Proverbe/citation
du jour
"La douleur de l'âme
pèse plus que la souffrance du corps." -Publilius
Un bilan positif
pour l'Échofête? Ah ben!
Semble-t-il
que les organisateurs du festival environnemental Échofête de
Trois-Pistoles dressent un bilan positif de l'événement, et ce
malgré la controverse entourant la présence de
Gabriel Nadeau-Dubois.
On
rappelle que la participation de « GND » a soulevé
le mécontentement de la Ville de Trois-Pistoles et de certains
partenaires financiers qui ont menacé de retirer leur subvention au
festival.
Karine Vincent, la
directrice général de l'Échofête, a affirmé que la conférence
de Gabriel Nadeau-Dubois a attiré 400 personnes et a permis de
débattre sur un enjeu de société.
Mikaël Rioux, le président et cofondateur de
l'événement, a souligné que la médiatisation entourant la
participation du représentant de la CLASSE a augmenté le nombre de
festivaliers, mentionnant aussi que c'est un «festival engagé».
Le tout a attiré des
gens?
La controverse a attiré
des foules?
400 personnes attirées
par Gabriel Nadeau-Dubois? Je suis surpris, compte tenu de la
«popularité » de l'homme, que ce nombre n'ait pas plutôt été
4000...
Et
qu'en est-il des profits et retombées économiques dudit événement
et de l'assistance totale? Est-ce que les contribuables forcés de
financer indirectement le tout peuvent avoir accès à des données
réalistes sur ces points?
Et
pendant ce temps, Victor Lévy Beaulieu, qui a bénéficié pendant
tant d'années de fonds publics pour financer son propre salaire et
ses oeuvres, crie au scandale et à la censure « libérale »,
pendant qu'une présentation théâtrale fait faillite...
J'ai
encore en mémoire un argument des artistes contre Harper lors d'une
campagne au niveau fédéral, des gens qui disaient qu'un dollar
investi en culture rapporte 11 dollars en retombées indirectes...
Si
vos festivals et vos activités culturelles sont si rentables,
pourquoi avez-vous besoin de l'argent de tous les contribuables pour
les finances hein?
Pour
plus de détails :
Être
dépendant à Internet
- par Nicolas Poulin-Gagné
Oui,
ça existe. Il existe la dépendance aux jeux de rôles, la
dépendance à la cybersexualité, la dépendance aux jeux d’argent
et de hasard, la dépendance aux forums, et j’en passe. Un exemple?
Dernièrement, le jeu «Diablo III» est arrivé sur nos tablettes;
aux États-Unis, je ne me rappelle plus des chiffres exacts, mais il
y a eu une explosion de diagnostics de cyberdépendance. Surtout
masculine (pour les jeux de rôles), il y a même eu un mort en Corée
du Sud. Ce jeune homme a oublié de manger, dormir, et aller aux
toilettes pendant plus de 26 heures. Allez
fouiller sur Google, c’est une histoire vraie.
Mais,
aujourd’hui, je vais parler de la cyberdépendance en général.
Bref, être accroc au Web. Sans étaler les critères diagnostics
officiels, je vais expliquer le dépendant «type». La personne
tente de cacher à ses proches l’importance de l’usage
d’internet. Exemple: vous êtes sur facebook 4-5 heures par jour,
mais vous dites à tout le monde «Bah, je sais même pas comment
ajouter un ami facebook!». De plus en plus de temps consacré sur
les nouvelles technologies, perte de notion du temps sur internet,
abandon d’activités sociales au profit du Web, etc. Il existe même
des symptômes de sevrage! Avec une période d’abstinence, on peut
voir des réactions qui démontrent une certaine instabilité, de
l’irritabilité, de la colère, et peut même provoquer de
l’insomnie!
Mais
comment est-ce que ça se développe, cette dépendance? Il existe
une théorie qui s’appelle «Théorie de la compensation». En
fait, certaines personnes auraient des lacunes sur l’estime de soi,
dans des relations interpersonnelles, et même, de connaissance sur
soi-même. Et, sans pouvoir s’affirmer dans le monde réel (par
peur de rejet, par peur de stress, ou tout autre raison valable), ces
mêmes personnes peuvent être eux-mêmes sur internet. Pourquoi?
Entre autre, parce qu’internet permet de garder l’anonymat, et
surtout, offre une porte de sortie très rapide en cas de problème.
Bref, le web devient une source de conseil, soutien, et pourquoi pas
de romance!
Encore
une fois, pour régler ces problèmes, des thérapies
«cognitivo-comportementales» sont utilisées dans la majorité des
cas. On ne peut pas viser l’arrêt complet, comme dans le cas de
l’alcool ou les drogues, car maintenant, TOUT se fait sur internet.
Il faut viser une meilleure compréhension de son problème, et miser
sur une utilisation modérée d’internet. Il faut éliminer les
sphères dont l’usage peut être problématique.
Juste
pour ceux qui sont un petit peu coquins, je termine en parlant de
cybersexualité. Il existerait trois caractéristiques à la
dépendance à la sexualité sur le net : Perte de liberté de
choisir d’arrêter ou de continuer un comportement sexuel;
Continuation du comportement sexuel malgré la connaissance du
problème; Pensées obsessionnelles concernant le comportement
sexuel.
Mesdames,
vous «flirter» avec un certain BlackDick32 sur un forum à chaque
soir à l’insu de votre mari, et quand vous avez des relations
sexuelles avec votre conjoint, vous pensez toujours à votre
BlackDick32 (même sans l’avoir jamais vu, ni rencontré)?
Peut-être que vous devriez y réfléchir.
Messieurs,
vous téléchargez du contenu pornographique à tous les jours, et
vous êtes rendus à connaître la plupart des vidéos/photos sur un
site internet? Vous connaissez la date de fête de plusieurs actrices
pornographiques, mais vous avez de la difficulté à vous rappeler la
date de fête de votre conjointe? Vous aussi, vous devriez y
réfléchir.
Vous
n’êtes peut-être pas atteints. Mais... Réfléchissez-y seul. Ou
en couple. Ou avec un ami. Ou avec un psychologue. Bref.
Sur
ce, je vais jouer à Diablo III.
Bonne
semaine!
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