Proverbe/citation
du jour
“Celui qui commence une affaire sans jugement, ne doit pas être
surpris si elle finit sans succès.”-Chevalier de Méré
Un
Donald Trump
québécois bientôt?
L’élection de Donald Trump à la présidence américaine cause un
choc, et avec raison.
Donald Trump (source) |
Comme je le mentionnais hier soir dans un échange avec Stéphane
Gendron, la leçon à tirer de tout ça n'est peut-être pas ce
que nombre de gens pensent de prime abord.
Je le répète encore : personnellement, je n'aime pas Trump, mais
pas du tout. Cependant, son élection signifie un foutu de bon coup
de pied au cul de l'establishment politique, médiatique, et aussi
artistique (j’ai oublié ceux-la hier soir). Ceux-là avaient
besoin d’un bon wake up call du genre depuis un méchant bout de
temps. J'espère juste que tout cela ne tourne pas trop mal.
Trump va selon moi agir à titre de président comme agissait Henry
Ford jadis. Un
jour, le fondateur de la grande compagnie automobile a été appelé
à témoigner dans un procès lié à une poursuite qu’il a
intentée contre un journal qui l’avait traité de « pacifiste
ignorant ». On lui a alors posé des questions sur des
sujets comme l’histoire et la philosophie, des questions auxquelles
il était incapable de répondre. Qu’a-t-il alors dit pour sa
propre défense? Voici :
“If I should really WANT to answer the foolish question you have
just asked, or any of the other questions you have been asking me,
let me remind you that I have a row of electric push-buttons on my
desk, and by pushing the right button, I can summon to my aid men who
can answer ANY question I desire concerning the business to which I
am devoting most of my efforts. Now, will you kindly tell me,
WHY I should clutter up my mind with general knowledge, for the
purpose of being able to answer questions, when I have men around me
who can supply any knowledge I require?”
Le même principe s’applique avec Trump : il saura s’entourer
de gens capables de l’aider lorsque cela sera nécessaire.
Le nouveau président américain doit maintenant faire ses preuves.
S’il passe le test, tant mieux. Sinon, que les gens s’en
souviennent pour les prochaines élections et agissent en conséquent.
Ce que j’espère maintenant? Un autre Trump, mais un autre Trump
QUÉBÉCOIS.
La campagne électorale américaine qui vient de se terminer marque
peut-être un point tournant, non seulement chez nos voisins du Sud,
mais aussi chez nous. Bien des gens du peuple en ont assez de se
faire faire la morale par une élite politique, médiatique et
artistique qui vit dans sa bulle et qui ne souhaite pas que les
choses changent, parce que le statu quo actuel lui convient.
Le vent qui souffle aux États-Unis va peut-être aussi avoir un
effet chez nous. Qui sait, d’ici les prochaines élections, un
Donald Trump québécois pourrait faire son apparition.
Radio-Canada Est du Québec et Donald Trump : du bashing encore et encore (est-ce que cela doit nous surprendre?)
Suite au bashing en règle de Donald Trump qui a eu lieu avant les élections, devons-nous nous étonner que celui-ci se poursuive après celles-ci?
Je me concentre uniquement ici sur les nouvelles à ce propos en provenance de Radio-Canada dans l'Est du Québec.
D'abord ce reportage, "La victoire de Trump fait réagir dans l'Est du Québec", où Marie-Josée Paquette-Comeau interroge un prof de sciences politiques du cégep de Baie-Comeau et trois américains qui vivent dans l'Est du Québec. On ne nous donne que trois points de vue négatifs de la part de gens originaires du Sud de la frontière. N'y aurait-il pas eu moyen de trouver ne serait-ce qu'une seule personne qui voit d'un bon oeil l'élection du magnat de l'immobilier?
Je note le commentaire de Marcel Marsolais, un enseignant en sciences politiques, qui dit notamment ce qui suit (et je suis en accord avec lui) :
Pour le reste, rien d'étonnant : du bashing sur Ronald Reagan, une élection gagnée grâce à la droite religieuse ou bien l'appui de la "classe moyenne pauvre et blanche".
Une autre nouvelle, celle-là de Ariane Perron-Langlois, porte sur l'aspect économique : "L'élection de Donald Trump inquiète des exportateurs de l'Est du Québec" évoque les craintes de réouverture de l'ALENA et de pertes pour nos exportateurs de la région dans le domaine des pêcheries et de la forêt.
Dans cette nouvelle, on n'aborde pas la possibilité que l'arrivée de Trump ouvre justement de nouvelles portes. Tenez, en tourisme par exemple, dans les années 1960 et 1970, une partie non négligeable des visiteurs estivaux provenait des USA. Avec un taux de change favorable et les craintes liées au terrorisme international, n'avons-nous pas là une opportunité de développer des affaires avec les USA?
Personne ne pense à "vendre" l'image de la Gaspésie à la nouvelle tête dirigeante des États-Unis?
Une fois encore, que du bashing... Est-ce que cela doit nous surprendre?
Radio-Canada Est du Québec et Donald Trump : du bashing encore et encore (est-ce que cela doit nous surprendre?)
Suite au bashing en règle de Donald Trump qui a eu lieu avant les élections, devons-nous nous étonner que celui-ci se poursuive après celles-ci?
Je me concentre uniquement ici sur les nouvelles à ce propos en provenance de Radio-Canada dans l'Est du Québec.
D'abord ce reportage, "La victoire de Trump fait réagir dans l'Est du Québec", où Marie-Josée Paquette-Comeau interroge un prof de sciences politiques du cégep de Baie-Comeau et trois américains qui vivent dans l'Est du Québec. On ne nous donne que trois points de vue négatifs de la part de gens originaires du Sud de la frontière. N'y aurait-il pas eu moyen de trouver ne serait-ce qu'une seule personne qui voit d'un bon oeil l'élection du magnat de l'immobilier?
Je note le commentaire de Marcel Marsolais, un enseignant en sciences politiques, qui dit notamment ce qui suit (et je suis en accord avec lui) :
"L'idée n'était pas de savoir si on était de gauche ou de droite, mais si on était anti-establishment et contre le système."
Pour le reste, rien d'étonnant : du bashing sur Ronald Reagan, une élection gagnée grâce à la droite religieuse ou bien l'appui de la "classe moyenne pauvre et blanche".
Une autre nouvelle, celle-là de Ariane Perron-Langlois, porte sur l'aspect économique : "L'élection de Donald Trump inquiète des exportateurs de l'Est du Québec" évoque les craintes de réouverture de l'ALENA et de pertes pour nos exportateurs de la région dans le domaine des pêcheries et de la forêt.
Dans cette nouvelle, on n'aborde pas la possibilité que l'arrivée de Trump ouvre justement de nouvelles portes. Tenez, en tourisme par exemple, dans les années 1960 et 1970, une partie non négligeable des visiteurs estivaux provenait des USA. Avec un taux de change favorable et les craintes liées au terrorisme international, n'avons-nous pas là une opportunité de développer des affaires avec les USA?
Personne ne pense à "vendre" l'image de la Gaspésie à la nouvelle tête dirigeante des États-Unis?
Une fois encore, que du bashing... Est-ce que cela doit nous surprendre?
Si vous voulez vomir, allez écouter Rad-Can...
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