Proverbe/citation du jour
« Les maux de grammaire se soignent par la grammaire, les
fautes d'orthographe par l'exercice de l'orthographe, la peur de lire
par la lecture, celle de ne pas comprendre par l'immersion dans le
texte. » Chagrin d'école (2007) Citations de Daniel Pennac
La problématique d'Exploramer à Sainte-Anne-des-Monts
Exploramer est un beau musée, un endroit que les touristes doivent visiter lors de leur passage en Gaspésie, j'en conviens, mais Exploramer coûte cher.
Aujourd'hui encore, un appel à l'aide est lancé, cette fois par le préfet de la MRC de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier.
Le musée a besoin de 250 000$ pour boucler son budget. La situation se répète à tous les ans, et on nous rappelle à chaque occasion que Exploramer est une institution muséale reconnue par le gouvernement du
Québec, qui ne lui assure pas toutefois de financement récurrent.
Combien coûte Exploramer aux contribuables par rapport à ce que le musée rapporte? C'est là une simple question à laquelle personne ne semble vouloir répondre. Si le musée n'est pas rentable, pourquoi devons-nous continuer à le soutenir?
Que font Sandra Gauthier, la directrice de l'établissement, de même que son équipe, afin de trouver d'autres sources de financements que les poches des contribuables? Quelles mesures prennent-ils afin de rentabiliser les activités du centre?
Dans toute entreprise, quand ça va mal financièrement, la première chose à faire est d'analyser les revenus, puis les dépenses, et de couper afin d'atteindre le seuil de rentabilité. Autrement dit, quand on manque de moyens, on coupe dans le gras avant de demander plus d'argent pour acheter plus de bouffe... Que font les gens d'Exploramer dans ce sens?
Exploramer est un beau musée, un endroit que les touristes doivent visiter lors de leur passage en Gaspésie, j'en conviens, mais Exploramer coûte cher.
Aujourd'hui encore, un appel à l'aide est lancé, cette fois par le préfet de la MRC de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier.
Exploramer |
Combien coûte Exploramer aux contribuables par rapport à ce que le musée rapporte? C'est là une simple question à laquelle personne ne semble vouloir répondre. Si le musée n'est pas rentable, pourquoi devons-nous continuer à le soutenir?
Sandra Gauthier (source) |
Dans toute entreprise, quand ça va mal financièrement, la première chose à faire est d'analyser les revenus, puis les dépenses, et de couper afin d'atteindre le seuil de rentabilité. Autrement dit, quand on manque de moyens, on coupe dans le gras avant de demander plus d'argent pour acheter plus de bouffe... Que font les gens d'Exploramer dans ce sens?
Des profs qui ne savent pas écrire mais qui enseignent quand même à nos enfants
J'ai beau ne pas du tout supporter
le projet souverainiste et m'opposer farouchement à toute loi
relative à la langue imposée au peuple, mais cela ne veut pas dire
pour autant que je n'accorde aucune importance à la qualité du
français au Québec.
Je suis loin d'être un maître dans
l'art de parler et d'écrire la langue de Molière, je le reconnais,
mais je crois tout de même me tirer assez bien d'affaire. Je me
souviens de Pierre Dostie, un enseignant en littérature dont j'ai
suivi un cours à l'Université Laval, en 1992, qui m'a dit un jour
que bien que mon français n'était pas des plus forts en terme de
richesse, il était tout de même efficace, direct, et que j'étais
capable de clairement exprimer mes pensées par écrit, et qu'il en
était bien ainsi.
J'ai complété un baccalauréat
spécialisé en enseignement du français au secondaire à
l'Université Laval en 1993. Mon but premier n'était même pas
d'enseigner le français, je planifiais déjà de devenir un
enseignant généraliste, sachant que dans les petites écoles en
région, la versatilité importe. Je me disais simplement à
l'époque, la suite des choses l'a confirmé, qu'en détenant un
diplôme en français, j'aurais plus de facilité à me décrocher un
emploi non seulement en enseignement, mais aussi dans d'autres
domaines où la langue compte, dans les médias notamment.
