Proverbe/citation
du jour
«C'est
par sa mort parfois qu'un homme montre qu'il était digne de vivre.»
--Francis Ponge
L'impact de
l'absence du père dans une famille
En ce
dimanche de la fête des Pères, je ne vous apprends certainement
rien en vous mentionnant à quel point l'absence d'une figure
masculine significative dans un foyer peut avoir des conséquences
désastreuses sur le développement d'un enfant.
Via
Internet, j'ai consulté quelques pages sur le sujet et j'en tire les
statistiques suivantes. Ces données proviennent des États-Unis mais
cela ne signifie pas qu'elles ne s'appliquent pas du tout ici au
Québec. On y mentionne le pourcentage de femmes mariées ayant des
enfants au sein de divers groupes ethniques et l'impact de l'absence
du père sur les enfants. Ces statistiques sont inquiétantes :
- 63% des jeunes qui se suicident proviennent d'un foyer sans père
- 90% des enfants qui sont sans foyer ou qui fuguent proviennent d'un foyer sans père
- 85% des enfants qui éprouvent des problèmes de comportement proviennent d'un foyer sans père
- 80% des violeurs avec des problèmes de comportement proviennent d'un foyer sans père
- 71% des décrocheurs en milieu scolaire proviennent d'un foyer sans père
- 75% des enfants placés dans un centre de traitement pour abus de drogues ou d'alcool proviennent d'un foyer sans père
- 85% des jeunes en prison proviennent d'un foyer sans père
Ces
données proviennent du site http://children-ourinvestment.org/
On
note aussi que la proportion de mères célibataires ayant des
enfants est beaucoup plus importante dans certains groupes ethniques
que d'autres :
- 72% dans la communauté afro-américaine
- 17% chez les blancs
- 53% chez les hispaniques
- 66% chez les amérindiens
Ces
données datent de 2008 et la moyenne globale au sein de la
population des États-Unis est de 41%. On note que certains groupes
ethniques éprouvent plus de problèmes sociaux que les autres et il
n'est pas difficile de tracer un lien avec le pourcentage d'enfants
élevés sans père.
Parlant
d'éducation, il est clair aussi que ce n'est pas parce que le foyer
comporte un père et une mère qu'il sera exempt de problèmes.
Encore faut-ils que les deux parents soient responsables. Lors
d'entrevues au sujet de l'éducation des enfants, le fameux «Doc
Mailloux» a déclaré à plusieurs reprises l'importance de la
présence au sein d'un foyer familial d'une mère (ou d'une autre
femme) qu'on peut qualifier de «maternantes». La mère est
comparable à une actrice qui tient le rôle principal, alors que le
père, lui, doit jouer un rôle de soutient, tout aussi important
pour le «bon déroulement de l'histoire». C'est vers l'âge de 8 à
10 ans que le père occupe un rôle plus important auprès des
enfants.
Loin
de moi la prétention de vous dire que je suis un expert dans le
domaine. Mis à part quelques cours suivis durant mes études en
enseignement des la lecture d'un ou deux livres et de quelques
articles, et le visionnement de documentaires sur le sujet, je n'y
connais que peu de choses. J'ai par contre de visu constaté à
maintes reprises en milieu scolaire les conséquences néfastes d'une
famille brisée sur les enfants, voyant par exemple un enfant
habituellement calme et jovial devenir du jour au lendemain très
agité et perturbé, pour découvrir par la suite que ses parents
viennent de se séparer, et que dire d'autres enfants qui eux ont
grandi en l'absence d'un père (plus souvent qu'autrement) ou d'une
mère, et ce dès la petite enfance.
