mercredi 6 février 2013

Sujet du 6 février 2013

Proverbe/citation du jour
«La bassesse du socialisme, c'est de poursuivre, non pas le plus grand bien, mais le moindre mal.» -Paul-Jean Toulet


Une fable moderne sur le socialisme
Quand on entend le mot « fable », nous l'associons systématiquement à l'auteur qui a produit les plus célèbres d'entre elles, Jean de La Fontaine.

Qu'est-ce qu'une fable? C'est une courte histoire humoristique, la plupart du temps écrite en vers, qui a pour but de distraire le lecteur en l'instruisant. Elle se conclut habituellement avec une leçon qu'on appelle une morale. La fable mets habituellement en vedette des animaux qui représentent des humains aux personnalités diverses, mais il arrive qu'elle soit plus près de la réalité pour la décrire plus efficacement encore.

L'histoire qui suit est une fable moderne qui se passe dans une classe d'économie. Je ne crois pas que l'histoire soit réelle. Par contre, elle nous présente très bien un phénomène qui se produit au sein de notre société.


Un professeur d'économie dans un collège a annoncé qu'il n'avait jamais eu un étudiant qui avait failli son cours mais il s'est retrouvé à faillir une classe entière récemment. La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre ni riche. Un égaliseur extraordinaire.

Alors, le professeur annonça : "D'ACCORD ! nous allons tenter une petite expérience en classe".. Je prendrai la moyenne de toutes vos notes. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n'aura un A.... ( En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous).

Après le premier examen, les notes furent moyennées et tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu, étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de prendre la route du peuple libre et étudièrent peu.

La moyenne du deuxième examen fut un D! Personne n'était content.

Lors du troisième examen, la moyenne fut un F.

Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l'autre.

À la grande surprise de tout le monde, ils faillirent tous. C'est alors que le professeur déclara que le socialisme était pour faillir ultimement car lorsque la récompense est grande, l'effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l'effort ni voudra réussir.

Cela ne pourrait être plus simple.

Ces cinq phrases sont possiblement les meilleures conclusions sortant de cette expérience :

1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d'obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir.
2. Ce qu'une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense.
3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu'un sans l'avoir enlevé à quelqu'un d'autre auparavant.
4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant!
5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l'idée qu'ils n'ont pas besoin de travailler car l'autre partie va s'occuper d'eux et lorsque l'autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu'un d'autre récoltera ce qu'ils méritent par leurs efforts, cela est le début de la fin de toute une nation.


Ce serait assurément une bonne chose que cette fable soit enseignée dans les écoles québécoises. Il y a fort à parier que beaucoup de Carrés rouges n'aimeraient pas l'entendre par contre!

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