes et impôts des contribuables.
Vous
rappelez-vous de la campagne de 2011, durant laquelle Jack Layton a
été invité à «Tout le monde en parle» et de la vague de
popularité dont il a fait l'objet par la suite, popularité qui a
certainement eu une influence au Québec avec la fameuse «Vague
orange»???
Pour
plus de détails :
Permettez-moi de remettre en doute ces chiffres. D'ailleurs, si vous remarquez, on accorde supposément plus de temps d'antenne à Charest que Marois à TVA, ce que je ne remarque pas du tout. Il me semble que la campagne de Charest est plus sobre que celles des autres, tout simplement.
RépondreSupprimerEn ce qui a trait à la vague orange, laissez-moi vous rappeler que tous les chefs ont été invités à TLMEP. Allez-vous reprocher à M. Layton d'avoir été plus charismatique qu'Ignatieff ou Harper qui a refusé les invitations?
Éric C.
Rimouski