lundi 5 février 2018

Le 3 février 2018

Proverbe/citation du jour
“Mieux vaut un ennemi sage qu'un ami stupide.”-Proverbe ourdou


Si j’avais été à la place de ce constable spécial, j’aurais posé les mêmes gestes
Le vidéo circule dans les médias sociaux depuis quelques jours. On y aperçoit un constable spécial tentant de maîtriser un individu récalcitrant, et la situation dégénère au point où celui-ci en vient à utiliser son arme de poing pour tirer sur le suspect.



Nombreux sont les commentaires critiques à l’endroit du personnel du palais de justice de Maniwaki. On blâme les agents de sécurité pour ne pas avoir assisté le constable spécial, alors que d’autres disent que celui-ci aurait dû tirer dans les jambes du suspect, etc. Il est tellement facile de s’exprimer de la sorte quand on n’a pas à vivre la situation!

Steven Bertrand (Facebook)
Remarquez bien que je ne donne pas l’absolution aux constables spéciaux et aux policiers de manière systématique, parce que oui il y a des cas d’abus, et malheureusement, il y a des cas où les sanctions, quand il y a, ne sont pas à la hauteur de celles qui devraient être mises en application.

Steven Bertrand, l’individu récalcitrant, a été atteint à la tête, probablement par une balle de calibre 9mm (à ce que je sache, les agents spéciaux sont équipés de Glock 17, comme les policiers de la SQ et d’autres agents de la paix). Pourquoi donc? Il venait d’être condamné à six mois de prison (les détails sur les raisons de cette sentence sont inconnus) et il a voulu forcer le personnel du palais de justice à le laisser sortir parce qu’il disait vouloir fumer une cigarette. La situation a dégénéré, et quand l’agent a tenté d’utiliser son bâton télescopique pour maîtriser le sujet, ce dernier s’est saisi de l’arme a a asséné un coup au constable spécial. Ce dernier a alors fait feu.

Imaginez-vous ce qui se serait produit si le suspect avait assommé l’agent pour saisir son pistolet. Le résultat aurait pu alors être plusieurs morts, au lieu d’un constable spécial et un suspect blessés.

Un ami du suspect a même lancé sur Facebook une invitation à tirer sur le constable spécial. Parce que l'accusé est mineur, je dois censurer son nom :




C.L. fait maintenant face à des accusations en justice. Son compte Facebook n'est plus accessible depuis.

Autant dans le cas de Steven Bertrand que celui de sa famille et de son ami, on n'a clairement pas affaire aux crayons les plus aiguisés de la boîte.


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