Je me
rappelle notamment l'histoire d'un jeune garçon élevé par une mère
célibataire qui travaillait comme danseuse et qui était
cocaïnomane. Le jeune homme était un véritable cas problème à
l'école, mais comment pouvait-il agit normalement après avoir
grandi dans un milieu aussi troublé, sachant que sa mère dansait
nue pour se payer de la dope et qu'elle faisait aussi des «passes»
avec des hommes, parfois à la maison même, au su et au vu du petit
gars? Désolé d'en arriver à un conclusion du genre, mais un enfant
qui vit dans un tel milieu est «fucké» pour le reste de sa vie. Ce
cas est extrême j'en conviens, il n'y a pas que l'absence du père
qui a détruit l'enfance concerné, mais on peut penser à l'impact
néfaste sur la société que représente un foyer dysfonctionnel du
genre.
Peut-être
est-ce une bonne chose, en cette fête des pères 2012, de nous
arrêter quelques instants pour penser au rôle significatif que les
hommes jouent pour que les enfants deviennent des adultes
responsables qui sauront transmettre à leur descendance de bonnes
valeurs acquises
Pour
plus de détails :
http://www.bvblackspin.com/2010/11/08/72-percent-of-african-american-children-born-to-unwed-mothers/
Photo: Christinne Muschi, Reuters |
Un retour sur
l'histoire de Denis Mehdi Duchêne
Denis
Mehdi Duchêne, que l'on peut apercevoir sur la photo ci-haut en
compagnie de son fils de cinq ans, Soheil, songe à porter plainte
contre la police de Montréal suites aux événements l'impliquant
qui se sont passés la semaine dernière.
On
rappelle que monsieur Duchêne et son fils ont été interceptés par
le SPVM près des lieux où se déroulaient le Grand Prix de Formule
1 de Montréal, et qu'en fouillant le sac à dos de l'enfant, on a
découvert un masque de Guy Fawkes («V» si vous voulez), un
sifflet, deux trompettes et des carrés rouges.
L'homme
compte porter plainte contre le SPVM après que l'un des six agents
présents ait menacé de communiquer avec la DPJ après avoir
découvert le masque dans le sac.
Denis Mehdi Duchêne a déclaré aux médias que dimanche de la
semaine dernière, Souhail a demandé à son père d'assister à la
course de Formule 1. M. Duchêne, qui se dit contre la venue de cet
événement, a répondu qu'ils se contenteraient d'écouter le son
des voitures à partir du parc Jean-Drapeau. Il dit avoir proposé à
son fils de préparer un sac comme s'ils allaient à un rassemblement
de casseroles, advenant le cas où une manifestation pacifique aurait
lieu.
Vers 13h le même jour, deux policiers se sont approchés d'eux et
ont demandé de vérifier le contenu du sac de M. Duchêne, puis
celui de son fils. Duchêne a déclaré à une journaliste de La
Presse, Émilie Bilodeau, qu'«En voyant le masque, un des policiers
s'est exclamé, puis il m'a fait la morale. Il a dit qu'on devrait
appeler la DPJ parce que je me servais de mon enfant. J'ai tenté de
rester poli, mais je lui ai répondu qu'il n'était pas psychologue
et qu'il y avait des cas pas mal plus sérieux que celui de mon
fils.» M. Duchêne dit que son garçon est encore troublé après
avoir vu six policés armés qui les encerclaient.
En amenant son fils de cinq ans pour un manifestation potentielle
de la sorte, Denis Mehdi Duchêne n'est-il par la personne qui est la
plus à blâmer pour les traumatismes subis par son fils?
Également, se pourrait-il que l'homme soit un activiste qui
cherche à utiliser cet événement afin de faire avancer sa cause?
En effectuant une recherche à son sujet, j'ai découvert que
l'homme est un québécois convertit à l'Islam, qu'il a animé une
émission à la radio communautaire de Québec il y a quelques
années, mais qu'il a quitté la Vieille Capitale pour s'établir à
Montréal. Il a aussi participé à maintes reprises à divers forums
sur le Web, y affichant clairement des idées de gauche. Vous pourrez
le constater par vous-même en utilisant «Denis Mehdi Duchêne» et
«Denys Mehdi Duchêne» dans un moteur de recherche.
Pour
plus de détails :
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