À combien de reprises ai-je vu des
enseignants de diverses écoles où j'ai travaillé écrire « tout
croche » au tableau, étant incapables d'écrire une phrase
sans y faire plusieurs fautes? Comment peut-on espérer ainsi que
notre jeunesse va pouvoir parler, écrire et même lire sa langue
maternelle sans éprouver de difficultés?
Devons-nous tolérer la présence
dans nos écoles d'enseignants ne maîtrisant pas le français de
façon acceptable? Hier, j'ai lu un
article de Louise Leduc, de La Presse,
portant sur le fait d'enseigner quand on a du mal à écrire. Cela
m'amène aujourd'hui à m'arrêter à nouveau sur cette question
aujourd'hui.
Madame Leduc fait mention d'une étude sur le sujet menée par un
chargée de cours de l'Université du Québec en Outaouais, Geneviève
Carpentier, auprès d'enseignantes débutantes au primaire. Certaines
utilisent un logiciel comme Antidote pour s'assurer d'éviter les
fautes, alors que d'autres utilisent leur iPhone, ou des messages
génériques trouvés sur le Web lorsqu'elles doivent communiquer
avec les parents par exemple.
J'en conviens, certains enseignants peuvent avoir un piètre français
alors que pour tous les autres aspects liés à leur travail, ils
sont excellents, mais un fait demeure : leur français est
mauvais et cela a un impact sur ce qui se passe en classe. Comment un
prof ayant un mauvais français peut-il corriger les erreurs des
jeunes qui lui sont confiés?
Mes résultats au test du CÉFRANC - 1998 |
Comme je l'ai mentionné plus haut,
j'ai étudié en éducation et j'ai moi-même enseigné durant dix
ans. En terme de versatilité pour l'enseignement de diverses
matières, je crois pouvoir très bien me tirer d'affaire, et pour ce
qui est de la langue, même si mon français est loin d'être
parfait, il est supérieur à celui de plusieurs profs que j'ai
connus. J'ai aussi noté que nombre d'enseignants ont une culture limitée,
mais cela est une autre question et je ne veux pas m'éloigner du
sujet principal de ce billet.
J'ai passé le test du CÉFRANC, un organisme chargé d'évaluer la qualité du français du personnel de ce qui était la Commission des écoles catholiques de Montréal, avec une moyenne de 87% (93% en composition et 82% dans un examen de grammaire à choix de réponses), en décembre 1997.
J'ai passé le test du CÉFRANC, un organisme chargé d'évaluer la qualité du français du personnel de ce qui était la Commission des écoles catholiques de Montréal, avec une moyenne de 87% (93% en composition et 82% dans un examen de grammaire à choix de réponses), en décembre 1997.
J'ai quitté la profession non pas par manque de compétences en
français ou en qualité de savoir, mais parce que j'éprouvais de la
difficulté à gérer une classe. Être un bon prof, si vous voulez mon avis, ce n'est pas autant connaître et enseigner sa matière que de gérer une classe, surtout dans un monde où les enfants-rois ont toujours le dernier mot!
Pour en revenir au français, je l'ai enseigné comme langue
maternelle durant environ quatre ans durant toutes mes années dans
le domaine. J'ai chemin faisant souvent désobéi aux consignes du
programme demandant que l'on étudie la langue à travers des textes
pour plutôt concentrer mes efforts sur la dictée et des exercices
de grammaire. Cela représentait beaucoup de travail de correction,
mais j'ai ainsi pu constater une amélioration chez beaucoup
d'élèves.
Ce qui est anormal, à mon avis, c'est que notre système scolaire
permette à des individus ayant une piètre qualité de langue de
passer à travers tout un parcours académique allant de la
maternelle à la fin de cours universitaires, pour les laisser
ensuite enseigner à nos enfants, sans que l'on corrige la situation.
C'est là une situation inacceptable.
Est-ce aussi normal que nos jeunes graduent du secondaire avec un
niveau de français si piètre? Bien sûr que non, mais je n'irai pas
plus loin sur ce sujet aujourd'hui!
Ne tenez pas des affiches sur Internet, de mauvaises personnes vont modifier ce qui y est écrit...
Michelle Obama en sait quelque chose...
Ne tenez pas des affiches sur Internet, de mauvaises personnes vont modifier ce qui y est écrit...
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