jeudi 25 novembre 2021

Le 26 novembre 2021

Vegans et morons

Une bande de vegans de Direct Action Montreal sont récemment entrés dans le restaurant Pied de cochon de Montréal pour contester contre la cruauté envers les animaux :



Ce que je note d'abord et avant tout en voyant aller des militants de votre style, c'est votre totale ingratitude envers les bienfaits que la technologie moderne amène dans votre vie.


J'aimerais bien voir les activistes de votre organisation être placés dans l'obligation de s'organiser pour survivre durant un mois, en plein hiver québécois, dans un milieu isolé, sans nourriture, sans eau courante et sans bouffe, mais cependant avec les outils nécessaires pour chauffer votre cabane en coupant du bois, avec des chaudières pour puiser de l'eau et la bouillir pour la rendre potable, et aussi le matériel nécessaire pour chasser et pêcher....


Vos beaux grands principes prendraient probablement vite le bord quand vous auriez à pêcher dans un lac après avoir creusé un trou dans la glace, à poser des collets pour capturer des lièvres, et même à employer une arme à feu pour abattre un orignal ou un caribou, pour avoir de la viande, sans oublier non plus les efforts nécessaires pour couper du bois et le fendre pour chauffer votre logis. Que dire aussi du fait que vous auriez à aller faire vos "numéros 1" et vos "numéros 2" à l'extérieur, en plein froid, avec rien d'autre que des feuilles mortes (si la neige ne les recouvre pas) ou des branches d'épinettes...


Mon petit doigt me dit que si vous étiez plongés dans une famine, une réelle situation du genre, vous seriez même prêts à bouffer du chat ou du chien pour combler votre faim et assurer votre survie, parce que ce système sur lequel vous chiez vous donne la chance d'avoir accès, même en plein hiver, à plein de produits "vegan" qui proviennent d'endroits situés à des milliers de kilomètres de votre logis, et ce à des prix abordables.


Je ne crois pas que les gens qui fournissent la viande à l'industrie alimentaire prennent plaisir à tuer et à dépecer des animaux. J'aurais moi-même un grand malaise si j'avais à agir dans ce sens. Cependant, je respecte cette industrie, comme plusieurs autres, incluant celle qui traite le pétrole, parce que grâce à elles, je peux manger à ma faim et avoir un habitat comfortable, en disposant d'autres moyens technologiques qui rendent ma vie bien plus agréable que celle de nos pas si lointains ancêtres qui l'avaient plus dure que nous.


Nous pouvons exploiter la nature qui nous entoure pour assurer notre survie à long terme dans un esprit de développement durable, sans que cela implique pour autant des scénarios apocalyptiques du genre que vous avancez dans lesquels nous devrions nous contenter de plantes ou de farine de coquerelles pour vivre.




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