jeudi 1 mai 2014

Sujets du 1er mai 2014

Proverbe/citation du jour
«Principe de Peter : dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever au niveau de son incompétence. »-Laurence Peter


Pascal Bérubé, futur chef du PQ? Est-ce que ce député connaît le « Principe de Peter »?
Pascal Bérubé (Journal de Québec)
Suite à la dégelée qu'a mangée le PQ au début du mois d'avril, c'était à prévoir : le parti doit maintenant se trouver un nouveau chef. Je ne suis pas du tout étonné d'entendre Pascal Bérubé s'exprimer sur le sujet et annoncer qu'il est tenté de se lancer dans la course.

Ce que le député de Matane-Matapédia est en train de faire est une manœuvre politique classique : il tâte le terrain pour jauger ses chances de remporter, sinon à tout le moins renforcer sa position au sein du parti.

Comme un chat qui mesure une ouverture avec la largeur de sa moustache avant de s'y aventurer, Bérubé calcule toujours soigneusement ses mouvements. Jamais il ne s'avance publiquement de la sorte sans avoir effectué un calcul minutieux à l'avance.

Avez-vous déjà remarqué que Bérubé va toujours dans le sens du vent, et que jamais il ne prend le moindre risque de se positionner de manière désavantageuse pour lui-même, face à ses adversaires ou face au peuple, afin de faire avancer le bien commun?



Dans toute guerre, on peut se faire une idée de la stratégie qui sera employée par un armée en fonction des conditions. Je ne suis pas plus étonné de lire dans l'article de L'Avantage mentionné ci-haut ce qui suit :

« Lui-même est régulièrement sollicité par des membres de sa formation politique et des sympathisants d’autres formations « qui votent pour l’homme plutôt que le parti » pour poser sa candidature à la chefferie du PQ. »

Bérubé tente de faire croire que sa candidature est désirée et que les demandes qui lui sont adressées en ce sens par les autres, de même que le « bien public » passeront avant ses motivations personnelles dans son choix de devenir candidat. BULLSHIT : Bérubé est un politicien carriériste, fort en paroles mais faible sur le plan des réalisations, qui ne vit d'abord et avant tout que pour sa propre image, sa propre personne.

Cela vous étonnera peut-être, mais j'éprouverais personnellement une grande satisfaction à voir Pascal Bérubé devenir candidat dans une course à la chefferie. En politique, les pires adversaires auxquels on a à faire face ne sont pas l'autre côté de la chambre, mais plutôt dans nos propres rangs.

Si l'envie lui prend de grenouiller comme il l'a fait pour « tasser » d'autres candidats, comme il l'a fait lors de la fusion des circonscriptions de Matane et de Matapédia, cette fois, il ne fera pas uniquement face à une opposition locale, mais à celle d'autres candidats qui disposeront de moyens aussi importants, sinon plus grands encore, que les siens.

Le Principe de Peter
Advenant le cas où Bérubé deviendrait effectivement chef du PQ, il se retrouverait à la tête d'un parti reconnu pour être très dur envers ses chefs. Les Lévesque, Bouchard, Landry, Boisclair et Marois, qui sont passés avant lui, pourraient en témoigner.
Pour conclure, connaissez-vous le « Principe de Peter »? Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence » avec le corollaire qu'« Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité. »

En se retrouvant à ce poste prestigieux, Bérubé pourrait fort bien atteindre son niveau d'incompétence et enfin, à mon avis du moins, voir la « game » qu'il joue depuis des années être mise à découvert.

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