Le 19 décembre 2017

Proverbe/citation du jour

“Ne pas prévoir, c'est déjà gémir.”-Léonard de Vinci

Réaménager ou déménager la 132 parce que « le Québec perd du terrain »???

Dans un dossier portant sur l’érosion des berges au Québec publié par le Journal de Montréal, une partie porte sur le réaménagement ou le déménagement de la route 132, en Gaspésie. On y mentionne notamment la possibilité de déménager la la 132.

Ce qui me surprend le plus de cet article, c’est que nulle part, on ne mentionne les « changements climatiques qui provoquent la montée des eaux ».

La 132, près de Marsoui, en décembre 2016 (Yves Marin)

Il est vrai que des tempêtes endommagent les berges, en Gaspésie comme sur la Côte-Nord. À entendre parler les alarmistes, le phénomène empire avec le temps, et cela, bien entendu, est lié aux « changements climatiques ». Ce que ces derniers ne disent pas, soit volontairement, soit par ignorance crasse, c’est que des tempêtes qui affectent la berge, ça ne date pas de l’invention du moteur à explosion.

Anciennement, la route 6 (l’ancêtre de la 132) passait en de nombreux endroits en haut des falaises, le long du littoral. De nos jours, la route passe à quelques mètres à peine du rivage.. Pourquoi nous étonner alors quand les vagues l’endommagent, comme ç’a été le cas l’an dernier?

Vu notre situation géographique et les conditions climatiques, il est inévitable que notre principal lien routier soit endommagé et nécessite plus de soins que d’autres.

Quant aux mesures à prendre si la route est bloquée comme ç’a été le cas l’an dernier? C’est à nous de nous préparer en conséquent, et en cas d’urgence, il y a des routes secondaires à l’intérieur des terres.

Pour ce qui est de l’entretien du réseau, nous devrions commencer par cesser d’accorder une importance démesurée au discours des environnementalistes qui trouvent que l’enrochement le long du fleuve « brise le paysage », et qui en plus nuisent au développement de l’industrie pétrolière et gazière, dont les revenus pourraient justement servir à améliorer non seulement notre économie, mais aussi nos routes.