Proverbe/citation du jour
« Devant les rois et les grands, sois muet ou
complaisant. »-Charles Cahier
Le genre d'initiative que j'aime
Une famille a créé une chaise roulante adaptée afin de permettre à un jeune handicapé de connaître le plaisir de la plage.
C'est bien n'est-ce pas?
PKP, la personnalité de l'année 2014 de l'Agence QMI
L'Agence QMI choisit Pierre Karl Péladeau comme personnalité de
l'année 2014 :
Comme le souligne un lecteur, Daniel
Castonguay, le poing en l'air de PKP a grandement contribué à
la défaite du PQ le printemps dernier. Le titre de personnalité de
l'année revient de droit à un premier de classe, pas à l'élève
qui mérite plutôt un bonnet d'âne.
Cela démontre le niveau de crédibilité de l'Agence QMI. Pas fort,
quand on sait que PKP est à la tête de l'empire médiatique
possédant cette même agence, et que cet empire occupe un vaste
espace dans le domaine médiatique au Québec. Nous assistons ici à
un phénomène comparable à la « berlusconisation » de
la politique en Italie.
Cette nouvelle de QMI, en ce qui me concerne, est la "Joke de l'année"!
Le texte de la nouvelle,
que je trouve complaisant « à l'os » me rappelle ce
qu'on peut lire régulièrement au niveau régional à propos de
Pascal Bérubé, le député de Matane-Matapédia :
Année 2014
Péladeau, personnalité de l'Agence QMI
Première publication 26 décembre 2014 à 12h10
Par Jules Richer | Agence QMI
Comme un gros coup de tonnerre, l'arrivée de l'homme
d'affaires Pierre Karl Péladeau sur la scène
politique a marqué l'année 2014 au Québec.
En levant le poing bien haut pour montrer qu'il appuyait la
souveraineté du Québec, le 9 mars dernier, lors de l'annonce de sa
candidature-surprise en compagnie de la chef Pauline
Marois, Pierre Karl Péladeau
a transformé en quelques secondes le paysage politique du Québec.
Le PQ a par la suite perdu les élections, Pauline Marois a été
chassée de son siège de députée, puis une course à la direction
du parti a été lancée et M. Péladeau a décidé de s'y présenter.
Les plus récents sondages montrent qu'il a toutes les chances de
devenir le prochain chef du PQ.
À la suite des résultats de son sondage annuel réalisé auprès
des responsables de l'information des médias Québecor,
l'Agence QMI a décidé d'en faire sa
personnalité de l'année 2014.
Malgré la controverse qui a entouré son arrivée en politique à
cause des liens qu'il a conservés avec l'entreprise fondée par son
père, il est difficile de passer sous silence l'influence qu'a eue
M. Péladeau sur vie politique au Québec.
Un séisme
Le quotidien Le Devoir écrivait d'ailleurs
ceci à son sujet pendant les dernières élections :
«L'entrée en scène de l'homme d'affaires de 52 ans a provoqué
un séisme dans la campagne électorale. Du jour au lendemain, c'est
tout le paysage politique du Québec et du Canada qui a été
chamboulé. Comme dirait un personnage de la série télévisée «Les
jeunes loups», de Réjean Tremblay : ‘‘La game vient de
changer''.»
Le poing levé de M. Péladeau est venu mettre l'indépendance à
l'avant-plan de la campagne du PQ, forçant le parti à revoir sa
stratégie électorale. Plusieurs commentateurs ont soutenu que ce
changement avait contribué à la défaite du parti, puisqu'une
partie de la population ne souhaitait pas entendre parler de cette
question.
Relations difficiles
Élu sans difficulté dans la circonscription de Saint-Jérôme,
M. Péladeau a dû apprendre à se familiariser avec son nouveau rôle
de politicien, ce qui ne s'est pas fait sans anicroche.
Ainsi, il a fait face à des critiques à la suite d'interventions
de sa part apparemment favorables à Québecor. Cela lui a valu de
vigoureux débats à l'Assemblée nationale. Le commissaire à
l'éthique s'est penché sur un cas, celui des Studios Mel's, en
tranchant que
M. Péladeau s'était placé en conflit d'intérêts, mais qu'il
avait agi de bonne foi, ce qui lui a évité des sanctions.
Les relations du magnat de la presse avec les médias n'ont pas
toujours été harmonieuses. On lui a reproché de préférer
s'exprimer par le biais de son compte Facebook, plutôt que lors
d'interactions avec les journalistes. Il y a eu aussi des tensions
avec des membres de la tribune de la presse à l'Assemblée
nationale. Ainsi, M. Péladeau s'est emporté contre un reporter qui
l'avait joint sur son téléphone cellulaire personnel.
À la fin du mois de novembre, M. Péladeau, après s'être laissé
désirer, a finalement annoncé qu'il briguerait la direction du PQ.
Encore là, il n'a pas hésité à faire une profession de foi
souverainiste : «C'est clair que je me suis engagé pour faire la
souveraineté du Québec; c'est mon objectif, mon unique objectif»,
a-t-il déclaré en allant chercher son bulletin de candidature à la
permanence du PQ.
Les sondages semblent lui donner grosse longueur d'avance : plus
de la moitié des militants péquistes lui accordant leur appui.
Toutefois, la campagne au leadership du PQ est loin d'être terminée.
Le suspense devrait durer au moins jusqu'au 15 mai, date où seront
dévoilés les résultats du premier tour de vote.
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