Proverbe/citation du jour
«Il n'y a pour la femme trompée de torture pire que l'idée du
bonheur profond de sa rivale.»-Constantin
La torture, un mal parfois nécessaire?
Est-ce que la torture est un mal PARFOIS nécessaire? La question me
rend mal à l'aise, mais je crois que oui. Je dis « oui »
en étant pleinement conscient que des bien-pensants vont une fois
encore me pointer du doigt.
Le débat sur la torture a été relancé après dix ans, au Sénat
américain, alors qu'un
rapport sur les méthodes d'interrogation employées par la CIA sur
des dizaines de détenus d’Al-Qaïda est rendu public, vous
aurez plus de détails à ce sujet ici.
Voyez-vous, je ne crois pas qu'on doit tordre les bras d'un enfant
pour lui faire avouer qu'il a volé un bonbon, ou torturer un détenu
parce qu'il a commis un crime, même grave. Par contre, oui, dans
certaines situations, je crois que la torture est jusfifiable.
J'ai en mémoire un reportage à ce sujet diffusé par Radio-Canada
que j'ai entendu il y a de cela une quinzaine d'années, durant
l'émission Dimanche-Magazine. On pouvait y entendre le témoignage
d'un officier de renseignement d'une armée d'un pays du tiers-monde.
Je crois qu'il s'agissait du Sri-Lanka mais je n'en suis pas certain.
L'homme y racontait qu'un jour, on lui a demandé d'interroger trois
terroristes, alors qu'une bombe avait été cachée dans un endroit
où son explosion ferait beaucoup de victimes. Cet officier a
expliqué qu'il a demandé aux trois détenus où était caché
l'engin explosif et quand il allait exploser. Les trois ont dit
ignorer tout à ce sujet. Le militaire a alors dégainé son pistolet
et tiré une balle dans la tête d'un des membres du trio. Les deux
autres ont craché le morceau, ce qui a permis de découvrir où
était la bombe, qui a été désamorcé à temps, sans faire la
moindre victime.
Quand on a demandé au militaire comment s'il éprouvait le moindre
remord d'avoir tué un homme de sang froid, il a répondu par la
négative, arguant qu'en agissant ainsi, il avait sauvé la vie de
dizaines d'innocents, et qu'il n'hésiterait pas à recommencer si
nécessaire.
Le même principe s'applique selon moi quand on a affaire à une
bande de crottés à turban capables de forcer des femmes et des
enfants à porter des ceintures explosives et à les déclencher, de
couper la tête de chrétiens parce qu'ils refusent de se convertir à
l'Islam, ou à balancer un homosexuel du haut d'un building pour son
orientation.
Si on force un individu à donner des informations sous la torture et
que cela permet de sauver des vies innocentes, celle-ci peut être
justifiable donc. L'important est de s'assurer que le système ne le
permet que dans des cas extrêmes, afin d'éviter des abus, et aussi
pour rendre justice à toute personne innocente qui en a été
victime, si cela se produit.
Une question bonus pour les âmes sensibles que mes propos
offusquent : si une personne qui vous est chère, votre enfant,
était sur le point de mourir par asphyxie, de faim ou de froid par
exemple, parce que placée dans ces conditions par un criminel, que
celui-ci était détenu par la police, et que chaque seconde pour
retrouver la victime comptait, mais qu'en forçant le suspect à
parler, on pouvait sauver votre enfant, que feriez-vous?
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