Proverbe/citation
du jour
“Mauvaise excuse vaut mieux que pas d'excuse.”-Ralph Roister
Doister
Un
beau coup de pied au derrière de l’establishment médiatique
J’ai tardé à revenir sur deux articles qui ont retenu mon
attention, suite à l’élection de Donald Trump a la présidence
des États-Unis.
Comme je le mentionnais suite à la victoire du candidat républicain,
non seulement l’establishment politique américain y a mangé un
bon coup de pied au derrière, mais aussi l’establishment
médiatique, de même que celui du monde artistique, car tout ce beau
monde n’a pas du tout vu venir ce qui s’est produit et donnait
Hillary Clinton gagnante.
Les excuses du New York Times |
Quand par exemple un
quotidien comme le New York Times en vient a s’excuser en lien avec
sa couverture de la campagne présidentielle, on assiste à un
fait hors de l’ordinaire. Le quotidien reconnaît carrément avoir
été malhonnête.
Le journal new-yorkais a perdu des milliers de lecteurs et des
millions de dollars en revenus publicitaires au cours des derniers
mois et cette couverture partiale envers Clinton n’a pas aidé sa
situation économique. C’est un fait rare qu’un éditeur (Arthur
Sulzberger Jr.) en vienne à écrire ainsi. Un article en français
sur le sujet peut être lu ici.
Le texte de Will Rahn de CBS News |
Même son de cloche du côté de CBS News. Dans un article intitulé
« The
unbearable smugness of the press », Will Rahn va dans le
même sens que l’éditeur en chef du New York Times.
Stefan Molyneux a produit un vidéo portant sur ce sujet. Il revient
en détails sur l’histoire du New York Times, « New York
Times: An Obituary and Postmortem » :
Nous pouvons maintenant nous demander si un phénomène du genre va
également se produire au Canada, où les partis-pris sont aussi
nombreux. Rappelez-vous par exemple comment Radio-Canada assurait la
couverture des activités du gouvernement Harper.
Je serais surpris toutefois que Radio-Canada présente des excuses,
relativement à sa manière d’agir envers nombre d’intervenants
dans la société, que ce soit un parti politique « dérangeant »,
les personnes qui penchent idéologiquement à droite ou les
opposants à la théorie des changements climatiques.
Cette « imperméabilité » de Radio-Canada s’explique
évidemment par le fait que le financement de l’organisation est
public. L’organisation médiatique canadienne qui aurait le plus
intérêt à être objective, parce qu’elle est financée par tout
le monde, est peut-être l’une de celles qui l’est justement le
moins.
Si les Radio-Canadiens avaient à courir pour trouver des
commanditaires et avaient à prendre en considération l’intérêt
du public le plus large que possible , ils agiraient différemment.
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