mardi 7 décembre 2021

Le 6 décembre 2021


Polytechnique, 32 ans plus tard

Cette année encore, on nous impose des cérémonies de commémoration des 14 victimes de Gamil Rodrigue Liass Gharbi, plus connu sous le nom de Marc Lépine, dans lesquelles on considère tous les hommes comme étant des tueurs de femmes potentiels et où on fait la promotion de l'élimination des armes à feu.

Une fois de plus, je souligne quelques points relatifs à cette tragédie que les médias "oublient" toujours de mentionner, à savoir que :

  • Sept des quatorze victimes de Marc Lépine sont mortes APRÈS l'arrivée sur place de la police, les agents ayant eu l'ordre d'attendre à l'extérieur l'arrivée du SWAT. Si ces policiers étaient immédiatement entrés dans l'institution d'enseignement, ils auraient pu sauver plusieurs victimes.
  • Le père d'une des victimes, Maryse Leclair, était policier au SPCUM. Il s'est opposé à une enquête publique sur la réaction policière à la tragédie.
  • Maryse Leclair était une amie de la soeur de Marc Lépine, quand on consulte les rapports d'autopsie des victimes, on remarque que Lépine s'est particulièrement acharné sur celle-ci, l'achevant à coups de couteau. Il s'agit de la seule victime sur laquelle il a utilisé une arme blanche. Cela n'est fort probablement pas une coïncidence : tout comme sa grande soeur, l'étudiante assassinée aurait ridiculisé à maintes reprises Marc Lépine, ce qui peut expliquer ce geste particulier à l'endroit de l'étudiante, qui en passant a été la quatorzième et dernière victime.
  • Dans un texte de Nathalie Petrowski portant sur la parution d'un livre de Monique Lépine, mère de Marc, en octobre 2008, il est fait mention d'événements troublants qui se sont produits dans l'enfance du tueur. Marc Lépine était une bombe à retardement, et il se pourrait que ses gestes aient été d'abord et avant tout une revanche contre sa mère et sa soeur.
  • Une autre victime, Hélène Colgan, souhaitait passer son cours de maniement d'armes à autorisation restreinte, parce qu'elle aimait le tir. Une seule étudiante comme elle, armée, aurait pu stopper la tragédie.

Il est possible de consulter le rapport du coroner sur la tragédie en suivant ce lien, qui vous permettra de télécharger le document de 138 pages en format .pdf. Les informations concernant Maryse Leclair débutent à la page 39.

Plusieurs faits troublants se retrouvent dans cette affaire, mais jamais ils ne sont soulevés, les politiciens, les médias et d'autres groupes militants préférant taper sur les hommes au lieu de regarder en face les vraies causes, et comment on pourrait les prévenir dans le futur, tout en préparant mieux la police dans l'éventualité (personne ne le souhaite) qu'un tel drame se reproduire.

Ce n'est pas la première fois que j'aborde ce sujet dans un billet. Ce billet du 6 décembre 2014 comporte plus de détails encore.



Je vous invite à visionner le vidéo ci-haut. Il s'agit d'un extrait d'une émission diffusée à TQS, en 2008.

2 commentaires:

  1. Vous m'apprenez deux faits que j'ignorais ; ceux concernant Maryse Leclerc

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    1. Consultez le rapport du coroner sur Polytechnique... On y retrouve plein d'informations qui ne sont pas véhiculées par la presse.

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