Proverbe/citation
du jour
« Avec le mensonge on va loin, mais sans espoir de
retour. »-Proverbe juif
Des
exagérations des écologistes
en lien avec le risque de
fuites de pétrole
Les écolos mènent une campagne de peur relativement aux forages
pétroliers et aux pipelines en soulevant le risque de fuites qui
mettraient en péril l’alimentation en eau potable de la
population. Le risque est réel, j’en conviens, mais est-il si
grand qu’on veut nous le faire croire?
Au cours des derniers jours, les « granos anti-pétrole »
se sont fait entendre, d’abord avec le
« coup d’éclat » de trois écolos enchaînées à une
station de pompage de l’oléoduc Trans-Nord à Oka, puis des
actes de vandalisme sur des installations de Pétrolia sur l’île
d’Anticosti.
Le vandale, qui ne semble hélas pas très forte d’esprit, s’est
lui-même dénoncé via un vidéo sur Youtube, ce qui a mené des
supporteurs à l’assister dans les poursuites judiciaires qui vont
certainement en découler via
GoFundMe.
Quand le crime est commis « pour la bonne cause », ce
n’est jamais grave, surtout quand des gogauches écolos en sont les
auteurs.
Les trois militantes qui se sont enchaînées sont-elles conscientes
que le financement qui permet à des organisations comme la leur de
poser de tels gestes provient de grandes pétrolières qui souhaitent
nuire au développement de cette ressource chez-nous, de même que de
pays où les droits humains ne sont pas respectés?
Pour ce qui est de l’homme d’Anticosti qui a vandalisé des
installations de Pétrolia, s’est-il arrêté une seconde au fait
qu’il aurait pu lui-même, en sabotant les infrastructures,
provoquer des dégâts environnementaux importants?
Pendant ce temps, « Tâche
d’huile » s’inquiète de l’état des puits abandonnés en
Gaspésie. Merci aux militants de ce groupe. Grâce à eux j’ai
appris l’existence d’une carte interactive répertoriant 960
forages réalisés au Québec entre 1860 et aujourd’hui pour
obtenir plus de détails sur les travaux dans le secteur. Celle-ci
est disponible via le site du journal Le Devoir.
En
septembre 2013, une citoyenne habitant la rue Forest, dans le secteur
Haldimand, à Gaspé, a été interviewée par CHAU, relativement à
une fuite de pétrole au bout de ladite rue. Notez que le mot "mare" est mal orthographié, autant dans le vidéo que dans le texte du reportage.
Le maire de Gaspé d’alors, François Roussy, parle dans le
reportage de puits creusés dans les années 1970 dans ce secteur. On
oublie de mentionner des travaux beaucoup plus anciens réalisés
dans le même secteur.
J’ai donc effectué une recherche sur les sites de forage dans la
région. Voici des captures d’écran à diverses échelles, d’abord
une carte de la Gaspésie, puis des cartes du secteur de Gaspé, et
pour finir, une carte du secteur Haldimand dont on parle dans le
reportage ci-haut :
Pour simplifier la présentation des données, j’ai réalisé une
capture d’écran du secteur en indiquant la date des forages. Seuls
les sites Haldimand No 2 et Haldimand No 4 sont précisés pour plus
de clarté. L’année où chaque puits a été creusé est indiquée.
On constate que des puits les plus rapprochés du site
de Haldimand No 4 datent de 1890, 1892, 1889 et 1865 (les puits
en bleu, de haut en bas sur la carte) tandis que les sites en vert
datent de 1985. Le point jaune indique un puits datant de 1945, et
celui en rouge, Haldimand No 2, date de 2009.
On n’indique en rien dans le reportage de CHAU la présence de
puits datant d’avant l’année 1900 dans le même secteur, des
puits bien plus susceptibles d’avoir été mal scellés que ceux de
Pétrolia, qui sont soumis à des normes bien plus strictes que
celles de l’époque.
Pendant que les écologistes exagèrent les risques liés à
l’exploitation pétrolière et gazière dans le but d’empêcher
les travaux, les médias, pour leur part, « botchent »
leur travail de couverture du sujet.
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