Proverbe/citation
du jour
«L'imagination
qui fait naître les illusions est comme les rosiers qui produisent
des roses dans toutes les saisons.» -Chamfort
Perturbations
informatiques
Un
horaire fort chargé de même que des difficultés au niveau
informatique risquent de perturber les activités du Blog de P.A. Au
cours des jours à venir. Il se pourrait conséquemment que la mise à
jour habituellement quotidienne des billets en soit affectée.
Je
suis désolé de ces contretemps et je vous remercie pour votre
patience et votre compréhension.
Neil Armstrong |
Neil Armstrong et
les sciences
Le
décès de Neil Armstrong, le premier homme à marcher sur la Lune,
samedi, me rappelle mon enfance. Bien que je sois né en 1971, Près
de deux ans après cet événement historique, et que je n'ai appris
à lire qu'en 1977, l'exploration spatiale m'a toujours fasciné,
aussi loin que je peux me rappeler en arrière. Mes parents m'avaient
acheté avant même ma naissance quelques encyclopédies, et la
partie de celles-ci consacrée aux exploits de non seulement Neil
Armstrong, mais aussi de Chuck Yeager, le premier homme à passer le
mur du son, ou de Werner von Braun, ont des pages plus usées que
tout le reste. Fouillez pourquoi!
Alors
que la plupart des petits gars du voisinage rêvaient d'être Guy
Lafleur ou Steve Shut, je voulais être un astronaute ou un pilote
d'essai. Mes parents, remarquez que je ne les blâme pas du tout pour
cela, voulaient plutôt m'inciter à jouer au hockey (ce que je
détestais) et ma mère m'obligé, Ô sainte horreur, à pratiquer le
patinage artistique durant deux ans...
À
l'école, les activités à caractère scientifique étaient rares.
J'aurais bien aimé que mes enseignantes m'en apprennent plus sur
l'électricité ou l'électronique par exemple, mais celles-ci ne
couvraient que très sommairement ces sujets dans les cours du
primaire. Idem au secondaire. Nous avions bien des cours sur le sujet
mais jamais rien en plus pour nous inciter à pousser plus loin dans
ces domaines.
Durant
mes dix années comme prof, bien que j'étais formé en enseignement
du français au secondaire et que mes divers contrats ne comportaient
que très peu de cours à caractère scientifique, je me suis
toujours fait un devoir, quand cela était possible, d'offrir aux
jeunes intéressés par les sciences des possibilités de
découvertes.
C'est
ainsi par exemple que j'ai créé à Wemindji un club de lancement de
fusées miniatures en 1997. J'ai poursuivi dans la même veine dans
quelques écoles, notamment dans la région de Sept-Iles et à
Betsiamites.
Aussi,
j'ai souvent amené dans mes classes des ensembles de montages
électroniques du style «75 en 1» ou «200 en 1» que je laissais à
la disposition des étudiants qui avaient fini avant les autres, ou
bien pour qu'ils s'amusent après les classes à créer des émetteurs
radios ou des systèmes d'alarme.
En
récupérant de vieux ordinateurs, certains d'entre eux considérés
comme étant « scraps », j'ai aidé des jeunes à rebâtir
des machines et certaines ont même été remises en service dans des
classes.
Peut-être
qu'en agissant ainsi, j'ai stimulé des jeunes et je les ai aidé à
développer le goût des sciences, au point de peut-être les inciter
à étudier dans le domaine.
Ce
que je trouve dommage, c'est qu'au lieu de m'encourager à poursuivre
de telles activités, certains membres du personnel de diverses
écoles ont plutôt cherché à me mettre des bâtons dans les roues,
allant par exemple se plaindre du « risque d'explosion »
de mes fusées (qui ne comportaient justement aucune partie explosive
ou inflammable, puisque je gardais les moteurs loin des enfants) ou
bien pour dire que je « volais la job » d'autres
personnes en réparant des ordinateurs, si ce n'était pas simplement
de me blâmer de demeurer à l'école suite à la fin des cours avec
des jeunes pour pratiquer ces activités.
Pour
en revenir à Neil Armstrong, c'est un peu grâce à lui que j'ai
aimé les sciences. Ce texte a pour but de lui rendre hommage d'une
manière spéciale, mais aussi de vous sensibiliser tous au fait que
nous avons tout intérêt à offrir plus aux jeunes qui s'intéressent
à autre chose que les sports ou les arts en milieu scolaire. Les
parents qui découvrent que leurs enfants aiment le côté
scientifique de la vie doivent les encourager dans cette voie, tandis
que nos écoles doivent aussi en faire plus pour encourager les
générations futures à découvrir les rouages de l'univers.
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