lundi 4 février 2013

Sujets du 4 février 2013

Proverbe/citation du jour
«Dépendez de quelqu'un, et vous vivrez en enfer.» -Younes Kastaly


Cennes noires d'antan
En écoutant une entrevue sur CHOI Radio X à Montréal ce midi, j'ai appris des informations intéressantes sur la fameuse cenne noire qui disparaît officiellement aujourd'hui au Canada après plus d'un siècle et demi d'existence.

Ma "collection" de cennes noires
Je ne suis pas numismate, mais pas du tout. J'ai par contre acheté de vieux sous noirs dans une boutique spécialisée qui était située aux Galeries de la Capitale il y a de cela quelques années. Ma collection est assez limité, mais je possède un sou noir de 1859 que j'ai payé 6$ (c'était à ce que je sache la seconde année où l'on frappait de la monnaie canadienne et Victoria régnait alors sur l'Empire!) et aussi quatre autres sous, un de 1902 et un de 1903 de la monnaie canadienne, mais aussi deux sous coloniaux de Terre-Neuve, un de 1929 « vieux style » et un autre de 1947, chacun portant l'inscription «Newfoundland». Celui de 1947 valait 5$ et date de la dernière année où l'on a frappé de la monnaie terre-neuvienne si ma mémoire ne fait pas défaut.

Jusqu'en 1920, la pièce d'un sou était plus grosse que la pièce actuelle. Elle avait un diamètre d'un pouce et pesait 4,54 grammes. J'ai placé un sou noir moderne sur celui de 1903 pour vous aider à voir la différence. Ces détails sur les mensurations et le poids des pièces anciennes semblent superflus, mais à un époque où les instruments de mesure étaient plus difficiles d'accès, une cenne noire était utile comme instrument de mesure et en en plaçant 100 dans une balance, on obtenait un poids de précisément une livre, ce qui était utile quand on devait mesurer la masse d'un objet.

R.I.P. Cenne noire! Vous aurez d'autres détails en suivant le lien qui suit.

Pour plus de détails :



L'assurance-emploi, aide au développement ou frein à celui-ci?
En lisant la sections des commentaires d'une nouvelle de Radio-Canada Est- du Québec au sujet d'une manifestation contre la réforme du système d'assurance-emploi qui a regroupé durant la fin de semaine des centaines de manifestants à Mont-Joli et à Forestville, j'ai pu lire une dame qui écrit ceci :

«Très belle mobilisation de l'Est-du-Québec contre cette réforme qui menace le développement de notre région!!!»

Une réforme qui menance LE DÉVELOPPEMENT de la région?

Si dans certains cas le chômage aide des gens à passer à travers une période difficile, ce n'est certainement pas le cas pour tous, parce que pour certains le chômage est passé d'une mesure temporaire de dépannage à un revenu régulier se perpétuant d'année en année.

Menace au développement? Nous devrions plutôt nous demander si le chômage n'a pas plutôt contribué à maintenir la région dans un état de dépendance et de stagnation durant des décennies!

Pour plus de détails :

2 commentaires:

  1. À partir du moment où l'emploi disponible est de nature saisonnière et que les emplois à temps plein ne sont pas disponibles, forcer un travailleur saisonnier à occuper un emploi à temps plein revient à vider la Gaspésie. Et comme la réforme n'est pas accompagnée d'un plan solide d'investissement au développement et à la création d'emploi en Gaspésie, cela demeure une très mauvaise réforme qui nuit effectivement au développement de notre région, en ciblant l'industrie saisonnière. Oubliez cette minorité que vous qualifiez d'abonnés à l'AE et posez la question aux propriétaires d'entreprises forestières, touristiques, agricoles et de pêcheries. Vous verrez bien ce qu'ils vous répondront.

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    1. Une autre personne qui écrit de manière anonyme... Où est le courage de s'exprimer ouvertement?

      Demandez-vous pourquoi après des années d'investissements dans la région on n'a jamais rien fait d'autre que perpétuer ce cycle d'emplois saisonniers au lieu de développer l'économie de manière à ce qu'elle roule à l'année!

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